- Lun Juin 13, 2011 10:49 pm
#109901
Bonjour,
Voilà ma situation : j’ai été larguée. Une belle histoire qui avait plutôt mal commencée.
On se rencontre un beau soir d’été et il m’invite à diner chez lui. Hors, je l’avais totalement zappé jusqu’au jour ou on s’est revu par hasard et que j’ai commencé à être intéressé par lui. En effet il me semblait avant tout très gentil. A une soirée, je l’ai croisé, il m’a sorti une phrase tapageuse, en gros « je ne voulais que toi à cette soirée ». Je n’ai pas su quoi lui répondre et on s’est quitté ainsi en se promettant de se revoir. Durant quelques mois, on se revoyait mais je le trouvais étrange : il me parlait sans cesse de ses ex. Je me suis même demandé s’il n’était pas gay… Après quelques malentendus (il m’invite à une soirée mais n’ayant pas osé m’incrusté chez lui pour dormir j’avais invité un ami pour être sûr de ne pas coucher dehors = il l’a très mal apprécié), on sortait ensemble.
Lui est vite tombé sous mon charme, on s’entendait bien même s’il était sous l’emprise de démons intérieurs et gardait beaucoup de sentiments enfouis ce qui empêchait d’avoir une relation normale. Je suis aussi tombée amoureuse de lui mais cet amour s’est transformé en passion, cet état de bonheur intense mais aussi de doutes qui vous amène dans des transes d’inquiétude. Et je tiens à préciser que ce n’est pas l’amour qui rend aveugle mais la passion.
Par ailleurs, j’étais bien trop immature par rapport à lui, je savais ce que je voulais mais je doutais tellement que je ne me rendais pas compte du mal que je pouvais faire. On a pas sur se faire désirer, on passait trop de temps ensemble. Avec le recul, je pense que j’ai tout gâché en parti à cause de mon manque d’expérience. Je n’avais pas d’idéal d’homme, je ne pouvais imaginer mieux que lui, j’étais dans un besoin d’amour inconditionnel, tel un enfant, je souriais béatement au moindre de ces faits et gestes mais j’étais parfois exécrable sans raison apparente. Lui ne se remettait jamais en question alors que moi, j’essayais d’analyser cet amour naissant et mes troublants changements de comportements.
Mais on s’aimait et je pensais que c‘était l’essentiel et qu’on irait au-delà de toutes les difficultés. J’étais pour lui « l’unique » car ses ex avaient été assez salopes avec lui. Il m’a quitté. Je le pressentais. Mais ce fut sans raison précise. C’était au moment ou je l’aimais à en mourir. Malgré tout, je pense qu’il avait raison.
La première semaine fut celle de la négation : non il ne m’a pas quitté, c’est impossible ! Puis la révolte, puis l’acceptation et l’apprentissage de vivre sans lui... Je n’ai suivi aucuns de vos conseils après notre rupture, pis je l’ai harcelé. Je crois qu’au fond, je n’avais pas envie de me remettre avec lui.
J’attire surtout les mecs « faciles » et qui n’ont que peu d’intérêt pour moi mais il est vrai que je ne fais pas grand chose pour attirer les mecs qui me plaisent. Je souhaite clamer haut et fort que la passion ne se résume pas à la souffrance. La passion nous permet de nous donner corps et âme à quelqu’un et de découvrir intimement un être d’une complexité extrême qui nous surprend jour après jour. Je souhaite honorer ce que cette expérience m’a enseigné et notamment la vitalité que j’ai pu déployer.
On s’est revu après notre rupture, et c’est quand il m’a dit que j’étais « la femme de sa vie mais pas de cette vie » et que « j’étais comme sa petite sœur » que j’ai commencé à cicatriser et à prendre le large. C’est pour moi, un être exceptionnel, c’est le grand frère que je n’ai jamais pu avoir et lui parler me remet du baume au cœur. Quand il m’a dit par la suite que quand il m’avait dit qu’il me considérait comme sa « petite sœur » c’était sur l’impulsion du moment, là, par contre, j’ai eu mal. Je ne comprends pas qu’on puisse jouer avec ça.
