Avoir une vie stylée

Modérateurs: animal, Léo

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By Stan
#130645 [quote]Ce qui serait plus positifs, ce serait un sujet "vos plus grands moments"

Messieurs, quel a été, avec le recul, le plus beau jour de votre vie ? Le plus intense sur le plan émotionnel, celui que vous pouvez caractériser comme étant la quintessence du bonheur ?

Comme de coutume lorsqu'on ouvre un topic, je m'y colle en premier.

Juillet 2008 ; j'ai 17 ans. Le Comité d'entreprise de ma mère me permet de choisir chaque année (entre 14 et 18 ans) un voyage à l'autre bout du monde pendant 3 semaines et pour un prix raisonnable. Cette année, ce sera l'Inde.

Au menu ? Il est expressément mentionné : Trek en Himalaya (tout au nord), suivis de quelques jours de train pour rejoindre le Kerala (extrême sud) pour profiter de la plage. La précision a son importance.

La première semaine terminée nous prenons le train à Delhi pour nous rendre donc dans le sud. Des souvenirs évidemment plein la tête ; fatigué physiquement mais également moralement tant la crapahute (jusqu'à 6000 mètres d'altitude) était intense. Tous — y compris moi — nous voyons désormais en train de siroter des cocktails sur les plages de l'océan indien.

Quelques heures de train plus tard, et alors que j'étais allongé dans ma couchette, les monos nous demandaient de préparer nos affaires sur-le-champ pour descendre au prochain arrêt. Nous n'avons aucune idée d'où nous sommes.

Panique générale. Nous sortons du train. Aussi nous demandaient-ils de former des groupes de 3, sans poser de question, et séduire un tuk-tuk pour nous rendre à une adresse qu'ils sont sensés connaître ; « Shanti Lodge ». Les premiers arrivés étant récompensés par un coup offert par les monos.

J'intègre le tuk-tuk accompagné de 3 amis, toujours dans l’étonnement général ; jusqu'à cet instant. On le voyait, imposant, élégant, fascinant. Le Taj Mahal se dévoilait au fur et à mesure que nous avancions sur le véhicule. Arrivés à l'adresse, nous nous douchons. Puis nous nous installons sur la terrasse de l'immeuble, accompagné d'une bonne boisson, et cette vue imprenable que nous ne quitterons pas des yeux des heures durant.

[img]http://sphotos-c.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc7/651_46750595177_3193_n.jpg[/img]

Quelques minutes plus tard, j’appelais ma mère — passionnée par l'Inde — pour lui dire où je me trouvais ; elle en a pleuré.

Avec le recul, je crois que c'est le moment le plus intense de toute ma vie, où se mêlait surprise, émotion, paisibilité, naïveté aussi. Je payerais cher pour revivre ce moment.
By James ex S
#130663 Belle idée de topic.

C'est plus une période de ma vie qu'un jour en particulier.


Je venais de terminer ma maturité fédérale et j'entamais une année sabbatique que je savais d'avance riche en expériences.

J'avais voyagé pendant un mois sac au dos en Europe de l'est, j'avais terminé mon service militaire et je rentrais d'un mois entre les Etats-Unis et le Canada. Tout s'était enchaîné si vite.

Un matin assis à ma table en train de déjeuner, je me suis rendu compte que j'étais dorénavant j'étais seul responsable de ma vie. Plus d'obligation d'aller en cours, plus personne pour me mettre un coup de pied au cul pour que je me bouge.
Je me suis alors demandé ce que j'avais toujours voulu faire: partir à l'autre bout du monde seul, sac au dos. Tout s'est enchaîné très vite du moment que j'avais pris la décision: billet d'avion, visite médicale, vaccins, préparation de mon sac, une bonne trousse de secours et je m'envolais pour un mois et demi seul sur les routes d'Indonésie.

Ce voyage a été le plus dur mais surtout le plus beau et le plus enrichissant de ma vie. Seul avec quelques notions de Bahasa Indonésia, la langue nationale, dans un pays ou dès qu'on sort de Bali on ne parle pas un mot d'anglais, seul avec pour seul équipement ce que j'avais dans mon sac, mes chaussures de marche et mon sourire.
J'ai découvert tellement de chose et je me rappelle de ce sentiment de liberté totale qui m'habitait. Se lever le matin et avoir comme seul but d'aller à la rencontre de nouvelles personnes, d'une nouvelle culture ça rend fondamentalement heureux.

