- Lun Déc 31, 2012 4:17 pm
#129867
Effectivement wu-wei, de commercial à particulier le rapport de force est effectivement différent. Je parlais surtout du niveau corporate 
Il y a 4 grands types d'acheteurs et un 5eme qui n'en n'est pas un parce qu'il a d'abord une problématique à résoudre [url]avant[/url] de pouvoir passer à l'acte d'achat : le challenger.
Le challenger bascule une fois son problème résolu dans une des quatre catégories de profils d'acheteurs.
On peut complètement faire un parallèle entre séduction et business parce qu'un truc qui m'étonne toujours c'est qu'en séduction, presque personne ne se demande ce dont l'autre, en face, l'interlocuteur a besoin. Et je ne parle pas de désir ou d'envie, je parle bien de besoin.
Et le premier tri en séduction, c'est de savoir si on peut répondre à ce besoin ou non.
Un exemple : discerner qui est disponible et qui ne l'est pas qui évite de perdre pas mal de temps et de se prendre un max de râteaux.
En fonction du profil, on tient le discours avec des mots et un argumentaire ainsi qu'un comportement adapté.
Il y a des gens avec il faut être très direct, d'autres qu'il faut cadrer en permanence, d'autres qu'il faut rassurer et prendre en charge, d'autres qu'il faut faire rêver.
Pour prendre des termes de séduction, il faut calibrer son comportement au comportement qui domine chez son interlocuteur.
Beaucoup pensent que le calibrage est juste une question de dosage, de quantité.
En fait, non, la calibration est aussi l'adaptation de son attitude par rapport aux attentes et aux préoccupations de l'interlocuteur.
Voilà, une petite pensée en passant dans ce sujet parce que j'ai souvent le sentiment que les mecs croient que les attentes des femmes coïncident forcément avec ce qu'ils sont ou leur discours. Ce qui est totalement faux, bien évidemment. et quand on part avec une lecture erronée de l'énoncé, on répond forcément à côté en hors-sujet.