Spike, me remettrais-je de tout ça ?
Voilà ma situation : j’ai été larguée. Une belle histoire qui avait plutôt mal commencée.
On se rencontre un beau soir d’été et il m’invite à diner chez lui. Hors, je l’avais totalement zappé jusqu’au jour ou on s’est revu par hasard et que j’ai commencé à être intéressé par lui. En effet il me semblait avant tout très gentil. A une soirée, je l’ai croisé, il m’a sorti une phrase tapageuse, en gros « je ne voulais que toi à cette soirée ». Je n’ai pas su quoi lui répondre et on s’est quitté ainsi en se promettant de se revoir. Durant quelques mois, on se revoyait mais je le trouvais étrange : il me parlait sans cesse de ses ex. Je me suis même demandé s’il n’était pas gay… Après quelques malentendus (il m’invite à une soirée mais n’ayant pas osé m’incrusté chez lui pour dormir j’avais invité un ami pour être sûr de ne pas coucher dehors = il l’a très mal apprécié), on sortait ensemble.
Lui est vite tombé sous mon charme, on s’entendait bien même s’il était sous l’emprise de démons intérieurs et gardait beaucoup de sentiments enfouis ce qui empêchait d’avoir une relation normale. Je suis aussi tombée amoureuse de lui mais cet amour s’est transformé en passion, cet état de bonheur intense mais aussi de doutes qui vous amène dans des transes d’inquiétude. Et je tiens à préciser que ce n’est pas l’amour qui rend aveugle mais la passion.
Par ailleurs, j’étais bien trop immature par rapport à lui, je savais ce que je voulais mais je doutais tellement que je ne me rendais pas compte du mal que je pouvais faire. On a pas sur se faire désirer, on passait trop de temps ensemble. Avec le recul, je pense que j’ai tout gâché en parti à cause de mon manque d’expérience. Je n’avais pas d’idéal d’homme, je ne pouvais imaginer mieux que lui, j’étais dans un besoin d’amour inconditionnel, tel un enfant, je souriais béatement au moindre de ces faits et gestes mais j’étais parfois exécrable sans raison apparente. Lui ne se remettait jamais en question alors que moi, j’essayais d’analyser cet amour naissant et mes troublants changements de comportements.
Mais on s’aimait et je pensais que c‘était l’essentiel et qu’on irait au-delà de toutes les difficultés. J’étais pour lui « l’unique » car ses ex avaient été assez salopes avec lui. Il m’a quitté. Je le pressentais. Mais ce fut sans raison précise. C’était au moment ou je l’aimais à en mourir. Malgré tout, je pense qu’il avait raison.
La première semaine fut celle de la négation : non il ne m’a pas quitté, c’est impossible ! Puis la révolte, puis l’acceptation et l’apprentissage de vivre sans lui... Je n’ai suivi aucuns de vos conseils après notre rupture, pis je l’ai harcelé. Je crois qu’au fond, je n’avais pas envie de me remettre avec lui.
J’attire surtout les mecs « faciles » et qui n’ont que peu d’intérêt pour moi mais il est vrai que je ne fais pas grand chose pour attirer les mecs qui me plaisent. Je souhaite clamer haut et fort que la passion ne se résume pas à la souffrance. La passion nous permet de nous donner corps et âme à quelqu’un et de découvrir intimement un être d’une complexité extrême qui nous surprend jour après jour. Je souhaite honorer ce que cette expérience m’a enseigné et notamment la vitalité que j’ai pu déployer.
On s’est revu après notre rupture, et c’est quand il m’a dit que j’étais « la femme de sa vie mais pas de cette vie » et que « j’étais comme sa petite sœur » que j’ai commencé à cicatriser et à prendre le large. C’est pour moi, un être exceptionnel, c’est le grand frère que je n’ai jamais pu avoir et lui parler me remet du baume au cœur. Quand il m’a dit par la suite que quand il m’avait dit qu’il me considérait comme sa « petite sœur » c’était sur l’impulsion du moment, là, par contre, j’ai eu mal. Je ne comprends pas qu’on puisse jouer avec ça.
Spike, me remettrais-je de tout ça ?