C'est à mon retour, en relisant mon carnet de bord, que je me suis rendu compte que ce voyage m'avait permis de faire le point sur ma vie, de prendre du recul sur mon passé, mon éducation, mes relations mais surtout de savoir dans quelle direction je voulais me diriger, qu'est ce que je voulais faire de ma vie. Entre les premières lignes de mon carnet et les mots de fin presque 60 pages plus loin j'avais tellement changé en un peu plus d'un mois.
Une chose est sur j'étais heureux, fondamentalement heureux et c'est tout ce qui comptait.

Je m'efforce d'ailleurs d'essayer de retrouver (ou du moins de me rapprocher au maximum) de l'état d'esprit dans lequel j'étais pendant ce voyage. Une vie faite de chose simple, de belles rencontres et de plaisirs simples.

C'est aussi pendant ce voyage que je me suis rendu compte de quelque chose de fondamental. Une citation du livre "voyage au bout de la solitude" (into the wild) de Jon Krakauer résume cela à merveille:

[quote]Happiness only real when shared
Christopher McCandless
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By animal
#130698 L'été dernier, Kyoto, Japon. Il faisait une chaleur accablante, nous avions marché toute la journée à visiter la ville et les temples, et ma copine insistait pour en voir un à tout prix, décrit dans le guide comme "à ne pas rater". Rajoutez une tonne de matériel photo sur mon dos, nous sommes en fin de journée, vous aurez une idée de mon envie de marcher à ce moment là.

Le bus nous dépose à notre arrêt, et là, surprise, une côte longue et horriblement pentue, tellement qu'il a fallu qu'elle me sorte ses yeux de biche "tu peux pas me refuser ça" pour que j'accepte d'avancer.

Dix minutes d'ascension plus tard, on se retrouve face au Kiyomizu, un temple magnifique dans les hauteurs de la ville, entouré d'une forêt superbe qu'on peut visiter, et avec une vue époustouflante sur la ville. J'en suis resté tout con, et j'ai arrêté de râler pour tout le reste du voyage tellement c'était beau. J'ai adoré tout ce voyage, mais si je n'en retiens qu'un moment, ça sera celui-là.

[img]http://www.superbwallpapers.com/wallpapers/world/kiyomizu-dera-8782-1024x600.jpg[/img]
[size=50]La photo n'est pas de moi, mais j'ai la flemme de l'uploader sur Imageshack...[/size]
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By Romain
#130711 Trois ans que je rêvais d'aller au Japon. J'ai pris mon visa de travail à l'ambassade.
J'ai fait ma valise. Il n'y a rien que je préfère au monde que de faire ma valise. Je sélectionne tout et n'importe quoi en disant à mes vêtements qu'il vont avoir la chance de voyager sur mon dos ou dans mon trolley. Je pose toujours ma valise au pied de mon lit, comme un rituel, qui me tient chaud quand je dors en m'imaginant le lendemain à Roissy, aéroport que je tiens en haute place dans mon coeur à l'inverse de tous les autres voyageurs.
Quand j'y arrive le lendemain, les odeurs de kérosène frais qui transitent par les tuyaux sur le tarmac appellent mes narines de bon matin. J'adore cette odeur, ronde et suave, qui me rappelle que je vais prendre l'avion, que dans quelques heures seulement, je serai à l'autre bout du monde grâce à elle.
J'aime le terminal 1, que je connais comme ma poche. Une vraie maison, où l'on ne reste jamais, c'est juste une maison qu'on quitte quoi qu'il arrive. Mais on peut y manger, y dormir, y rencontrer des personnes du monde entier. Les odeurs s'y mélangent et me rappellent que je dois donner mes bagages au comptoir d'enregistrement.
Destination finale Tokyo, par Copenhague.


Plus tard, je regarde le tarmac parisien une dernière fois. Je quitte la France. Ce n'est pas un voyage ordinaire. Je ne dois pas rentrer cette fois ci. Une douce sensation de délivrance mélangée à une vraie angoisse de ne pas savoir où exactement et dans quoi j'allais atterrir. Le Japon, je n'y avais jamais mis les pieds. Je ne savais rien encore de ce pays. Je savais que tout y était différent, qu'on ne faisait pas les mêmes choses de la même manière, et que surtout, je ne parlais pas un traître mot ou presque. A cette époque.

