- Mar Déc 27, 2011 9:00 pm
#116867
Bonjour.
Marcel, 29 ans. Oui mon pseudonyme est mon vrai prénom. Par manque d'imagination, surement. Mais aussi parce que je n'aime pas vraiment les alias tirés par les couilles du style "frenchlover aka bêtedu26". Et puis aussi parce qu'après avoir longtemps eu du mal à assumer ce doux prénoms que mon père m'a donné, en hommage au boxeur, - mon second prénom est Fernand, encore "pire" pour un gosse -, j'en suis aujourd'hui fier.
J'ai pas mal bourlingué. Mes père est gallois, et j'ai vécu là bas à partir de ma 4ième année jusqu'à la douzaine. Puis j'ai rejoins ma mater en france avant d'être rejoins par mon géniteur. Parcours classique d'un adolescent pas vraiment passionné par les études, plus par la baston et les filles. J'intègre un centre de formation de football à mes 14 ans, à Rennes, dans l'espoir d'embrasser une carrière de footballeur professionnel. Je me voyais déjà, maillot de l'Olympique de Marseille sur le torse, m'inscrire dans la lignée des Mozer, Casoni et autres rugueux défenseurs qui ont fait la gloire du club dans les années 90 à grands coups de tacles dans les tibias.
Le seul petit hic, justement, c'est d'avoir confondu football et baston. Le pompom, c'est le jour de ma première heure de gloire. Convoqué avec les - de 15 ans en équipe de France, je me fais exclure à la 20e minute de jeu et furieux, j'envois une droite dans le nez de l'arbitre. Adieu mes espoirs de porter haut le drapeau de la patrie du Général, et renvoyé du centre de formation par la même occasion. La suite n'est qu'une longue descente aux enfers où mon pater et moi même nous enfonçons et nous complaisons dans une vie d'aspirants gangsters. Bien évidemment, ça ne marche pas comme prévu et nous passons par la case prison sans passer par la case départ. A ma sortie, après avoir perdu (sauf si l'on considère le fait que de faire 4heures de musculation spécialisation développé couché + pates au thon tous les repas) 3 années de ma vie, je suis un peu paumé. Alors je décide d'aller m'occuper de mon grand père en fin de vie. Il meurt dignement, je l'accompagne jusqu'au bout. Et quelques jours après, on m'apprend que mon grand père était en fait riche, avec deux appartements à Paris, et qu'il a fait de moi son unique héritier.
Depuis, je vis raisonnablement, en essayant de rentabiliser un maximum ce que mon ancêtre a eu la bonté de me céder, dans l'espoir de léguer quelque chose d'un peu plus profitable que des emmerdes et un séjour à l'ombre à mes futurs enfants.
Bon, le décors posé, parce qu'en faisant la démarche de m'inscrire sur ce site pour profiter des infos qu'ils offrent je me dois bien de faire preuve de la politesse de me présenter, venons en à ce qui vous intéresse surement plus que ma petite histoire personnelle.
J'ai toujours eu des rapports assez étranges et compliqués avec les femmes. Cela va peut être sembler présomptueux, mais je n'ai jamais eu à faire d'effort pour plaire et pour mettre dans mon lit celles que je voulais. Les gens disent que j'ai la chance d'avoir hérité d'au moins une bonne chose de mon père, un physique avantageux. Longtemps, ma technique a consisté à sortir, à jouer le ténébreux muet gominé qui fume sa clope dans son coin, et a lancer un regard un peu effrayant à l'élu de ma nuit. Elle arrive pour me parler, je parle par monosyllabe "oui non oui non ok oui" et quand j'en ai marre, je l'embrasse et lâche ma phrase fétiche : "on va chez toi". La plupart du temps, ça se finissait dans son lit (je n'aime pas ramener des inconnues dans mon intimité) puis par une fuite dans son sommeil pour ne pas me réveiller à coté d'elle et avoir à entamer la conversation. Cette période a duré environ 3 ans, où j'ai enchainé les conquêtes de manière industrielle. Le peu d'amis que j'ai m'estimaient chanceux, à coucher avec les plus jolies filles. Et je serais hypocrite en disant que je n'en tirais aucune satisfaction. Bon pour l'égo, vous vous en doutez. Puis un beau jour, à la sortie du placard de mon père, après une conversation un peu animée qui se termina aux urgences, je me suis mis à faire le point. Et a réaliser que ma vie était plus que creuse.
Footballeur raté, un casier long comme un bras, pas d'ami véritable, pas d'amour. Juste la chance d'avoir un grand père qui m'aimait et a voulu s'assurer que je puisse jouir d'un confort que, selon lui, je méritais.
Du coup, j'ai décidé de me prendre en main. Pour de bon. Dans mes relations avec les femmes aussi. En arrêtant de jouer sur ma seule arme aiguisée, mon physique et mon allure mauvais garçon qui émoustille la gonzesse pas trop mature, et en essayant de construire quelque chose. De vivre, enfin.
Un soir de "méditation" (aka un soir plein de bourbon et de gitane), je suis tombé sur ce site et j'ai passé 5 heures non stop à en lire le contenu. J'ai apprécié beaucoup de choses, d'autres moins (je confirme que la posture "mauvais garçon ténébreux taciturne et peu bavard, ça marche contrairement à ce qui est écrit dans un des articles) mais ce qui m'a surtout plu, c'est cette démarche de vouloir reprendre sa vie en main. Comme si la séduction était une porte d'entrée pour essayer de devenir des hommes meilleurs.
Voilà. C'était long, et merci à ceux qui auront pris la peine de me lire. J'espère participer avec qualité à ce forum.
