Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

By john dilinger
#132795 Une question que je me posais et qui fait écho au [url=http://www.spikeseduction.com/forum/avec-combien-de-femmes-avez-vous-conclu-vt10591-15.html]sondage[/url] publié récemment.

Certains d'entre nous se sont intéressés à la séduction dans un double objetcif.
A court terme : coucher avec plus de femmes ou des femmes qui les intéressaient plus.
A long terme : développer une confiance en soi et dans ses rapports sociaux.
(Les autres font semblant de s'intéresser uniquement au look et au lifestyle... bande d'hypocrites :mrgreen: )

Certaines personnes dans le premier groupe sont effectivement allé au charbon et ont pris des conseils pendant 1 an, 1 an et demi, et ont multiplié les expériences amoureuses.

Mais qu'en est-il de la confiance en soi ? A-t-elle forcément augmenté avec le nombre de conquêtes ?
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By coug
#132798 "Forcément", je sais pas.. Après tout c'est un peu comme au théâtre: Ca a pu se passer formidablement bien les fois d'avant, chaque soir, chaque salle est différente.

Les succès passés ne permettent pas de garantir des succès futur. Mais ils maximisent leur chances. En faite, c'est surtout épanouissant d'être en phase avec ses émotions et sa sexualité, donc on est mieux dans sa peau, donc on gagne en confiance.

Après t'as des personnes qui ont une confiance en eux très forte et ils ont très peu de succès. Je pense pas que ce soit lié. Chaque personne ayant des causes d'insécurité différentes..
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By animal
#132799 [quote="coug"]"Forcément", je sais pas.. Après tout c'est un peu comme au théâtre: Ca a pu se passer formidablement bien les fois d'avant, chaque soir, chaque salle est différente.
La différence, c'est que tu apprends à encaisser les bides et à les vivre autrement que comme un échec personnel. "Je suis trop nul" devient "je ne l'intéresse pas".

À l'époque où j'ai réalisé que des filles que je n'envisageais même pas étaient intéressées par moi, j'ai aussi compris que beaucoup de celles qui me mettaient des râteaux ne m'intéressaient fondamentalement pas, je remplissais le vide. Et on a beau dire et y croire, le langage corporel n'est pas le même si on n'est là que parce qu'on n'a rien d'autre à faire.

Je pense que plus tu recherches de la qualité, plus tu te rapproches de ton idéal et tu es en phase avec toi-même, et plus tu deviens séduisant. Donc plus tu vas avoir de conquêtes qui correspondent à ton idéal féminin, plus ça va marcher, parce que tu seras fier de toi, donc confiant.
By James ex S
#132804 A mon avis tout dépend de notre manière d'aborder la séduction. Si on s'y intéresse avec pour unique but de coucher avec plus de femmes on va dans la mauvaise direction. A court terme ça flatte notre égo, on se sent donc plus en confiance.

Ceux qui sont passé par là pourront le confirmer. Au tout début de notre apprentissage de la séduction, chaque fois qu'on séduit une femme et qu'on conclut on se sent puissant, on a un "mojo" d'enfer. On se dit qu'on a enfin cette confiance en nous dont on rêvait depuis des années. Mais pendant les passages à vide, les périodes ou on est très pris par notre travail, nos études, nos projets personnels et qu'on a plus autant le temps de rencontrer de nouvelles femmes on se sent un peu con et c'est là qu'on se rend compte qu'enchaîner les conquêtes ne vous fait pas devenir l'homme que vous avez toujours rêver d'être.
Pour ça il faut travailler sur soi, se remettre en question et se mettre quelques coups de pied aux fesses. C'est un travail intérieur qui demande du temps et de l'investissement mais qui ne peux se faire qu'avec nous même.
Avoir des conquêtes fait aussi partie du processus d'amélioration mais seul, il ne mène pas au but.

[quote]Les succès passés ne permettent pas de garantir des succès futur. Mais ils maximisent leur chances.

Merci Coug, c'est exactement ça.
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By ornitorink
#132807 [quote="john dilinger"]Mais qu'en est-il de la confiance en soi ? A-t-elle forcément augmenté avec le nombre de conquêtes ?

