- Sam Jan 10, 2009 1:44 pm
#66112
[quote]Il y a en qui devraient sérieusement péter un bon coup ici.
Aller trouver un complot dans la série des clochards c'est juste mythique.
Complot ?
Du tout.
Le texte que tu reproduis va d'ailleurs tout à fait dans le sens de ce que je voulais dire par là. Ces séries ont évidemment une visée artistique (j'avais compris, même si en passant ce topic ne semble pas avoir été ouvert pour souligner cette dimension) mais ne s'arrêtent pas là non plus (comme toujours ; l'art sans idéologie, je ne vois pas). Donc, si tu lis attentivement la plaquette en question, voilà ce que tu trouves, en gros :
1. Il s'agit de casser les habitudes de lecture de la photographie de rue (fausse spontanéïté et sentimentalisme)
2. Il s'agit de montrer à quel point l'affirmation d'une identité est devenue indissociable de la recherche d'appartenance à un groupe (valable aussi pour les vieux marocains ? les fonctionnaires chinois ? les grand-mères ?)
Au milieu de tout cela, les seuls à afficher une individualité clairement perceptible et encore soulignée par la diversité des poses, des âges, des sexes, des origines ethniques (pourquoi seulement eux ?), ce sont les vagabonds. Forcément : eux ne sont pas soumis au diktat d'uniformisation de la communauté. Ils sont merveilleux parce qu'ils sont libres (ou quelque chose du même -mauvais- goût). Les autres, en essayant d'être eux-mêmes, finissent par devenir l'ombre d'un vague quelqu'un qui leur ressemble à tous. Et autant la diversité des architectures est frappante quand il s'agit d'édifices fonctionnels, autant, quand il s'agit d'hommes, ce sont plutôt les similitudes qui sautent aux yeux. Non ?
Aller trouver un complot dans la série des clochards c'est juste mythique.
Complot ?
Du tout.
Le texte que tu reproduis va d'ailleurs tout à fait dans le sens de ce que je voulais dire par là. Ces séries ont évidemment une visée artistique (j'avais compris, même si en passant ce topic ne semble pas avoir été ouvert pour souligner cette dimension) mais ne s'arrêtent pas là non plus (comme toujours ; l'art sans idéologie, je ne vois pas). Donc, si tu lis attentivement la plaquette en question, voilà ce que tu trouves, en gros :
1. Il s'agit de casser les habitudes de lecture de la photographie de rue (fausse spontanéïté et sentimentalisme)
2. Il s'agit de montrer à quel point l'affirmation d'une identité est devenue indissociable de la recherche d'appartenance à un groupe (valable aussi pour les vieux marocains ? les fonctionnaires chinois ? les grand-mères ?)
Au milieu de tout cela, les seuls à afficher une individualité clairement perceptible et encore soulignée par la diversité des poses, des âges, des sexes, des origines ethniques (pourquoi seulement eux ?), ce sont les vagabonds. Forcément : eux ne sont pas soumis au diktat d'uniformisation de la communauté. Ils sont merveilleux parce qu'ils sont libres (ou quelque chose du même -mauvais- goût). Les autres, en essayant d'être eux-mêmes, finissent par devenir l'ombre d'un vague quelqu'un qui leur ressemble à tous. Et autant la diversité des architectures est frappante quand il s'agit d'édifices fonctionnels, autant, quand il s'agit d'hommes, ce sont plutôt les similitudes qui sautent aux yeux. Non ?
Modifié en dernier par Mail-Moth le Sam Jan 10, 2009 1:57 pm, modifié 1 fois.