- Mer Juil 25, 2018 3:30 pm
#185009
On m'a demandé sur le forum ce qui me plaisait chez lui ? C'est son côté "bad boy" et très sûr de lui. Mais ça, ça n'est efficace que quand C'est conjugué avec de la douceur et de l'empathie.
- Mer Juil 25, 2018 4:02 pm
#185010
[quote="Lecter"]Cultivé peut-être, raffiné pas du tout et lourdingue surement.. le "fais moi une fellation parce que je n'aime pas la vision du sang et des odeurs que tu trimballes en ce moment" me laisse sans voix. Un mec doté d'un minimum d'empathie l'aurait épargné pendant cet instant de fragilité, au lieu d'évoquer son dégout du sang (et la grimace à la con que ce beauf a du faire) il aurait pu prétexter lui aussi une fatigue et dormir dans ses bras par exemple.
+1
C'est de l'hypocrisie de haut niveau : classe à l'extérieur (sinon il n'aurait pas attiré cette jeune femme) et bestial à l'intérieur. Le type de personne qui a une peur démesurée du ridicule et qui ne se risquerait pas à sortir avec une jeune femme qui n'a pas son "standing".
[quote="Lecter"]Entre parenthèses, je trouve qu'en France il y a une aura de mérite qui n'a pas lieu d'être vis à vis de ce qu'on appelle les "lettrés" (Maitre de conférence / bibliothécaire ..etc); Pour moi un mec comme toi qui a monté son business et prit un risque social vaut 5 fois mieux qu'un mec qui bosse 2 par semaine et qui rabâche un contenu chaque année devant un auditoire d'admiratrices.
Rationnellement, maitre de conférence est un métier confortable : revenu au dessus de la médiane parisienne, prestige sociale, sécurité et emploi du temps assez souple. Sans compter l'accès à un cheptel de jeunes filles.
Merci pour le compliment, mais il faut relativiser : je viens d'une famille riche et j'ai commencé avec beaucoup de cartes en main. Le risque que j'ai pris est très modéré.
[quote]pervers narcissique
C'est d'abord un mec à qui tu plais physiquement et qui se désintéresse de toi dès qu'il a fait ses petites affaires. Jusqu'à ce qu'une semaine plus tard, il ait de nouveau envie de faire des cochonneries avec toi, d'autant plus qu'il n'est pas allé au bout des choses. Les cours particuliers, c'est un super moyen pour lui d'avoir du sexe régulier et sans engagement. Tu vas lui payer ces cours ? Ce serait une raison de plus.
Le désir H n'est pas comme le désir F. Stéphane en parlait dans ce phone coaching je crois : [url]https://www.youtube.com/watch?v=f-p1Sf-G004&list=PLt6tGJ5ZQ9O15XXZmSSfsKgcmOLNC5MaP&index=39[/url]. Le désir H monte très haut ("tout homme est un despote lorsqu'il bande" dixit Sade) puis descend très bas (jusqu'au dégout de soi et de sa partenaire) et ne peut être contrebalancé que par l'affection "sacrée" que l'homme ressent pour la femme (qui est lié à l'Oedipe : on cherche sa mère dans les femmes que l'on fréquente). Il n'a pas ce regard envers toi, et encore moins au moment ou tu as tes règles (les règles renvoie au concret et éloigne du sacrée, d'où l'idée chrétienne de la Vierge Marie : une femme qui a tout de la mère mais rien de la femme -ni règles, ni désir- ).
A toi de voir ce que tu veux. Si tu as une envie de sexe bestiale avec lui entrecoupé de discussions sur sa spécialité, fonce. Si par contre tu veux construire quelque chose, ça me parait compliqué.
Avec deux mariage dans les pattes, il doit avoir un gros paquet de ressentiment vis à vis de la gent féminine et il justifie son comportement avec ça ("vu ce qu'elles m'ont faite, elles méritent tout ce que je leur fais"). Si il voit une jeune fille de 37ans qui vient à lui avec la bouche en coeur, il aura une envie de vengeance (sexe bourrin) et assez peu d'engagement.
Par contre, je suis prêt à parier que si tu lui donnes ce qu'il veut pendant quelques temps puis que tu prends tes distances, il tombera dans une obsession amoureuse à la Lolita (c'est pas pour rien que le mec dans Lolita est prof de lettres). C'est à ce moment qu'il se transformera en dictateur (dans le film, il interdit à la fille de sortir, régente toute sa vie...) et finira par briser une histoire simplement parce qu'aucune fille ne peut accepter à ce point d'être enfermée.
Ca correspond à sa peur des règles : il ne s'est pas séparé de sa mère et cherche du sacrée dans toute femme. Sauf que les femmes ne sont pas comme ça, alors il est obligé de fermer les yeux devant ce qui rappelle la réalité du corps (les règles). C'est pas tenable sur la durée, donc il s'énerve, essaie de transformer la femme en face de lui en poupée avant de péter un plomb.
Plus simplement, il n'est capable de voir dans une femme que la pute ou la vierge/mère et a du mal à concilier les deux. Donc il regarde sa copine comme si c'était l'une ou l'autre, mais jamais les deux à la fois. Sans nuances.
[quote="Mariedu35"]On m'a demandé sur le forum ce qui me plaisait chez lui ? C'est son côté "bad boy" et très sûr de lui. Mais ça, ça n'est efficace que quand C'est conjugué avec de la douceur et de l'empathie.
C'est facile d'être sûr de soi quand on est tout puissant dans le milieu féminisée de l'université. Il peut pourrir la carrière de n'importe quelle étudiante ou doctorante en un clin d'oeil, est intouchable et a une idée complètement fausse de ses capacités de séduction.
Sauf que son pouvoir s'arrête aux portes de l'université, ce qui doit pas mal l'énerver.
Cette histoire me rappelle celle d'un de mes profs d'université. Il avait dédicacé son livre à "sa petite princesse adorée" ou un truc du genre. Je pensais qu'il s'agissait de sa fille mais c'était sa copine : une ancienne élève qui avait... 37ans (lui avait 50-60ans). Il avait le même comportement d'enfant gâté colérique par moment et entretenait une vendetta niveau CE2 avec une autre prof. On remarquera la dédicace avec la notion de "princesse" (qui ressemble à celle de la vierge dans l'esprit masculin).
La comparaison s'arrête là : il était en relation longue et à priori fidèle.