- Mar Nov 17, 2009 1:20 pm
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De l'intelligence et du social
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Qui n'a pu constater que l'intelligence est sujette a la haine? Qui n'a jamais note que dans 99.999...% ( les 0.00..1% feront l'objet d'un mini article) des cas, montrer que l'on sait sans pourtant chercher la validation ( pour les mangeurs de cervelle: Mais alors, est ce montrer? :p) porte atteinte a
l'integrite sociale qui nous est accordee avec sursis? On sera alors intelligent, mais seul.
Demontrer a une personne qu'elle a tord par A+B et B+A devant
sa cour qu'elle a tord ne rapporte rien, si ce n'est, au mieux indifference et pour le pire sa mort sociale. La democratie, dans les relations sociales, ca n'existe pas ou bien c'est tres subjectif. Pour eviter une effusion de sang, on partira du principe selon lequel, si
on va voir une personne pour lui parler, c'est qu'elle nous interesse.
Posons une question et soyons honnete: Qui ne prefere parler foot, boxe, danse plutot que de debattre
sans y avoir invite et trouvant la un ami a la fin du debat? A part Socrate, Platon et Jesus, je ne vois pas . Bien
Qui n'a jamais souffle la neige eternelle ( nuange avec la glace volontaire ) sur une personne semblant intelligente, intéressante et interessee en lui parlant, par exemple, de certains livres cites sur ce forum sans y avoir ete invite?
C'est donc ici que doit se porter notre regard.
Doit on de nouveau bruler les livres, retablir l'inquisition dans nos conversations? est on condamne a parler de
" la pluie et du beau temps" tout en etant a l'affut des A1, C1, C4, RZED45 1/2 ? Etre intelligent avec intelligence, est ce possible?
Importance de deux notions
Posons ici une notion:
le contexte
A chaque instant de notre vie, un contexte s'y rapporte. Par exemple, " colloque de sciences" , "soiree etudiante" , "soiree afterwork 28-40" ...
Et a chaque contexte se rapporte une attitude principale " studieuse", "humour" ... seconde notion
Ainsi sont donc posees les bases du
couple contexte/attitude
Une premiere forme d'intelligence serait d'etablir, entretenir et enrichir le lien, le bon lien naissant a partir de ce couple.
Ex: Je suis en cours a la fac. L'attitude principale est l'attitude studieuse
Je sors de cours et me rend a un match de foot, cela induit un changement d'attitude et de lien, sinon on s'exclue du contexte et donc de la
communaute qui fait le contexte. N'oublions pas la lecon de la Revolution de 1789: La volonte populaire est plus forte que tout, et bien plus qu'on ne le pense
Ici s'acheve la premiere partie
On peut decomposer les attitudes en rapport avec un contexte selon trois criteres:
-Physique: Doit etre fonction du contexte, evidemment. On peut aussi y meler les attitudes physiques d'autres contextes sans " rapports" si elles laissent l'attitude du contexte en cours dominante ( disons 80-20 par exemple) et n'y porte pas prejudice. Tout est question de proportions, de dosage.
Ex: Je peux etre en cours a la fac, habille comme un etudiant ( et pas comme Langerfeld) mais en un peu plus recherche, un peu plus raffine, un peu plus elegant, bref " comme les autres mais en mieux" . par contre, si j'arrive en langerfeld au virage nord de l'OM, je m'exclue, a moins d'etre Langerfeld, et encore...
Mental: Cela peut etre adapter son attitude mentale au changement de contexte ou au contexte en cours
Ex: Je ne suis plus a la fac a disserter sur Nietzsche avec esprit cafet, cartes... Mais au match de foot.. Je dois changer mon attitude ( me mettre dans l'ambiance, faire les paris...) Il doit y avoir congruence mentale au contexte ( je me defouleen criant, supportant, faisant preuve de mauvaise foi...). Si je reste dans l'attitude fac, je m'exclue en partie ( Si j'avais ajoute, amalgame, tramé ( voir ci dessous) ou totalement ( je disserte sur Nietzsche en plein match)
Ex sur tramer et amalgamer: Je suis en cours, je peux etre studieux mais aussi un poil deconneur, etre une cle declencheuse d'evenements mais sans alterer et etherer le contexte principal : Je suis mieux habille, aussi studieux que les autres, je me demarque par mon plus.
Ainsi, plus on est
capable de tramer, amalgamer, fusionner... les attitudes, contextes et liens, moins on a de chances de s'exclure en passant dans l'inconnu, l'incertain, l'imprevisible...
De soi: On dit qu'il faut etre soi meme, c'est bon dans les livres de philo et c'est une verite. Seulement, ce qui est une verite dans les livres n'est pas toujours verifiable en pratique, loin s'en faut. . Pour paraphraser
, tu entres dans la maison mais qu'a moitie, laissant porte ouverte et sachant ou elle est. Donc tu fais des experiences, tu t'enrichies, mais tu " reste toi meme" a travers ton evolution.
Une personne se forge, elle n'est en aucun cas figee dans l'espace et le temps. La forge, c'est l'experience de la vie, le forgeron, c'est Toi
Et pour experimenter, il faut etre present dans la vie, et pour etre present il faut etre moitie spectateur, moitie acteur.
L'acteur, c'est l'adapte, la moitie qui a traverse la porte. Le spectateur, c'est le pied qu'il te reste encore dehors, c'est a dire toi, forgeron, et le regard que tu portes
conclusion a venir
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