- Lun Déc 30, 2013 4:08 pm
#143588
[quote="Lévine"]Tu as complètement le droit de faire ça (le droit du travail est très en faveur des recrutés), et c'est complètement légitime de faire ça (ce n'est pas un sale coup, tu saisis une belle opportunité quand elle se présente, et si le recruteur n'est pas débile, il aura toujours une solution de backup); il faudra juste bien y mettre les formes avec la startup pour préserver leur égo.
Il ne faut pas non plus se voiler la face. C'est à peu près aussi propre qu'une entreprise qui embaucherait le premier dauphin en attendant la réponse de leur favori, et qui devant sa réponse finalement positive mettrait fin à la période d'essai du premier. Fais-le si tu n'as pas d'autre solution, fais-le si tu peux vivre avec (sachant, comme tu dis, que le monde est petit), mais n'essaye pas de te convaincre que c'est de bonne guerre.
Cela dit, on parle apparemment de stages, c'est aussi un peu autre chose.
Dans le cas présent, voilà comment je procèderais:
1. Faire le mort jusqu'au jour de l'entretien, "date limite" pour ta réponse à la startup. En entretien, être très clair sur ta situation (sans déborder d'arrogance) et dire que tu as besoin d'un retour immédiat ou presque au moins sur cet entretien, si ce n'est pas le dernier.
2. Sur la base de cette réponse, décider soit de renoncer à la grande maison, soit de tenter ta chance avec la suite du process - en étant prêt à perdre les deux.
3. Si tu renonces à la grande maison, tu rappelles la start-up et tu acceptes. Sinon, tu rappelles la start-up - un contact que tu as rencontré, décideur et avec qui le feeling est bien passé - et tu expliques posément que tu as deux opportunités très différentes et que tu aimerais quelques jours de plus pour réfléchir. Si il accepte tant mieux, sinon... C'est le jeu.
A moins que ton entretien (et la date prévue de réponse à la start-up) soit vendredi, tu peux probablement prendre 24h de plus que prévu pour donner signe de vie à la start-up sans que ça commence à sentir le manque de motivation (voire plus - comment est-ce qu'ils ont été, eux, sur les délais pendant le processus d'entretiens? Est-ce qu'ils t'ont toujours rappelé quand ils ont dit qu'ils allaient le faire?), mais pour le principe j'éviterais.
Il ne faut pas non plus se voiler la face. C'est à peu près aussi propre qu'une entreprise qui embaucherait le premier dauphin en attendant la réponse de leur favori, et qui devant sa réponse finalement positive mettrait fin à la période d'essai du premier. Fais-le si tu n'as pas d'autre solution, fais-le si tu peux vivre avec (sachant, comme tu dis, que le monde est petit), mais n'essaye pas de te convaincre que c'est de bonne guerre.
Cela dit, on parle apparemment de stages, c'est aussi un peu autre chose.
Dans le cas présent, voilà comment je procèderais:
1. Faire le mort jusqu'au jour de l'entretien, "date limite" pour ta réponse à la startup. En entretien, être très clair sur ta situation (sans déborder d'arrogance) et dire que tu as besoin d'un retour immédiat ou presque au moins sur cet entretien, si ce n'est pas le dernier.
2. Sur la base de cette réponse, décider soit de renoncer à la grande maison, soit de tenter ta chance avec la suite du process - en étant prêt à perdre les deux.
3. Si tu renonces à la grande maison, tu rappelles la start-up et tu acceptes. Sinon, tu rappelles la start-up - un contact que tu as rencontré, décideur et avec qui le feeling est bien passé - et tu expliques posément que tu as deux opportunités très différentes et que tu aimerais quelques jours de plus pour réfléchir. Si il accepte tant mieux, sinon... C'est le jeu.
A moins que ton entretien (et la date prévue de réponse à la start-up) soit vendredi, tu peux probablement prendre 24h de plus que prévu pour donner signe de vie à la start-up sans que ça commence à sentir le manque de motivation (voire plus - comment est-ce qu'ils ont été, eux, sur les délais pendant le processus d'entretiens? Est-ce qu'ils t'ont toujours rappelé quand ils ont dit qu'ils allaient le faire?), mais pour le principe j'éviterais.