Je pense que oui. Mais en général arriver à séduire plus de femmes coïncide avec d'autres changements dans ta vie, donc ce n’est pas uniquement lié au nombre de conquêtes. Quand tu n'as connu qu'une ou deux femmes, et que tu te fais éconduire plusieurs fois d'affilé tu te dis "je dois avoir un problème ce n’est pas possible", et la, niveau confiance en soi c’est zéro. Et effectivement il y a un problème mais jamais aussi insurmontable qu’on le pense sur le moment.

Je dirais qu’il y a une phase d’excès de confiance en soi, juste après être sorti de sa période AFC. On enchaîne plusieurs succès d’affilés et on se dit « haha je suis devenu irrésistible » jusqu’à ce que tu tombes sur une nana qui te fasse manger tes dents bien comme il faut, histoire de te rappeler au fer rouge qu’il te reste encore beaucoup à apprendre.
Je trouve surtout que le nombre de succès aide à relativiser les échecs que tu peux avoir, parce que tu sais que tu as déjà plu à un certain nombre de filles. Quand tu es AFC tu te poses vraiment la question de savoir si tu es capable de plaire et si tu y arriveras un jour. Comme l’a dit Animal tu ne te dis plus « je suis trop nul ». Cela participe à un certain détachement. L’AFC lâche plus difficilement prise parce que chaque fille qui lui plait devient en quelque sorte son dernier espoir, et son unique objectif.

Après la confiance en soi c’est relatif parce que c’est fluctuant. Il y aura toujours une fille qui aura plus qu’une autre la capacité à te faire perdre tes moyens et à ébranler cette confiance. Je pense que ce n’est pas quelque chose d’acquis.
By john dilinger
#132830 [quote="coug"]être en phase avec ses émotions et sa sexualité
[quote="animal"]Je pense que plus tu recherches de la qualité, plus tu te rapproches de ton idéal et tu es en phase avec toi-même, et plus tu deviens séduisant.
Intéressant. Plus tu goûtes, plus tu sais ce que tu aimes, mieux tu le trouves, et plus tu as de chance d'être épanoui.
Et bien sûr, plus tu es épanoui, plus tu as de succès, donc plus tu goûtes, etc, etc... Ça rentre dans un cercle vertueux.

[quote="coug"]Après t'as des personnes qui ont une confiance en eux très forte et ils ont très peu de succès.
J'ai du mal à y croire. Confiance et succès forment aussi, à mon sens, un cercle vertueux.
Je connais un type comme ça. Très beau gosse, beaucoup de tchatche, mais avec une confiance en lui tel qu'il a l'air limite arrogant.
En fait, je pense que cet excès visible de confiance en lui masque plutôt un manque total.

[quote="animal"]La différence, c'est que tu apprends à encaisser les bides et à les vivre autrement que comme un échec personnel. "Je suis trop nul" devient "je ne l'intéresse pas".
+1
Relativisation du râteau !

[quote="ornitorink"]Je trouve surtout que le nombre de succès aide à relativiser les échecs que tu peux avoir, parce que tu sais que tu as déjà plu à un certain nombre de filles. Quand tu es AFC tu te poses vraiment la question de savoir si tu es capable de plaire et si tu y arriveras un jour. Comme l’a dit Animal tu ne te dis plus « je suis trop nul ». Cela participe à un certain détachement. L’AFC lâche plus difficilement prise parce que chaque fille qui lui plait devient en quelque sorte son dernier espoir, et son unique objectif.
Complétée par mister ornitorink !

Avoir connu un certain nombre de filles offre une sorte de réserve de confiance qui permet à mon sens de se dire :
- je sais que je finirai par en trouver une autre (si on est célibataire) ;
- je n'ai plus peur de perdre ma copine. Du moins, plus cette peur qui ressemble à la peur de manquer d'eau ou de nourriture.

Si j'en ai connu une tous les 2 mois depuis 2 ans, je sais que j'ai de fortes chances d'en retrouver une à mettre dans mon lit dans les 2 prochains mois.
By john dilinger
#132836 A mettre dans son lit, ok. Mais vivre quoi avec elle à part ça ?

