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Modérateurs: animal, Léo

By Alister
#116902 --- Une rencontre dans une jungle de béton, un safari de honte...---
Je prenais les transports en communs, comme beaucoup de parisien, pour me rendre sur mon lieu d'étude. Sans intention particulière, je déposais mon regard sur une petite blonde au yeux bleu, au forme agréable, qui ,comme moi, avais pour habitude de prendre le même moyen de transport. En y regardant de plus prêt, ce n'est qu'après quelques mois que j'ai fais attention à elle, ou plus précisement à certains de ces regards.
Comment ne pas s'accorder un peu de plaisir à regarder ce bleu vous pénettrer?
Ce n'est qu'après quelques jours que je me décide, la voyant qui rentre dans le bus, je m'autorise à lui montré un signe d'intérêt : un sourire, un petit signe de tête, inconsciemment - je pense que c'est bien le mot, du fait de ma grande timidité vis à vis des femmes à cette époque - je lui montre qu'elle serait la bien venu à mes côtés,en retirant mon sac de cours de la place libre à mes côtés, sans vraiment comprendre sur le moment, elle vas pour s'installer près de moi, le sourire au coins des lèvres, les pommettes un peu rouge. C'est là que tout bascule, mon camarade de classe - boulet - prends ce geste pour lui... Et viens s'installer à mes côtés, me racontant sa folle nuit de séduire... (Oui j'ai eu des camarades très/trop geek, des études en informatique oblige...). Elle prends donc place juste derrière moi, je ne pense pas nécessaire de vous expliquer la joie que j'ai ressenti quand mon camarades m'as raconté sa folle nuit...
Je me souviens avoir ceci ; j'ai déchiré un morceau de mon paquet de cigarette, puis j'y ai inscrit mon numéro de téléphone et mon prénom, oui je l'accorde très/trop oser.
Je n'y croyais pas vraiment, je ne me voyais pas lu dire :
"Tiens c'est mon nom et mon numéro, fais en ce que tu veux !"
Au vu des différents arrêts de bus qui défilaient, trop vite ce matin là, hasard, il n'y avais que très peu de circulation. Et voilà le moment fatidique, celui ou je dois descendre - c'est à ce moment qu'une chose me viens : "Et si tu ne la revoyais plus" - les belles inconnues ne sont pas éternellement assises à vous jetter des regards vous incitant à venir vers elles, si? - .
Le bus décide de mettre fin à ces questions qui ne me font pas avancés, c'est alors que bêtement - et quand j'y repense c'est bêtement, ou non plutôt infantile d'un niveau de CM ou collège - je me retourne vers elle, sans décocher le moindre mot, que je lui donne ce bout de papiers. Seule la dame prêt d'elle à esquissé un sourire, même mon camarade n'as rien remarqué, plongé dans son monologue de la machine.
Les seules choses que j'ai noté de cette -- rencontre dans une jungle de béton...---
Ne jamais faire ce qui j'ai écris précedemment, pour 3 raisons :
- J'ai mis mal à l'aise une jeune femme dans un bus, entouré d'inconnu.
- Je n'ai jamais eu autant honte que cela - je me suis excusé auprès de cette personne dès que l'occasion c'est présenté -.
- Comment une belle inconnue, peu s'interresser à quelqu'un qui lui donne son nom et son numéro, avant de partir comme un voleur, sans même lui adresser la parole ne serais-ce qu'une seule fois?
By Alister
#117023 Sans titre

Inutile de décrire la honte, ce sentiment que tout le monde a au moins connu une fois dans sa vie. Voilà que la pause de la matinée sonne, il était 10h10 et mon téléphone vibrais... Un numéro inconnu... Oui, c'était elle qui m'envoyait un SMS, même moi j'ai encore du mal à y croire, elle disais se prénommer Alice, et qu'elle avais trouver mon moyen d'attiré l'attention quelques peu "Anormal", tout en me précisant bien qu'elle c'était sentie très mal à l'aise jusque la fin de son voyage. Je me suis excuser de mon attitude du matin; Alice en rigola en me disant que c'était la chose la plus folle qu'on avais fait pour avoir contact avec elle ; c'était sûrement la seule chose qui l'ai fais m'appeler.
Plus rien, c'était avec une certaine réticence que je reprenais le bus le matin, la peur de me confronter à Alice et de ne pas savoir quoi lui raconter, sur quel sujet lancer la conversation.
- Grâce à ce genre de situation, on se remet en question ; si je me demande quel est le bon sujet de conversation, c'est qu'inconsciemment nous savons qu'ils sont limités. Quelques années en arrières, je ne me voyais pas parlé de littérature, d'art (low level), d'économie, de cinéma, etc. Maintenant, les sujets viennent, se croisent, et font une merveilleuse mosaïque de mots -
Deux ou trois jours après elle m'appela, et sans grand efforts, j'ai un date avec elle. S'en suivent 4 mois de relation. Une relation vraiment très agréable - sans parler du fait que je sois tomber très/trop amoureux, très/trop tôt d'elle - , je n'avais jamais été aussi complice avec mes autres partenaires. Trop rapidement complice à mon gout - je dis ça avec 5 ans de recul -, tout avais été trop simple - je ne peux même pas dire qu'il y a eu un jeu de séduction - , la facilité me paraissait magnifique, j'ai eu la fille que je voulais, avec un coup d'éclat - de honte -. La médaille a son revers, comme une lame à double tranchant.
Le bonheur est comme un bon feu - chaud, rassurant, agréable - sans air il meurt.
- N'étant pas au courant, j'ai 20 ans à l'époque, de ce que signifie l'obsession amoureuse. Je tombe dans une spirale obsessionnelle... Ma plus grosse erreur?! GOD SAVE ME, PLEASE!!!. Tout m'étouffais même l'air me fait suffoquer, je n'arrivais plus à contrôler le manque d'air que je ressentais sans cette fille. Impossible de décrocher de cette personne, le plus alarmant, c'est que ma "confort zone" s'était restreint à son unique personne... Je me suis exclu de mon cercle d'amis, des mes activités.

Le temps donne raison à tout. Il permet de guérir, d'apprendre, d'apprécier toutes ces petites choses. Un ami m'as dis un jour :
"Fais de ta vie une oeuvre d'art, et de la femme que tu aimes son admiratrice".
J'ai mis 5 ans à comprendre et à mettre en pratique cette phrase. Du fait de mon âge, de mon métier - qui me prends autant de temps, que de faire un dressing solide -, et autres occurrences de ma vie ; je commence à mettre les couches de peintures sur lui. Je nous - les Hommes - décris un peu comme une peinture, mais sommes nous si différents d'une oeuvre d'art?
Nos parents font de nous une esquisse d'homme ou de femme (oui personne ne fini parfait en sortant de la matrice), ensuite finission de l'ébauche via nos études, nos rencontres - permettant ainsi de commencé le développement de certains goûts, et d'un dressing -, puis viennent les couches de peintures pour la finition - la peinture peut être une métaphore servant de synonymes aux vêtements (j'ai pas trouvé la bonne métaphore pour le moment).