Les films que vous avez vus, à travers le filtre de la séduction, du lifestyle, et du look

Modérateurs: animal, Léo

By jazzitup_
#175606 [quote] Pour John Williams, à 83 ans, je ne suis pas étonné que sa composition soit moins percutante

Merci de le rappeler, on a l'impression qu'un type comme lui est éternel.
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By la mouche
#175607 Faut tout de même pas s'étonner. Disney, depuis ses difficultés économiques des années 2000 a renoué avec le succès en suivant une recette très simple:
1) scénarios respectant un plan très précis et minuté: il doit à chaque fois y avoir un évènement tragique à 10:10, à 15:17... C'est particulièrement visible avec les dessins animés.
2) Grande qualité visuelle
3) Personnages archétypaux
4) proéminence de la musique/chanson
5) intégration massive de stars

Pas étonnant qu'un film tourné dans ces conditions perde un peu le suc qu'avait les premiers épisodes de la série.
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By Orphée
#175608 Pour les personnages archétypaux, je n'ai pas spécialement eu cette sensation. En tout cas, Kylo Ren l'est bien moins que Dark Vador ou Dark Maul, je trouve.
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By animal
#175611 Pour les incohérences de scénario, une théorie court sur Internet qui rend le tout bien plus logique. Pas envie de spoiler ceux qui ne l'ont pas vu, je vous laisse chercher sur google.
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By Galt
#175615 [quote="jazzitup_"]
Symptôme le plus flagrant: le manque d'inspiration manifeste de John Williams, qui pond d'habitude quelques thèmes mémorables à chaque film.

A signaler un hommage appuyé à Holst
[...]

Pour l'anecdote, à l'origine de Star Wars, quand George Lucas avait demandé à John Williams de faire la BO, celui ci avait répondu que cela existait déjà et que Mars de la symphonie des planètes suffisait largement. Lucas n'a rien voulu savoir...

Mais effectivement, Une fois qu'on a entendu la symphonie des planètes (écrite en 1914, ca fait plus d'un siècle!) on a l'impresssion qu'une très grosse partie des BOs de films de SF/guerre en sont repompées. C'est très vrai sur Star Wars, ca l'est aussi par exemple sur Gladiator (Hans Zimmer)...
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By Stéphane
#175634 [quote]Incohérences, personnages et scénario sans profondeur, méchant grotesque et à la limite du pathétique, je pourrais dérouler les critiques sur des heures mais j'en serai venu à spoiler. Il suffit de voir les critiques 0 étoiles sur allociné pour voir exactement ce que je pense.
Hérésie de critique la série mythique de tous les geeks du monde entier, mais si ce film ne s'appelait pas StarWars, ce serait un minable nanar de série B.

Mais comme il perpétue la "légende" (sic), il rapporte 1 milliard de dollars en 1 mois.
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By Rafaël
#175635 SPOIL

[quote="Anthony"]Mais le 7 a cette particularité SPOIL de reprendre 80% du scénario du 4.

Tu peux monter jusqu'à 90%, les 10% restants, c'est yoda.
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By Orphée
#175636 Bwof, SW7 n'est ni un nanar, ni une série B. C'est un blockbuster de bonne facture avec un chouette travail artistique, et un bon volet de SW. Pas exempt de défauts, certes.
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By Yannick
#175637 [quote="Rafaël"]SPOIL

[quote="Anthony"]Mais le 7 a cette particularité SPOIL de reprendre 80% du scénario du 4.