Cette jubilation, que Simon et ornitorink ont évoqué, risque de nous faire rentrer dans une spirale de consommation.
On constate une suite après un abordage, et on a envie de le re-vérifier avec une autre, le re-re-vérifier.
Diminuer de plus en plus le temps entre la rencontre et la position horizontale, jusqu'à son premier One night Stand. C'est une forme d'addiction : on augmente les doses.
La preuve : on aborde, on se fait peur, c'est de l'adrénaline par perfusion volontaire. Une forme de drogue.
Et puis, lorsqu'on fréquente depuis quelques temps une fille avec qui ça se passe bien, on se met à penser fidélité. Mais voilà, s'empêcher d'aborder c'est aussi un peu se couper les couilles désormais : chaque fille qu'on n'a pas osé abordé est ressenti comme un échec.

Tout ça fait qu'il devient difficile de se poser. On aborde parce qu'on ne veut plus connaître la sensation de se retrouver seul. Seul sans fille à inviter à passer la nuit chez soi.
Là, je vois un manque de confiance en soi. Manque de confiance en sa capacité à gérer la solitude, à se retrouver en phase avec soi justement.



[quote]Il y aura toujours une fille qui aura plus qu’une autre la capacité à te faire perdre tes moyens et à ébranler cette confiance.
Si c'est une expérience personnelle, peux-tu développer ?
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By Elan
#132840 À force de se manger des râteaux et de connaître la vie intime de certaines demoiselles c'est moins de la confiance en soi que du recul sur la séduction et les femmes qu'on peut développer, mais en soi c'est une confiance limitée à ce domaine.
À la rigueur ça s'étend aux situations sociales, mais dans d'autres cadres je ne pense pas qu'avoir séduit beaucoup de femmes donne particulièrement plus de confiance.
Ceci dit, pendant qu'on enchaîne les conquêtes on fait aussi autre chose de ses journées, les années passent et il y a de grandes chances pour progresser de manière globale, même si tout n'est pas lié à la séduction.


Je ne sais pas si tellement de gens tombent dans l'espèce d'addiction que tu décris. Notamment cette idée de se couper les couilles quand on arrête d'aborder, c'est de la merde en boîte : quiconque a séduit pas mal de femmes sait que rester en relation longue avec une femme qui en vaut le coup, c'est autrement plus difficile qu'avoir régulièrement une nouvelle midinette dans son lit.
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By ornitorink
#132847 [quote="john dilinger"]Cette jubilation, que Simon et ornitorink ont évoqué, risque de nous faire rentrer dans une spirale de consommation.
On constate une suite après un abordage, et on a envie de le re-vérifier avec une autre, le re-re-vérifier.
Diminuer de plus en plus le temps entre la rencontre et la position horizontale, jusqu'à son premier One night Stand.

Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. Effectivement il v y avoir cette envie de « vérifier » que l’on a passé un cap, que désormais on peut être considéré comme autre chose qu’un gentil nounours asexué qui lui donne les mouchoirs pour pleurer quand elle s’est fait largué, en espérant qu’elle se rendra compte de notre formidable personnalité.
Cependant quand je faisais allusions aux nombres de filles que tu as pu séduire, c’est vraiment par rapport au fait que cela peut te permettre de rester détaché, bien que le détachement ne soit pas lié uniquement à ça.
Quand tu es AFC et en couple (par exemple), et que tu commences à sentir que le vent risque de tourner, tu deviens juste pathétique. Tu n’acceptes pas le fait qu’elle puisse partir, tu continues à t’accrocher à elle comme une moule à un rocher, parce que tu as traversé plusieurs années de célibat, parce que tu ne connais rien aux femmes et tu penses que lui montrer toute ta peine et ta vulnérabilité pourra éventuellement la faire changer d’avis.
Quand tu as connu d’autres femmes avant elle, tu sais que quand ça commence à sentir le roussi il n’y a pas grand-chose à faire à part avaler sa douleur et rester digne dans la défaite, que quand elle te dit « j’aimerais faire une pause » la seule petite chance que tu as de la récupérer c’est de ne rien faire et d’être heureux sans elle.
Tu sais aussi que si tu te retrouves seul, « there are more available women out there than you think » (je voulais mettre le lien de cet excellent article « 33 leçons de seduction » mais je ne l’ai pas trouvé). Du coup cela permet de relativiser.
Quand tu as pris du temps après une rupture pour être un peu seul (si c’était une relation longue), et que tu décides qu’il est temps de se remettre en selle, tu ne pars pas en te disant « putain c’est parti pour plusieurs mois de célibat et de râteaux en série », parce que tu sais déjà ce que tu vaux, et ce dont tu es à minima capable.

