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By Ori
#68911 Peut-on vraiment changer ?

Cette question me trotte dans la tête depuis un long moment. Evidement, on pourrait déjà passer des heures à définir ce qui serait un réel changement chez quelqu’un.
Est-ce qu’un changement physique, perte de poids conséquente ou modification totale des habitudes vestimentaires par exemple, rentre dans cette catégorie ? Et qu’en est-il d’un changement d’habitude, quand celle-ci est profondément ancrée dans le quotidien, comme fumer ? Ou bien peut-on dire que quelqu’un change simplement lorsqu’il modifie un trait de son caractère ?

A force de réflexion, j’en suis arrivé à me dire qu’à la base de tout changement quel qu’il soit, sans pour autant le qualifier de majeur, il y a forcement un changement de caractère. Le gros mangeur ou le fumeur va changer sa volonté pour la rendre plus forte, tout comme le timide qui n’ose parler à personne et qui va s’ouvrir aux autres et s’affirmer.
Si je m’arrête à ces seules constatations, je pourrais dire qu’étant donné que je connais bon nombre de personnes ayant arrêté de fumer, ou ayant perdu 30kg, alors oui il serait possible de changer. Mais si je n’enlève rien au mérite que ces personnes ont pu avoir, ma question ne s’arrête pas là.

Est-il possible de changer en profondeur ? Sans renter dans la caricature mais pour bien comprendre, un peu à l’image du film Vilaine ou l’héroïne, naïve et docile, se métamorphose totalement pour affirmer un caractère finalement bien trempé.

Mon sentiment par rapport a cette interrogation a beaucoup évolué dans le temps, en fonction de ce que j’ai pu vivre et de qui j’ai pu rencontrer.
Plus jeune et jusqu’à la fin de l’adolescence, j’étais persuadé que, non seulement les gens pouvaient changer, mais qu’en plus ils allaient forcement changer (moi y compris). Je tenais cette assurance dans les rapports que j’avais avec les autres : retrouvez un ami qu’on n’avait pas vu depuis plusieurs années, et on pouvait être certain que la complicité d’antan ne serait plus là. Preuve en est que les caractères avaient changés.

Puis j’ai commencé à établir des liens plus solides avec certaines personnes, de sorte que même après de longues absences, nous nous retrouvions comme avant. J’en suis alors arrivé à cette conclusion : ce n’est pas que les gens changent, c’est simplement qu’ils évoluent.

Nous évoluons tous (ou presque…) en fonction de ce que l’on vit. Cela peut aller de l’expérience la plus anodine, jusqu’à une évolution plus spectaculaire. Que quelqu’un vous rentre dedans à ce croisement où vous ne respectez jamais la priorité à droite, et soyez sûr que vous la marquerez les prochaines fois. Que votre meilleur ami, en qui vous avez une confiance indicible, vous fasse cocu alors qu’il sait que vous êtes raide dingue de votre copine, et je doute que vous prêterez ce même niveau de confiance à quelqu’un par la suite. Tout ce que nous vivons nous fait évoluer !
La constatation que j’avais faite plus jeune venait simplement du fait que nous sommes plus prompte à évoluer étant jeune, car notre expérience est limitée, et nous en vivons très souvent de nouvelles.

Longtemps donc, je pensais tenir ma réponse : les gens évoluent, mais le fond de leur nature ne change pas. Quelqu’un de gentil le sera toujours, tout comme celui qui est infecte avec les autres, ou qui se laisse marcher sur les pieds etc. La fameuse maxime « chassez le naturel, il revient au galop » était mon leitmotive préféré.

Et puis… et puis il arrive parfois qu’on vive des événements qui remettent vraiment beaucoup de chose en cause, et qui nous mettent devant un constat sans appel, se traduisant souvent par une volonté, presque un souhait : je veux changer !

Pourquoi dans ce cas, une simple évolution ne nous suffit-elle plus ? Peut-être simplement parce que cette expérience particulière met en évidence que finalement, les choix qu’on a fait depuis si longtemps ne sont tout simplement pas les bons.
Quoi qu’il en soit, si une grande partie d’entre nous a pu ressentir cette impression un jour ou l’autre, peut on vraiment dire que tous ont pour autant changé ?

Je pense que seule une infime partie arrivera réellement à changer, les autres se contenteront d’évoluer. Certainement que tous entreprendront de quoi entamer une « nouvelle vie », mais très peu seront ceux qui auront la volonté suffisante d’aller jusqu’au bout de ce changement, et le faire perdurer dans le temps.

Voilà ma réponse aujourd’hui : oui il est possible de changer, mais au prix d’un tel niveau de volonté qu’il est très rare de voir quelqu’un y parvenir.