Tu peux monter jusqu'à 90%, les 10% restants, c'est yoda.
Même impression, c'est du réchauffé insipide.
Et dire que des connaissances fan de la série trouvent le moyen de dire qu'ils ont adoré... :roll:
By Synchronn
#175638 [quote="Orphée"]Bwof, SW7 n'est ni un nanar, ni une série B. C'est un blockbuster de bonne facture avec un chouette travail artistique, et un bon volet de SW. Pas exempt de défauts, certes.
L'engouement autour de cette saga accentue les critiques, des fans comme des gens comme moi qui ne comprend (mais tu me mets devant un rocky et je retombe en enfance donc je peux imaginer l'effet SW).
Ce qui est étonnant, c'est qu'en retournant dans mon passé, les fans de SW étaient perceptibles à des kilomètres dans la cour de récréation du collège...(tu voyais le plus gros looser et tu savais qu'il adorait SW) aujourd'hui la culture geek, des cosplay, des informaticiens, des je ne sais quoi, ne se cache plus et certains en sont fiers mais "c'est tout sauf cool" :mrgreen:
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By Stéphane
#175646 [quote]Ce qui est étonnant, c'est qu'en retournant dans mon passé, les fans de SW étaient perceptibles à des kilomètres dans la cour de récréation du collège...(tu voyais le plus gros looser et tu savais qu'il adorait SW)
+1
By Anthony
#175649 [quote="Yannick"]Même impression, c'est du réchauffé insipide.
Dès l'intro avec les lettres qui défilent, on voit que le contexte politique a été écrit sur un coin de table en quelques minutes. SW n'a de toutes façons jamais été un modèle de complexité scénaristique mais il y a eu de belles tentatives d'élaborations et de calculs dans la prélogie.
L'Episode 4, le 1er SW sorti, n'était par contre qu'une ligne droite niveau scénar, une sorte de Mario Bros NES du space opera. Mais bon, nostalgie, 1977, film qui dénote à l'époque, tout ça, donc on pardonne. Pour le 7, avec tout l'univers et les personnages disponibles, Disney avait les moyens de créer un truc plus intelligent, subtil, comme l'a su faire en son temps le génial Asimov avec la série Fondation (...commencée en 1951 quand même).
Eh non :o c'est même tout l'inverse. C'est un vulgaire no-brainer enrobé de magnifiques effets spéciaux.
By Anthony
#175760 Je trouve qu'au fil du temps je deviens de plus en plus exigeant envers le cinéma. Je ne parle pas des techniques de réalisation, auxquelles je ne connais strictement rien, ni du jeu des acteurs, que je serais bien en peine d'égaler (euphémisme), mais du scénario dans son ensemble, et dans les détails. Il faut que tout soit impeccable, que tout s'emboîte comme papa dans maman. La moindre incohérence, la moindre facilité risquent de me gâcher le film.
Dernier exemple en date : Million Dollar Baby, oeuvre acclamée s'il en est.
L'ayant vu il y a quelques jours, et malgré un ensemble attachant et bien joué, j'ai sévèrement tiqué sur la vraisemblance de l'histoire. L'immersion s'en ressent fatalement, et donc l'appréciation. Dans cet exemple -sans spoiler- l'héroïne torche des combats de boxe pro en 5 secondes chrono (chose impossible), un personnage antagoniste fait des coups bas ahurissants, ou le tournant du film qui arrive dans des conditions rocambolesques.
Bref, il devient de plus en plus compliqué pour moi d'être enchanté par un film.
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By la mouche
#175781 [quote="Anthony"]Je trouve qu'au fil du temps je deviens de plus en plus exigeant envers le cinéma. Je ne parle pas des techniques de réalisation, auxquelles je ne connais strictement rien, ni du jeu des acteurs, que je serais bien en peine d'égaler (euphémisme), mais du scénario dans son ensemble, et dans les détails. Il faut que tout soit impeccable, que tout s'emboîte comme papa dans maman. La moindre incohérence, la moindre facilité risquent de me gâcher le film.
Pauvre de toi. La plupart des scénarios ne sont pas conçus pour s'emboîter logiquement, mais pour avoir une cohérence d'univers et un minimum de logique psychologique. A part quelques réalisateurs obsessionnels comme Fincher dans ses derniers films, tu peux trouver des soucis de logique partout. (regarde le site de l'odieux connard, il faut des critiques de films). Ca va te désespérer, tu vas être comme un mec qui essaie de comprendre Fpure avec des théorèmes.

Dans les années 60, on avait reproché à Kurosawa une incohérence: dans un de ses films, un jeune judoka atteignait l'Eveil en voyant éclore un lotus en pleine nuit. Tout le monde lui avait dit qu'aucune fleur n'éclot en pleine nuit, encore moins en faisant du bruit. Il avait répondu que ceux qui ne comprenait pas la poésie de cette fleur qui éclot, ne pourrait jamais saisir et comprendre ses films.