A Copenhague, j'ai attendu comme tous les fumeurs le font. Il est facile de distinguer un fumeur qui sort de l'avion d'un fumeur qui va prendre l'avion. Le premier aspire son manque avec délicatesse et patience. Le second avale son angoisse de ne pas pouvoir en rallumer une autre avant dix bonnes heures au moins en tirant sur la cigarette comme un trait une vache.
J'étais de ces derniers, pas parce que j'avais peur de l'avion -je ne me sens jamais plus en sécurité que dans un avion- mais parce que j'avais onze heures de vol, et deux heures entre la douane et les bagages à récupérer.

Le vol n'a donc été qu'un formalité.
Jusqu'à ce que j'aperçoive les côtes japonaises. Une photo sans intérêt. Une photo qui n'engage que ma délivrance à moi, délivrance d'avoir enfin fait quelque chose que je voulais depuis de longs mois, auquel je pensais tous les jours sans relâche.
Une photo que je regarde toujours de la même manière. Avec une mélancolie, ce moment ou je suis content d'être triste.
Le Japon. Niigata. Un port ou que sais je encore, c'est sans intérêt.
Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, j'ai vu le Japon, de haut, et je ne vois jamais mieux que d'en haut, comme un aigle qui surplombe son territoire, je scrute et analyse chaque parcelle jusqu'à ce que notre A340 désactive les reverses.

[url=http://www.casimages.com/img.php?i=130118125541166051.jpg][img]http://nsa30.casimages.com/img/2013/01/18/130118125541166051.jpg[/img][/url]
[url]http://www.youtube.com/watch?v=cbCdLUSIqL0[/url]
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By ornitorink
#131780 Été 2010 il y a 3 ans. J’étais parti avec deux amis et ma copine de l’époque pour un roadtrip dans les pays scandinaves. Après avoir enchaîné près de 6/7 heures de conduite, vers minuit, je laisse le volant à un de mes amis. Un peu avant la frontière avec la Norvège. Il pleut et un épais brouillard enveloppe la route. Je m’installe sur la banquette arrière avec ma copine pour dormir un peu. Je m'endors comme une massse et je serais finalement réveillé plusieurs heures plus tard par un rayon de soleil qui traverse la vitre de la voiture. Surpris je relève un peu la tête, et la un spectacle magnifique s’offre à moi : nous sommes juste à coté d’un de ces magnifiques Fjord norvégiens, éclairé par un magnifique soleil, mes amis avait conduit toute la nuit (bien qu’en été la nuit est plutôt courte la bas) sans nous réveiller. Ma copine dort toujours sur mon épaule, je ne la réveille pas tout de suite et profite seul de cette vision grandiose dont je me souviendrais toujours.

[img]http://2.bp.blogspot.com/-IwKQt_KWa2w/TuMqsGQstoI/AAAAAAAACHQ/qyhOVW750sc/s1600/Fjord-norway.jpg[/img]

A titre personnel si vous souhaitez voyager en Europe je conseille vivement d’aller passer vos vacances d’été dans les pays scandinaves si vous n'y êtes jamais allé, au lieu d’aller s’entasser dans le sud comme la majorité des gens le font. Les gens y sont beaucoup pus agréables, et l’environnement à coup sur dépaysant.
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By Vala
#131784 Il n'est pas toujours nécessaire de partir loin pour être dépaysé.

Un dimanche de janvier, la Savoie. Le ciel est d'un bleu-gris pur. Un ami de ma copine nous héberge chez sa mère. Un type incroyable qui a suivi ses rêves, voyagé aux quatre coins de la planète et gardé son cœur d'enfant. La veille au soir, il nous avait emmené à Annecy pour une promenade mémorable.

L'après-midi, nous décidons d'aller crapahuter un peu dans les montagnes en compagnie d'autres de ses amis et membres de sa famille. Nous roulons sur des routes en lacets, entre des prés verdoyants parsemés de chevaux nerveux, de vaches paisibles et d'accueillants chalets. Enfin nous arrivons près d'un sommet (si un jour j'y retourne, je partirai à pied)... Nous parcourons quelques centaines de mètres à travers des bois pentus, pour arriver dans une clairière au bord d'une falaise, une clairière sauvage où l'on avait fait un feu.