[quote="john dilinger"]C'est une forme d'addiction : on augmente les doses.
La preuve : on aborde, on se fait peur, c'est de l'adrénaline par perfusion volontaire. Une forme de drogue.
Et puis, lorsqu'on fréquente depuis quelques temps une fille avec qui ça se passe bien, on se met à penser fidélité. Mais voilà, s'empêcher d'aborder c'est aussi un peu se couper les couilles désormais : chaque fille qu'on n'a pas osé abordé est ressenti comme un échec.

Ensuite oui c’est possible de tomber la dedans, mais si tu développes un certain contrôle sur toi, sur tes pulsions, chose qui arrive quand tu commences à mieux te connaitre, et à mieux connaitre les autres, alors ça n’arrivera pas. Ce que tu décris me fait penser à Don Juan, perpétuellement dans la fuite en fin de compte.

[quote="john dilinger"][quote]Il y aura toujours une fille qui aura plus qu’une autre la capacité à te faire perdre tes moyens et à ébranler cette confiance.
Si c'est une expérience personnelle, peux-tu développer ?

Effectivement c’est une expérience personnelle. Mais je crois que tout le monde a plus ou moins vécu ça non ? Il y a toujours des mécanismes inconscients qui font que certaine filles auront plus la capacité de nous atteindre ou non.
Il y a l’état d’extase juste par la beauté, ou quand on manque d’expérience on trouve cette fille parfaite même dans ses défauts, et puis il y a cette fille, pas forcément exceptionnellement belle, mais par qui tu te sens indéniablement attiré sans pouvoir te l’expliquer. Elle dégage une aura dont tu sembles le seul à percevoir. Et plus tu te fais cette réflexion en te demandant pourquoi tu te sens attiré, plus son mystère gagne sur toi. Le problème c’est que quand tu te décides à aller l’aborder, elle est totalement indifférente. Et tu galère avec elle, tu te fais même des réflexions du genre « putain mais je ne comprends pas j’en ai pourtant séduit des bien plus belle qu’elle». Quand tu arrives enfin à sortir avec elle, tu comprends enfin pourquoi.
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By Dje
#132853 Au delà de l'effet "succès" sur la confiance en soi, il y a un effet sur la confiance en l'autre plus généralement.

La claque de réalité a dû prendre du temps à d'autres que moi.
1. Personne n'est complètement honnête sur sa vie
2. Encaisser la réalité, nue, de l'autre est difficile sinon impossible sans répercutions

Ca m'a pris un temps certain pour faire la paix avec cette ambition tenant un peu de l'impolitesse, voire du voyeurisme, de connaître vraiment l'autre (hommes comme femmes). Une fois le constat fait qu'il est impossible de savoir jusqu'au bout qui on a en face de soi, la conséquence tombe. Il n'y a en fait que notre personne et un ballet d'acteurs plus ou moins sincères.

Il reste alors à faire un dernier constat. On nait, demeure et meurt seul, avec nos espoirs et nos doutes, notre bonheur et nos blessures. Personne d'autre ne pourra en avoir les clés. Personne d'autre ne pourra soigner ça.

Pour moi, la confiance en soi ce n'est pas de pouvoir "réussir". C'est de savoir regarder en face le fait d'être, nous seuls, la solution de nos existences, et de le vivre bien.

Ca relèverait presque du "confort en soi" plutôt que de la confiance.
By carmellose
#132854 [quote="Elan"]À force de se manger des râteaux et de connaître la vie intime de certaines demoiselles c'est moins de la confiance en soi que du recul sur la séduction et les femmes qu'on peut développer, mais en soi c'est une confiance limitée à ce domaine.
À la rigueur ça s'étend aux situations sociales, mais dans d'autres cadres je ne pense pas qu'avoir séduit beaucoup de femmes donne particulièrement plus de confiance.
Ceci dit, pendant qu'on enchaîne les conquêtes on fait aussi autre chose de ses journées, les années passent et il y a de grandes chances pour progresser de manière globale, même si tout n'est pas lié à la séduction.