Marcel, 29 ans. Oui mon pseudonyme est mon vrai prénom. Par manque d'imagination, surement. Mais aussi parce que je n'aime pas vraiment les alias tirés par les couilles du style "frenchlover aka bêtedu26". Et puis aussi parce qu'après avoir longtemps eu du mal à assumer ce doux prénoms que mon père m'a donné, en hommage au boxeur, - mon second prénom est Fernand, encore "pire" pour un gosse -, j'en suis aujourd'hui fier.
J'ai pas mal bourlingué. Mes père est gallois, et j'ai vécu là bas à partir de ma 4ième année jusqu'à la douzaine. Puis j'ai rejoins ma mater en france avant d'être rejoins par mon géniteur. Parcours classique d'un adolescent pas vraiment passionné par les études, plus par la baston et les filles. J'intègre un centre de formation de football à mes 14 ans, à Rennes, dans l'espoir d'embrasser une carrière de footballeur professionnel. Je me voyais déjà, maillot de l'Olympique de Marseille sur le torse, m'inscrire dans la lignée des Mozer, Casoni et autres rugueux défenseurs qui ont fait la gloire du club dans les années 90 à grands coups de tacles dans les tibias.
Le seul petit hic, justement, c'est d'avoir confondu football et baston. Le pompom, c'est le jour de ma première heure de gloire. Convoqué avec les - de 15 ans en équipe de France, je me fais exclure à la 20e minute de jeu et furieux, j'envois une droite dans le nez de l'arbitre. Adieu mes espoirs de porter haut le drapeau de la patrie du Général, et renvoyé du centre de formation par la même occasion. La suite n'est qu'une longue descente aux enfers où mon pater et moi même nous enfonçons et nous complaisons dans une vie d'aspirants gangsters. Bien évidemment, ça ne marche pas comme prévu et nous passons par la case prison sans passer par la case départ. A ma sortie, après avoir perdu (sauf si l'on considère le fait que de faire 4heures de musculation spécialisation développé couché + pates au thon tous les repas) 3 années de ma vie, je suis un peu paumé. Alors je décide d'aller m'occuper de mon grand père en fin de vie. Il meurt dignement, je l'accompagne jusqu'au bout. Et quelques jours après, on m'apprend que mon grand père était en fait riche, avec deux appartements à Paris, et qu'il a fait de moi son unique héritier.
Depuis, je vis raisonnablement, en essayant de rentabiliser un maximum ce que mon ancêtre a eu la bonté de me céder, dans l'espoir de léguer quelque chose d'un peu plus profitable que des emmerdes et un séjour à l'ombre à mes futurs enfants.
Bon, le décors posé, parce qu'en faisant la démarche de m'inscrire sur ce site pour profiter des infos qu'ils offrent je me dois bien de faire preuve de la politesse de me présenter, venons en à ce qui vous intéresse surement plus que ma petite histoire personnelle.
J'ai toujours eu des rapports assez étranges et compliqués avec les femmes. Cela va peut être sembler présomptueux, mais je n'ai jamais eu à faire d'effort pour plaire et pour mettre dans mon lit celles que je voulais. Les gens disent que j'ai la chance d'avoir hérité d'au moins une bonne chose de mon père, un physique avantageux. Longtemps, ma technique a consisté à sortir, à jouer le ténébreux muet gominé qui fume sa clope dans son coin, et a lancer un regard un peu effrayant à l'élu de ma nuit. Elle arrive pour me parler, je parle par monosyllabe "oui non oui non ok oui" et quand j'en ai marre, je l'embrasse et lâche ma phrase fétiche : "on va chez toi". La plupart du temps, ça se finissait dans son lit (je n'aime pas ramener des inconnues dans mon intimité) puis par une fuite dans son sommeil pour ne pas me réveiller à coté d'elle et avoir à entamer la conversation. Cette période a duré environ 3 ans, où j'ai enchainé les conquêtes de manière industrielle. Le peu d'amis que j'ai m'estimaient chanceux, à coucher avec les plus jolies filles. Et je serais hypocrite en disant que je n'en tirais aucune satisfaction. Bon pour l'égo, vous vous en doutez. Puis un beau jour, à la sortie du placard de mon père, après une conversation un peu animée qui se termina aux urgences, je me suis mis à faire le point. Et a réaliser que ma vie était plus que creuse.
Footballeur raté, un casier long comme un bras, pas d'ami véritable, pas d'amour. Juste la chance d'avoir un grand père qui m'aimait et a voulu s'assurer que je puisse jouir d'un confort que, selon lui, je méritais.
Du coup, j'ai décidé de me prendre en main. Pour de bon. Dans mes relations avec les femmes aussi. En arrêtant de jouer sur ma seule arme aiguisée, mon physique et mon allure mauvais garçon qui émoustille la gonzesse pas trop mature, et en essayant de construire quelque chose. De vivre, enfin.
Un soir de "méditation" (aka un soir plein de bourbon et de gitane), je suis tombé sur ce site et j'ai passé 5 heures non stop à en lire le contenu. J'ai apprécié beaucoup de choses, d'autres moins (je confirme que la posture "mauvais garçon ténébreux taciturne et peu bavard, ça marche contrairement à ce qui est écrit dans un des articles) mais ce qui m'a surtout plu, c'est cette démarche de vouloir reprendre sa vie en main. Comme si la séduction était une porte d'entrée pour essayer de devenir des hommes meilleurs.
Voilà. C'était long, et merci à ceux qui auront pris la peine de me lire. J'espère participer avec qualité à ce forum.