Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

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By Lévine
#182704 Je crois que l'on mélange souvent timidité et introversion, alors que ce sont bien 2 choses distinctes :
- Introversion : on est naturellement tourné vers l'intérieur
- Timidité : on n'est pas à l'aise socialement
On peut donc être timide et extraverti, et non timide et introverti.

Peut-on devenir davantage extraverti ? Comment ?

Je pose cette question car je trouve que le monde d'aujourd'hui est plus approprié aux extravertis (et mes idéaux de vie nécessitent davantage d'extraversion que ce que j'ai).

Merci, en espérant avoir des avis et des idées :)
By Synchronn
#182706 A l'image de ce courant "développement personnel", on cherche des formules magiques pour améliorer son quotidien/vie : Avoir plus de charisme, être sexué, de l'aisance en public...mais au final, on passe d'une pensée magique à l'autre sans jamais atteindre son but.

L'élément principal ou la mécanique est l'entrainement au quotidien. Pour être extraverti, faut se confronter aux autres, je ne vois rien d'autre. Ceux que je trouve extraverti sont souvent les personnes les plus positives, ils ont l'air de passer au dessus de l'avis des autres, dégagent une belle énergie. Professionnellement et dans la vie privée, on me trouve extraverti et je suis presque sur que le sport de compétition durant ma vie de jeune adulte a aidé. Contradiction : je n'aime pas particulièrement les gens, ils m'emmerdent donc leur avis m'emmerde aussi (ce qui fait que je ne me censure pas)
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By Lecter
#182707 @Lèvine : être introverti présente également quelques avantages :
- grande capacité d'analyse
- capacité de concentration (tourné vers la réflexion)
- indépendance / grand tolérance à la solitude (capable de voyager seul par exemple)

L'inconvénient et que, socialement, on passe pour des mecs "pas fun", incapable de faire quelque chose de stupide, de "se lacher"..

Mon avis c'est qu'il faut juste passer à l'action, s'affirmer, faire des activités qui nous sortent de la zone de confort et affronter des choses qui nous effraie ou intimide. Il faut voir ca comme des compétences à acquérir.
By Synchronn
#182708 Oui, ma tante dit de mon neveu qu'il est fort. Alors qu'il est gras comme un cochon...
By Cam
#182709 Il y a plusieurs facons de voir les choses.

Etre timide, serait à mon sens avoir des difficultés à être naturel et détendu dans de nombreuses situations du quotidien : dans des soirées avec des inconnus, dans des phases de séduction, dans un contexte professionnel ( réunions, prise de parole). Le timide aurait tendance à prendre le moins de place possible.

L'extraverti au contraire prendrait plus de place que les autres et c'est aussi pour ca qu'il sort du lot. Il peut donner l'impression d'être plus fun et avenant, mais cela peut aussi être un leurre.

Je suis avocat et la question de ma timidité c'est souvent posée notamment en plaidoiries.

J'ai pu remarquer qu'il y avait les avocats qui plaidaient ( hors affaires pénales, c'est autre choses) de façon très simple et claire, sans effet de manches et d'autres plus extravertis qui se permettaient des pirouettes pas toujours appropriées.

Combattre la timidité pour moi est de réussir à m'exprimer aussi bien devant le juge et une salle pleine derrière moi que lorsque je prépare ma plaidoirie dans ma salle de bain. C'est porter l'aisance et la réfléxion que je peux avoir dans une enceinte privée, en public.

Etre extraverti n'est pas forcément à rechercher, mais plutôt la meilleure version de soi-même en toute circonstances.

Gagner en constance et mieux résister à des contextes de stress.
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By pantin
#182711 [quote="Synchronn"]pensée magique

Exact Dr synchronn, d'où l'idée actuelle que les "thérapies sans efforts" prolifèrent actuellement, en substance ce n'est pas moi qui fait, c'est la thérapie qui fait pour moi. Ce qui revient à se fourrer le doigt dans l'oeil.

je donne pour exemple l'hypnose, la kinésiologie.....

Ta question lévine me fait penser à "bonjour je suis un poisson d'eau froide, puis-je nager dans l'eau chaude?"

Les caractéristiques de personnalité sont relativement stables au cours de la vie, ce qui te manque ce n'est pas de l'extraversion en plus mais la prise de risques, et le fait d'apprendre à les assumer.

Comment faire pour être plus audacieux? Prendre a minima un risque social calculé et choisi par semaine pendant un an avec des gradations jusqu'à ce que ton cerveau hausse son seuil de tolérance (au rejet, au non, à l'approbation...).
By JulienH
#182713 [quote="Lévine"]
- Introversion : on est naturellement tourné vers l'intérieur
- Timidité : on n'est pas à l'aise socialement
On peut donc être timide et extraverti, et non timide et introverti.
Qu'appelles-tu être "tourné vers l'intérieur" ? Ca se traduit comment, quand ... ? Aurais-tu des exemples ?

