- Dim Mai 17, 2015 10:14 am
#169610
Salut les gars,
Aujourd’hui j’ai besoin de votre aide pour remettre dans le droit chemin une personne qui m’est chère, ma petite sœur.
Elle est en forte dépendance affective depuis bientôt 10 mois et je constate un changement drastique dans son comportement : elle se « cassos-ifie » en s’enferme exclusivement sur son couple et en séchant la quasi-totalité de ses cours. Je doute même de sa réussite pour ses prochains examens et alors qu’elle avait le potentiel pour continuer ses études, elle souhaite aujourd’hui s’arrêter et passer le concours d’agent public pour devenir comme la maman de son copain : secrétaire.
Encore que son projet professionnel ne me dérange pas (même si je la crois capable de mieux) mais le problème est que cette dépendance affective l’a motive à grandir trop vite, à s’engager dans des projets qui vont la mener sur le chemin du regret et de son non-épanouissement.
J’ai tenté de dresser objectivement un « profilage », histoire de se faire une idée de sa personnalité et de regrouper les faits ci-dessous:
Le profilage :
Les faits :
C’est ce qu’il me fait dire qu’elle est en dépendance affective et surtout de la pire des manières.
Évidemment, la crainte est qu’elle annonce qu’elle est enceinte avec le mauvais gars et sans aucune ressource pour financer ne serait-ce que le gamin.
J’ai une part de responsabilité, car j’avais déjà compris qu’elle était « à risque » avec notamment un désintérêt pour sa propre personne et le fait qu’elle s’ennuie dans sa vie. J’avais pourtant déjà tenté de lui faire rencontrer du beau monde, faire participer à des activités ainsi qu’à mes passions, mais il faut croire que je n’ai pas suffisamment persévéré.
J’en ai déjà parlé à une amie et elle m’a indiqué qu’il fallait laisser faire, que c’était l’âge et qu’elle allait très vite s’en défaire. C’est ce que j’ai cru moi aussi au début et qu’elle aurait le déclic assez tôt pour se défaire d’un mec objectivement inintéressant. Mais j’ai désormais peur, car elle aime affirmer sa volonté de vouloir faire des erreurs et d’apprendre de ses expériences (chose qu’elle sait faire très difficilement). Seulement, je crois qu’il existe des erreurs que l’on peut faire, qui n’engagent à rien et d’autre qui laissent une cicatrice à vie.
Je veux l’aider à se défaire de cette dépendance affective, mais aussi à se construire, à s’épanouir en tant que femme avec un objectif de vie qu’elle aura très clairement désignée.
Et aujourd’hui j’ai besoin de vos conseils, car je ne sais concrètement pas comment l’aider.
Merci par avance aux courageux d’avoir lu jusqu’à la fin.
Aujourd’hui j’ai besoin de votre aide pour remettre dans le droit chemin une personne qui m’est chère, ma petite sœur.
Elle est en forte dépendance affective depuis bientôt 10 mois et je constate un changement drastique dans son comportement : elle se « cassos-ifie » en s’enferme exclusivement sur son couple et en séchant la quasi-totalité de ses cours. Je doute même de sa réussite pour ses prochains examens et alors qu’elle avait le potentiel pour continuer ses études, elle souhaite aujourd’hui s’arrêter et passer le concours d’agent public pour devenir comme la maman de son copain : secrétaire.
Encore que son projet professionnel ne me dérange pas (même si je la crois capable de mieux) mais le problème est que cette dépendance affective l’a motive à grandir trop vite, à s’engager dans des projets qui vont la mener sur le chemin du regret et de son non-épanouissement.
J’ai tenté de dresser objectivement un « profilage », histoire de se faire une idée de sa personnalité et de regrouper les faits ci-dessous:
Le profilage :
- - Elle a 20 ans, jolie fille et fondamentalement gentille.
- Elle est extrêmement immature, aime regarder des séries américaines de teenagers ultra cucu.
- Elle cultive l’effort minimum et est extrêmement nonchalante face à ses projets et responsabilités (à l’initiative de son copain, un permis de conduire qui traine depuis 10 mois, alors qu’elle a « elle-même » choisi de le passer).
- Elle est incapable d’amorcer quoi que ce soit, elle est une assistée et n’est pas capable de mener à terme une chose sans l’aide d’autrui.
- Elle n’a pas de passion, pas d’activité ou thème qui l’intéressent. La journée type : passer son temps sur FB.