Je m'approche de l'escarpement. Et là, quelle n'est pas ma surprise de découvrir le spectacle qui s'offre à mes yeux! Le lac du Bourget. Une vue majestueuse, mystique, magique qui me donne aussitôt des frissons. Comme un riche et puissant accord visuel. Des rayons d'un soleil d'hiver percent les nuages pour se poser sur l'abbaye de Hautecombe, sépulture des rois de Sardaigne, en face de nous. J'ai le sentiment de vivre un moment unique, en un endroit unique où convergent l'histoire des hommes, de la nature, et la mienne.

J'ai été tellement surpris que je n'ai même pas pensé à prendre de photo, et en fouillant un peu sur Internet je n'ai trouvé que celle-là qui permette à peine d'imaginer la vision, dans l'autre sens.
[img]http://www.legrandbornand.com/images/info_pages/hautecombe-mluchessi-55.jpg[/img]

J'ai appris trois choses ce jour là. Ou plutôt, je les ai mesurées à la lumière de l'expérience des sens.

Les choses les plus belles sont gratuites.
Les choses les plus belles sont aussi les plus simples.
Les choses les plus belles, enfin, arrivent lorsque l'on ne les attend pas...
By Laureline
#131796 Vous me donnez envie de voyager, tellement envie de découvrir le Japon aussi...

De mon côté, l'un des moments les plus forts que j'ai vécu jusqu'alors s'est passé dans les Alpes aussi, il y a maintenant un peu plus de deux ans. Je caressais depuis longtemps un rêve, tenter l'ascension du Mont Blanc.

Je suis partie avec un groupe et un guide, étant presque novice en alpinisme (j'en avais fait une fois déjà vers mes 20 ans). Après quelques jours d'acclimatation au-delà des 3 000 mètres, nous avons emprunté un jour de juillet l'itinéraire classique, par Tête Rousse et le Refuge du Goûter. L'ascension était prévue sur deux à trois jours, afin de pouvoir s'adapter aux conditions météo.

Elle a démarré par un premier jour difficile à monter dans la pierraille, avec quelques bouquetins pour nous tenir compagnie, puis une nuit au refuge de Tête Rousse (3 200 mètres), à l'accès gardé par un népalais comme de nombreux hébergements alpins. Le lendemain, d'autres guides arrivent en renfort (un pour deux personnes maximum). J'étais assez juste au niveau physique, et pour compenser notre guide décide de me faire partir un peu plus tôt pour le second refuge. Dans la matinée, nous nous engageons donc dans la partie la plus dangereuse de l'itinéraire, le couloir du Goûter, connu pour ses chutes (de pierres et d'alpinistes). Rien à signaler, mais ça monte rude. Arrivée vers 12h au refuge du Goûter (3800 mètres), où nous déjeunons du repas classique : pâtes à l'eau, avec un peu de gruyère râpé quand même parce que bon, faut pas déconner quand même. :-)

Après le repas, je me sens en forme, mais n'ai aucune idée de combien de temps je vais pouvoir tenir. Mon guide me propose d'y aller à mon rythme, et nous nous fixons un objectif un peu plus raisonnable : atteindre les 4000 mètres. Débute alors la partie enneigée de l'itinéraire. Il fait grand jour, et la plupart des alpinistes partant de nuit depuis le goûter, il y a très peu de monde sur l'itinéraire. Nous nous encordons à deux, le guide et moi, puis nous montons peu à peu le dôme du Goûter. Après cette première partie, nous arrivons dans une petite plaine relativement dégagée, dans laquelle on aperçoit la cabane Vallot : [img]http://img18.imageshack.us/img18/3138/20100717alpes0154.jpg[/img]

Dans la neige, j'arrive à trouver un rythme plus régulier que dans les rochers. Jamais je n'ai été aussi près de mes sensations, je sens exactement quand m'arrêter, quand reprendre un peu de sucre, quand boire. Le guide m'aide énormément, il s'adapte à moi et je n'ai qu'à suivre sa trace pour garder une allure douce mais constante.

Comme il voit que je continue de suivre, nous continuons à monter, peu à peu. Nous dépassons la cabane, dernier refuge sommaire avant les sommets. L'itinéraire se fait ensuite plus vertigineux alors que nous atteignons l'arrête des Bosses, qui porte bien son nom. Je ne pense à rien d'autre qu'à mettre un pied devant l'autre et à contrôler mon souffle. On continue, encore et encore...
Et à un moment, nous croisons une cordée sur le chemin du retour, qui nous dit que ce n'est plus très loin. C'est dur, j'avance au mental depuis un certain temps déjà, mais nous continuons. Enfin, à un moment, mon guide se retourne et me dit que le sommet n'est plus qu'à 200 mètres.