Je ne dis pas que ma réponse est la bonne, à vrai dire je n’en sais strictement rien, mais je l’ai construite autour de ce que j’ai vécu ces derniers temps. Comme beaucoup, j’ai vécu des choses qui m’ont remises en question, et ai vraiment voulu changé. Dans cette optique, j’ai entrepris de nombreuses expériences nouvelles, comme un séminaire avec Spike, ou un atelier relooking avec Antoine.
Malheureusement le naturel est vite revenu, comme je le disais plus haut, et j’ai failli sombrer à nouveau dans mes bonnes vieilles habitudes. Mais la volonté de changer est toujours là, alors je me suis remué, et chaque jour je me bas pour être dorénavant celui que je veux.
Peut-on vraiment changer ? pour être honnête je n’en sais rien, mais je l’espère car c’est ce que je me souhaite.


En posant ces lignes, me vient une nouvelle interrogation. Et si changer ne voulait pas tout simplement dire avoir de la volonté, ou savoir affirmer sa volonté ?
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By Ori
#69660 La rupture… en quoi est ce réellement difficile ? Pourquoi, alors qu’on croit finalement avoir acquis le détachement suffisant pour tourner la page, une simple photo de son ex avec son nouveau mec suffit à faire ressentir des choses qu’on pensait avoir dépassé ?

La jalousie ? Peu probable, car même si les sentiments ont été bien présents, il est clair que ce n’est plus le cas aujourd’hui.

La méchanceté ? On aurait bien préféré qu’elle en bave un moment avant de retrouver le sourire… possibilité un peu plus crédible, étant donné la souffrance qu’on a soit même pu ressentir. Mais ce n’est certainement pas la principale raison.

En fait, le problème est tout autre. Nous sommes dans une société qui compare les individus en permanence. Je ne compte plus le nombre de soirées ou les premières questions qui m’ont été demandées était mon travail, mes études, ou des choses du même genre. Pourquoi ces questions, si ce n’est pour jauger la valeur de votre interlocuteur par rapport à la vôtre ? Je ne dis pas que parfois ces questions sont posées par pure curiosité, mais rarement lorsque ce sont les premières choses qu’on vous demande.

Se faisant, on apprend à estimer sa propre valeur en se comparant aux autres, et également à travers le regard des autres. La recherche de validation en est certainement le résultat le plus fréquent.
Dans ce contexte, la photo du nouveau copain de votre ex vous met alors devant ce constat : elle a trouvé mieux, vous êtes rétrogradé aux yeux de celle qui vous a si bien connu … bref, vous perdez une place.

A force de réflexion, je me rends compte qu’en demandant à voir cette photo, en posant des questions sur ce que faisait cet homme, j’étais simplement en train d’établir une échelle de comparaison entre nous deux, pour savoir ce qu’il avait de mieux que moi… Réflexe stupide résultant d’un long apprentissage tel que décrit plus haut.

Est-il meilleur que moi ? Même s’il était possible de comparer objectivement la valeur de deux hommes, finalement je m’en moque royalement, car dorénavant, l’estime que j’ai de moi ne dépend que de mes actes, et non plus des autres.

Je me sens déjà mieux…
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By Ori
#69914 Quelques observations posées à la va-vite sur mon clavier alors que j'ai reçu une fille chez moi.

- Si ce site m'a fait ouvrir les yeux sur l'intérêt d'un relooking en ce qui me concerne, j'aurais du prêter la même attention aux articles qui parlent de relooking d'appart!! Être bien habillé et à l'aise dans ses vêtements est inestimable... et bien il en va de même pour son appartement!

- Comme pour la tenue, ce sont les petits détails qui peuvent faire la différence, un tableau, une lampe... Il faut de la personnalité. Par ailleurs, il sera plus facile de trouver des conversations et des "jeux" si ces détails se prêtent à ça.

- Un peu à l'image du point précédent, il faut avoir des choses chez soit qui permettent de "s'amuser", et de se rapprocher par la même occasion.

- Si Spike nous dit que chaque vêtement est adapté à une situation particulière, j'aurais tendance à dire que c'est également le cas pour chaque coin de chez soit. On ne la fait pas attendre le repas à table par exemple!

- Ne pas négliger la vaisselle, non, ne pas la négliger...

- Pour finir, je comprends mieux pourquoi il nous est vivement conseillé ici de ne pas faire à manger, du moins pour les premiers rendez-vous... J'ai vraiment eu l'impression d'avoir deux mains gauche, et les allez-retour à la cuisine n'aident en rien, pour sûr!
By touco
#69929 oui oui et oui pour ce qui est de "penser" son appartement.
Je pense qu'il est important d'utiliser des couleurs chaudes. J'ai une deco noir et blanc + métal, appréciée de tous mes amis, et de moi-même, mais je pense que c'est un peu intimidant lorsque j'emmène une fille. C'est trop froid, industriel.
Prochaine deco, je pense utiliser plus les marrons / chocolat, avec des touches de violet, et plutôt du bois. Mais n'allons pas trop vite en besogne, je n'en suis qu'a visiter des apparts.

Pour se rapprocher, on peut utiliser une wii, ou bien guitar hero ou concurrent.
Ou encore des gâteaux apéritifs, avec un petit verre de quelque chose de doux. Muscat par exemple. Et le mieux est encore que la fille soit avec toi en cuisine, et tu travailles tout en discutant.
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By Ori
#70708 Une constatation :
Une fille qui essaie de me séduire de manière exagérée m'attire moins qu'une fille qui agit plus subtilement.