- Honnêtement, nous n’avons pas eu la chance de bénéficier d’une bonne éducation sentimale. Mes parents ne sont pas des modèles à mimer et tout particulièrement pour ce qui est de l’amour.
Les faits :
- - Elle s’est mise en couple à la suite d’un stage professionnel de 9 semaines en Inde ou j’ai dû l’accompagner. Pendant cette période, mes parents nous ont annoncé leur séparation et le futur copain avait déjà entrepris son travail de « séduction » à distance pendant tout ce temps.
- Elle a tenu à annoncer à mes parents et moi qu’elle était tombée amoureuse 2/3 semaines après notre retour de l’Inde.
- Très peu de temps après s’être mise en couple, elle à tenter d’entreprendre des recherches pour un appartement et d’y pour habiter avec son copain. Elle a très vite découvert le coût d’un appartement. En ce moment même, le couple se fait entretenir chez la grand-mère du copain.
- Elle a très vite insisté pour faire participer son copain dans nos activités.
- La remise en question des règles de politesse fondamentales, notamment pour la présence du téléphone à table qui lui permet d’envoyer des messages tout au long du repas (c’est vraiment impressionnant). Chez son copain, c’est une chose autorisée…
- Les relevés téléphoniques qui montrent qu’elle appelle un minimum de 10fois/jour son copain et uniquement lui.
- Elle a fermé son compte FB à l’initiative de son copain et ils ont rouvert un compte en commun (et ça me fait particulièrement peur, car je le soupçonne de tirer un peu trop les ficelles).
- Étudiante avec un petit studio dans une grande métropole, à 50 km du domicile familial en campagne. Elle revenait chez un de mes parents 1 fois toutes les 2 semaines puis progressivement 1 fois par mois.
- De la résistance de la part de mes parents et une réaction violente de la part de mes grands-parents parce que le copain est d’origine maghrébine (les récents attentats n’ont pas aidé).
- Après une discussion que j’ai eu avec elle concernant la manière dont elle gérait son amour, elle a clairement formulé que l’amour idéal était ce qu’elle est en train de vivre et elle a refusé d’entendre mon opinion : qu’elle vit dans un monde illusoire à la Twilight.
- Son copain est livreur de pizza, passe sa vie à jouer aux jeux vidéo et est objectivement laid et chétif. Absolument tout le contraire des mecs qui lui plaisent et qu’elle a pu me montrer (type bucheron, barbu et volumineux, l’imaginaire viril en gros).
Du peu que j’ai pu observer de son copain et tenté de discuter, le gars n’a pas de qualités relationnelles : totalement mué et pauvre dans sa manière corporelle.
Oui, je le considère comme un cassos.
C’est ce qu’il me fait dire qu’elle est en dépendance affective et surtout de la pire des manières.
Évidemment, la crainte est qu’elle annonce qu’elle est enceinte avec le mauvais gars et sans aucune ressource pour financer ne serait-ce que le gamin.
J’ai une part de responsabilité, car j’avais déjà compris qu’elle était « à risque » avec notamment un désintérêt pour sa propre personne et le fait qu’elle s’ennuie dans sa vie. J’avais pourtant déjà tenté de lui faire rencontrer du beau monde, faire participer à des activités ainsi qu’à mes passions, mais il faut croire que je n’ai pas suffisamment persévéré.
J’en ai déjà parlé à une amie et elle m’a indiqué qu’il fallait laisser faire, que c’était l’âge et qu’elle allait très vite s’en défaire. C’est ce que j’ai cru moi aussi au début et qu’elle aurait le déclic assez tôt pour se défaire d’un mec objectivement inintéressant. Mais j’ai désormais peur, car elle aime affirmer sa volonté de vouloir faire des erreurs et d’apprendre de ses expériences (chose qu’elle sait faire très difficilement). Seulement, je crois qu’il existe des erreurs que l’on peut faire, qui n’engagent à rien et d’autre qui laissent une cicatrice à vie.
Je veux l’aider à se défaire de cette dépendance affective, mais aussi à se construire, à s’épanouir en tant que femme avec un objectif de vie qu’elle aura très clairement désignée.
Et aujourd’hui j’ai besoin de vos conseils, car je ne sais concrètement pas comment l’aider.
Merci par avance aux courageux d’avoir lu jusqu’à la fin.