A cet instant seulement, j'ai compris que j'allais y arriver. Les larmes me sont montées aux yeux, et la joie au cœur. Je m'étais préparée toute la matinée à y renoncer, et là, le sommet que je ne croyais pas fouler était à ma portée...
Un peu après, nous y sommes arrivés. Il était 17h passées. Au sommet, il n'y avait que nous, personne devant ni autour, juste leurs traces sur le sol foulé. Quelques nuages, beaucoup de vent, la neige et un rayon de soleil pour m'accueillir, là, à 4 817 mètres, aux côtés des nuages.

[img]http://img585.imageshack.us/img585/7072/20100717alpes0159.jpg[/img]

La descente a été épuisante. De retour au refuge, je n'arrivais même plus à défaire mes chaussures, mes compagnons du groupe ont du m'y aider. Je suis partie me coucher sans même manger. Mais je n'ai jamais ressenti un sentiment de plénitude aussi fort que ce jour-là.
Le lendemain, après la joie j'ai expérimenté la peur. Le couloir s'est montré plus capricieux qu'à l'aller. On ne fait pas les malins quand on entend une avalanche de pierres au dessus de soi, qu'on voit des rocs rebondir et passer tout près de la tête d'un compagnon de cordée, puis que la cordée précédant la sienne chute de plusieurs mètres en traversant ce petit mais traître passage (heureusement qu'ils s'étaient attachés au câble...). Les risques sont là mais la contrepartie est telle...

Depuis, j'ai refait de l'alpinisme, dans des endroits moins connus mais toujours dans les Alpes. Et si l'effort reste dur, l’émerveillement est toujours là.
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By Dje
#131800 Tu postes ce message alors que je suis en plein milieu de mes préparatifs pour mon Mont Blanc de cet été.
J'ai quelques questions à te poser.
By Masca
#131809 Vala, je connais bien ce lac et cette abbaye pour y avoir déjà fait un festival d'une semaine. C'est réellement un lieu majestueux et calme, avec ses petites criques cachées... J'ai adoré, et recommande à quiconque d'y aller.

Voici deux photos que j'y ai prises et publiées sur ma page qui rende un peu mieux l'esprit :

vue de l'abbaye de côté et de nuit : https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/ ... 8447_o.jpg

et un panorama depuis le même promontoire : https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/ ... 1587_o.jpg
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By Stan
#131810 [quote]A cet instant seulement, j'ai compris que j'allais y arriver. Les larmes me sont montées aux yeux, et la joie au cœur. Je m'étais préparée toute la matinée à y renoncer, et là, le sommet que je ne croyais pas fouler était à ma portée...
Un peu après, nous y sommes arrivés. Il était 17h passées. Au sommet, il n'y avait que nous, personne devant ni autour, juste leurs traces sur le sol foulé. Quelques nuages, beaucoup de vent, la neige et un rayon de soleil pour m'accueillir, là, à 4 817 mètres, aux côtés des nuages.

Ça m'a touché de lire ça, j'ai vécu à peu près la même chose lors de mon trek en Himalaya. Après 4 jours de crapahute, sans douche et nourrit presque exclusivement au riz, le 5ème n'était dédié qu'aux volontaires, pour atteindre 6000m d'altitude. Heureusement que ce jour-là je ne me suis pas écouté moi et ma fatigue pour me bouger, je crois que je l'aurais amèrement regretté aujourd'hui.

[img]http://sphotos-d.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash4/1962_46744590177_7817_n.jpg[/img]
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By kakorin
#131813 C'est amusant, car sans que ce topic y fasse allusion, la plupart des moments réfèrent à un souvenir de voyage, on ne le dira jamais assez, mais les voyages forment la jeunesse, et même plus encore!

J'ai 24 ans, et je viens de partir travailler en Chine pour plusieurs mois, c'est le troisième continent sur lequel j'habite, et pour avoir beaucoup voyagé, quelles que soient les difficultés rencontrées on ne retient que les plus beaux moments une fois le périple achevé.