Je ne sais pas si tellement de gens tombent dans l'espèce d'addiction que tu décris. Notamment cette idée de se couper les couilles quand on arrête d'aborder, c'est de la merde en boîte : quiconque a séduit pas mal de femmes sait que rester en relation longue avec une femme qui en vaut le coup, c'est autrement plus difficile qu'avoir régulièrement une nouvelle midinette dans son lit.

Je partage complétement cette vision, pour en avoir discuté avec deux proches amis qui ont plusieurs centaines de conquêtes à leur actif, ils ne sont pas particulièrement bien dans leurs baskets ni dans des vies épanouissantes. Par contre ils sont à l'aise socialement et agissent avec naturel un peu partout, indépendamment des présences féminines, et c'est ça le vrai point plus je trouve.

Niveau sexe, j'ai découvert avec étonnement qu'enchainer les conquêtes n'implique pas d'avoir tenté pleins de choses et d'avoir une vie trépidante. Tu peux très bien être très conventionnel, voire un peu quiche au pieu, et t'être tapé des tonnes de femmes pour parler vulgairement.

Je dirais que ce qui donne confiance en soi, c'est de vivre des histoires qui nous montrent qu'on est capable de séduire les femmes qui nous font vibrer.
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By Stéphane
#132855 [quote="carmellose"]Je dirais que ce qui donne confiance en soi, c'est de vivre des histoires qui nous montrent qu'on est capable de séduire les femmes qui nous font vibrer.

Pour quelqu'un qui ne souffre pas de [url=http://www.vaincrelatimidite.fr]timidité excessive[/url], il n'y a aucune difficulté ni gloire à faire dans le quantitatif en matière de femmes : il lui suffit pour cela d'éviter soigneusement celles qui lui plaisent un peu trop
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By Elan
#132856 Effectivement c'est quelque chose qui ressortait souvent dans les journaux, avoir séduit un bon nombre de femmes n'empêche souvent pas de perdre ses moyens devant celle qui sort du lot. Mais bon, j'ose imaginer qu'assez rapidement on arrête de séduire n'importe qui, ou alors c'est pathologique.
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By animal
#132857 [quote="Elan"]Effectivement c'est quelque chose qui ressortait souvent dans les journaux, avoir séduit un bon nombre de femmes n'empêche souvent pas de perdre ses moyens devant celle qui sort du lot. Mais bon, j'ose imaginer qu'assez rapidement on arrête de séduire n'importe qui, ou alors c'est pathologique.
C'est un peu plus compliqué que ça, et ce sont des étapes à passer:
- AFC qui n'a pas beaucoup de choix et envisage n'importe qui
- Coaché qui s'ouvre des possibilités et aborde en masse, continue d'envisager n'importe qui
- un peu rodé qui commence à être un peu plus exigeant
- rodé qui tombe sur une fille qui lui plait vraiment = jeu de massacre
- une fois que c'est digéré, c'est en général là que tu commences à te demander ce qui te plait et ce qui compte pour toi...

Et c'est seulement là que j'ai commencé à me considérer "bon".
By john dilinger
#132871 [quote]Mais bon, j'ose imaginer qu'assez rapidement on arrête de séduire n'importe qui, ou alors c'est pathologique.

Pourquoi "n'importe qui" ?

C'est là tout le jeu : plus tu as confiance, plus tu vises haut. Ça n'empêche pas de vouloir avoir beaucoup d'expérience.

Ce n'est pas une réflexion binaire quantité vs qualité. On s'attend à ce que la suivante nous plaise plus que la précédente (même si la comparaison est délicate puisque chacune est différente).

Animal s'est pris des râteaux par des filles qui ne l'intéressaient pas tant que ça parce que c'est ce qui se passe quand une fille nous intéresse moyennement : on met un enthousiasme mou à la séduire.
A contrario, on a un regain d'énergie à séduire celle qu'on considère à la limite de notre portée. Et plus tu joue, plus ta portée augmente.

Je me calme, je me mets à parler comme un verseur ^^