- Dim Oct 14, 2007 10:39 pm
#20012
[size=150]Paris, 1997.[/size]
Voyager dans le temps étant un rêve inaccessible, évadons nous un instant 10 ans en arrière, avec la suite (et la fin) de mon HS, avec ce que l’on pourrait appeler ici la
Collection Retro ; panels de quelques mobiles qui ont véritablement marqué leur époque.
Nous sommes donc en 1997, l’ère des téléphones-dinosaures est en train de s’éteindre, et la course à la modernité et à l’équipement est en marche. Cette année là -n’y voyez pas là un plagiat-, c’est un peu le virage à 180 degrés de l’histoire du mobile : celle ou le téléphone n’est plus réservé aux hommes d’affaires et ou le prix de la minute se voit soudainement divisé par 3. En un mot, une époque ou il y reste encore en France plus de 30 millions de gens qui n’ont pas encore dans leur poches l’outil de communication qui deviendra 10 ans plus tard une nécessité pour tous...
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Mais pour que ces poches puissent accueillir facilement un téléphone sans que celle-ci soient déformées, il fallait concevoir ici des mobiles au format plus que réduit. Chose encore inconnue à l’époque, car le seul constructeur ayant eu l’audace de se lancer dans la miniaturisation était France Télécom Mobiles, avec le Bi-Bop, et la carrière qu’on lui connait.
(Le Bi-Bop ne séduit guère, directement lié au fait qu’il faille se rendre sous un poteau pour téléphoner. Autant dire qu’il fallait être motivé pour passer un appel urgent. NDLR.)
Mais qu’à cela ne tienne, s’était sans compter sur les ingénieurs, et leur idées novatrices renforcées de quelques milliards de $$ pour leur recherches. Nous sommes encore très loin de la 3G et la visio, et jusqu’alors les fonctions les plus avancées des téléphones -qui n’émettent que sur une seule bande hertzienne (900 mhz)- se résument à leur palettes de plus de 3 sonneries. Apparaissent à ce moment une poignée de mobiles légers et stylés, qui tirent leurs épingles du jeu, à l’instar des mobiles haut de gamme d’aujourd’hui. Souvenirs, souvenirs...
[size=150]Motorola Startac[/size]
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Un top de l’époque. Rien que son nom claquait. Pas franchement intuitif, pas franchement autonome, ni franchement solide, son design assez novateur ne le faisait toutefois pas passer inaperçu : en effet il suffisait simplement de le sortir et de l’ouvrir pour déclencher l’émeute (modérée) autour de vous. Fonction terrible du moment : il était équipé d’un vibreur intégré, s’il vous plaît. Allez, avouez : on en à tous voulu un à un moment donné…
[size=150]Ericsson 768/788[/size]
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En ce temps là, Ericsson avait encore une santé financière de premier ordre, ce qui le plaçait 2e constructeur mondial. Premier mini-modèle par rapport à ses grands frères, le 768 avait aussi des mini-fonctions : écran 1 ligne, batterie 20h, pas de vibreur ni de clapet actif. Il était cependant assez mignonnet, dans certaines couleurs, mais il devint en quelques temps le téléphone d’un certain type de clientèle : ceux qui voulaient flamber avec un petit téléphone sans trop de moyens. En effet, le 768 est devenu trop vite accessible de tous.
[size=150]Sony Z1[/size]
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Du costaud, ce mobile. Véritable petit pavé de 200g, le Z1 offrait des fonctionnalités et des performances intéressantes : une bonne autonomie -2 jours en veille-, un format relativement réduit malgré son poids, un flip actif d’anthologie et un menu déroulant (une première à l’époque) très intuitif. Mais cela ne s’arrête pas là : rajoutez au catalogue un mémo vocal de 20 secondes, un agenda intégré et une calculette, et vous obtenez un best-seller qui sera convoité par beaucoup d’amateurs de nouvelles technologies.
[size=150]Nokia 8810/8850[/size]
[img]http://www.familoo.com/familoo/RepFiles/9597132865/N8810.jpg[/img].[img]http://www.familoo.com/familoo/RepFiles/9597132865/N8850.jpg[/img]
8810 : La Rolls des mobiles il y à 10 ans. En avoir un était un signe extérieur de richesse : tout de chrome vêtu, une batterie lithium, un port infrarouge et un clapet actif coulissant qui masquait habilement les touches une fois refermé… Il n’y à pas photo, c’était quand même la classe. Bémol, une fiabilité plutôt discutable. Du coup, un bon nombre de 8810 connaissant les joies du retour SAV pour des problèmes logiciels. Son remplaçant, le plus moderne 8850, corrigera le tir, avec des fonctions encore plus avancées, et une esthétique préservée, dépourvue de vulgarité.
La technologie de communication à beaucoup évolué depuis une quinzaine d'années, mais curieusement, nous la vivons différement au grés des époques. Je ne me souviens pas forcément de mes 2-3 derniers téléphones, mais en revanche, les modèles énoncés plus haut on vraiment à mon sens marqués au fer rouge le monde du mobile. Il faut dire qu'il y à 10 ans, le choix était aussi beaucoup plus restreint...
Je regarde autour de moi: sur mon calendrier il est bien marqué 2007. C'est bon, je suis arrivé, et referme donc ici ma parenthèse.