Une observation :
Je n'ai jamais autant séduit que lorsque je ne cherche pas à séduire à tout prix.


Ce n'est pas en soit une révélation, mais ce qu'il y a d'intéressant, c'est que si j'avais analysé plus tôt ce qui m'attire ou non chez une fille, peut être aurais-je pu comprendre plus tôt comment agir pour séduire...
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By Ori
#111217 Plus de deux ans déjà.

Deux ans que j'ai découvert ce site, commencé à répandre ces réflexions naissantes à la vue de tous, et aux cours desquelles je me suis juré plusieurs fois de ne jamais le refaire (et réussi... jusqu'à maintenant).

Entre temps que s'est-il passé? Deux séminaires dont l'un incluant une masterclass (pour le moins douloureuse je dois avouer), qui m'ont fait mûrir plus que 20 années d'éducations parentales, un relooking que je qualifierais de mais-pourquoi-je-ne-l-ai-pas-fait-avantesque ... et? et quoi ensuite?

Et bien un soupçon de réflexion. Finalement voilà ce que tout cela m'aura apporté. Alors effectivement ce n'est pas apparu d'un coup, comme peut être certaines âmes en mal de témoignages auraient pu le lire dans mes posts précédents, dont la niaiserie purulente n'aura eu probablement d'égale que l'absence quasi-complète d'intelligence. Mais comme le jardinier conscient que sous la couche de fumier pousse une plante solide (c'était mon mode philosophe, par contre j'ai tout donné sur cette phrase, la suite sera bien plus au raz des pâquerettes), je commence à constater seulement maintenant le chemin parcouru.

Tout ça pour ça pourrait-on dire. Et bien oui, tout ça pour ça. Mais partir de zéro est vraiment difficile : on a beau multiplier ses connaissances, le résultat et toujours le même (mince, je croyais avoir définitivement quitté le mode philosophique). Tout ce que j'aurais lu et vécu grâce à ce site aura finalement constitué la petite mise initiale qui m'aura permis au final... d'être capable de miser plus, tout simplement.

Mais c'est déjà tellement comparé à ce dont j'aurais été capable avant. Pourquoi je suis revenu sur ce forum aujourd'hui? A vrai dire je n'ai pas conscience de l'exact raison.
Depuis mes premiers messages, mon existence a bien changé. Je me sens vraiment une personnalité bien plus affirmée (bien que je ne sois jamais à l'écart du trop ou trop peu, difficile de faire sa trace comme dirait Bob le fan de ski hors piste), mon style vestimentaire me ressemble un peu plus, ma vie amoureuse n'a pas vraiment de problème... mais.

Mais régulièrement je passe sur spikeséduction. Comme pour me rappeler en trame de fond le chemin parcouru, comme pour me souvenir qu'il ne faut jamais arrêter d'évoluer.

En réalité, je suis tombé ce soir sur le reportage de OTVQTV. D'habitude je ne regarde jamais les vidéos. Puis comme à chaque fois que j'ai été auditeur d'un exposé de Spike, au bout de quelques minutes j'ai été captivé. J'ai alors ressorti mes vieilles notes de séminaire, que j'ai pris il y a deux ans, notamment sur "changer de vie".

Nous avions eu un exercice ce soir là, écrire ce que nous voulions avoir, être et faire, puis indiquer le coût de ces actions et également le délai escompté. Certes j'étais probablement à la ramasse sur le délais, mais j'étais venu à bout de cette checklist.

Ça peut paraître dérisoire aujourd'hui de voir quelqu'un écrire qu'il est finalement parvenu à faire ce qu'il avait écrit sur un bout de papier, mais il faut bien comprendre qu'à l'époque, ces quelques mots représentaient un OBJECTIF DE VIE!!! (futile je l'accorde, mais tout de même). Mais finalement, plus qu'un but atteint, je me rends compte que je commence à réfléchir.

Donner à manger à quelqu'un d'affamé, vous le sauvez pour un jour, apprenez lui à pêcher et vous le sauvez pour la vie (ah mais promis la philosophie c'était la dernière fois pour moi). Ce site m'aura peut être appris à pêcher en fait.
Je crois que je sais pourquoi je suis revenu écrire ce témoignage : la vie reprend vite le dessus, on se laisse rapidement embarqué dans un "bonheur qui nous satisfait mais pour combien de temps?". Il ne faut pas avoir peur du changement, dès l'instant ou celui-ci est dicté par le besoin de laisser exprimer ses envies, ses rêves et simplement sa personnalité.

Tout ça pour dire qu'en fait, même si je suis riche d'avoir évolué ça c'est certain, mais j'ai encore plus précieux que ça : conscience qu'il ne faut pas m'arrêter là, au risque de stagner et de ne pas tendre vers la personne que j'aimerai être en permanence.