On peut changer beaucoup de choses dans sa vie mais sa "nature" (puisque tu utilises ce mot) ... Là je suis assez sceptique. Tu peux arrêter d'être timide si on te donne les outils, si on te fait comprendre que tel ou tel comportement est anormal (ce que le timide est quelques fois incapable de faire, puisqu'il tourne en boucle sur lui-même).

Qu'est-ce qui se passe quand on essaie de changer sa nature ? A mon avis, ben on n'est tout simplement pas naturel ... Donc pas loin d'être louche.
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By pantin
#182717 [quote] Mâle alpha et désir mimétique !

Tenez je viens de m'en souvenir. Voici quelques mois, un de mes chers patients m'a fait une réflexion assez incongrue. C'est un type bien, extrêmement intelligent, gagnant bien sa vie, cultivé, sympa et bien de sa personne. Toutefois, il est réservé dans les situations sociales.

Tandis que nous parlions de sa difficulté à engager la conversation avec une femme, je lui expliquai benoîtement que dans ces cas là, il pouvait simplement expliquer qu'il était réservé. J'ai bien utilisé le terme "réservé, comprenant que "timide" pourrait avoir une connotation négative.

Être réservé c'est bien, ça fait japonais mutique tandis qu'être timide ça fait un peu neuneu. Non que je le pense mais que je comprenne que dans une situation sociale on veuille donner la meilleure image de soi. Alors quitte à choisir entre Toshiro Mifune, l'acteur de Les sept samouraïs de Kurosawa et Pierre Richard dans Je suis timide mais je me soigne, le choix est vite fait. La réserve c'est classieux, ça fait mec taiseux qui ne se livre pas facilement tandis que la timidité ça fait blaireau maladroit.

Voilà quel était mon conseil ! Un conseil juste et avisé qui aurait permis à monsieur de livrer à madame une information qualitative permettant à cette dernière de comprendre qu'il faudrait un peu de temps pour que celui-ci se lâche un peu. De mon point de vue, ce que j'expliquais était neutre et enclin à rendre la tâche plus facile à mon patient. Nul besoin d'angoisser en se disant "merde je devrais parler plus, la faire rire". Non, juste à donner la bonne information permettant à cette dernière de ne pas voir une timidité de blaireau mais une réserve de mec bien.

Et que croyez-vous que ce dernier me répondit ? Tandis que je m'attendais à ce qu'il se mette à genoux, me baise la main et me remercie pour mon conseil rempli d'une sagesse infinie, il me regarda pas vraiment emballé avant de me répondre que se dire réservé n'était pas vraiment un truc de mâle alpha !


Alors là, autant le dire de suite, je déteste qu'on mette en cause mes conseils parce que c'est une atteinte intolérable à mon statut, une gifle à mon égo et une égratignure douloureuse à mon orgueil. Comme si je donnais des conseils foireux ! Non mais ! Parce que Toschiro Mifune, c'est pas un mâle alpha peut être ? Le mec vous décapite de son katana en gardant la même expression impassible et voilà qu'on le comparerait bientôt à Pierre Richard !

Et puis bon, il faut arrêter avec cette putain de notion de mâle alpha, de chef de meute ! Parce que justement la culture transcende la nature et que nous ne vivons pas en meute de loups mais en société organisée dans laquelle ce n'est plus le plus fort qui gagne mais le plus malin. Croyez-moi, il faut avoir plus peur de Bernard Cazeneuve, notre ministre de l'intérieur haut comme trois pommes, que d'une ceinture noire de n'importe quoi, parce que le premier peut bien plus vous nuire que le second.

D'ailleurs, Bernard Cazeneuve ne s'est jamais fait latter par une ceinture noire. En revanche Bernard Cazeneuve, en levant juste son petit doigt peut envoyer deux compagnies de CRS latter une ceinture noire. La notion de mâle alpha est donc bien compliquée. Est-ce le plus fort ou le plus malin qui l'est ? Est-ce l'imbécile qui fait ses katas habillé en clown sur un tatami qui réalise le rêve de l'homme parfait ou plutôt celui qui prépare son concours d'entre à l'ENA en s'entrainant aux notes de synthèses et en se disant qu'un jour il va tous nous niquer.

M'est avis que pour régner en maitre l'art de la note de synthèse est plus utile que les katas ! D'ailleurs, si l'on a fait des tas de films avec des karatékas, on en a fait aussi tout un tas avec des politiciens véreux. Les deux types sont donc ce qu'il est convenu d'appeler des mâles alphas. Toutefois tandis que les premiers rôles seront toujours octroyés à des neuneus comme Van Damme, Chuck Norris ou bien Steven Seagal, les seconds sont toujours tenus par des mecs dignes et inquiétants.

Sans doute doit-on trouver dans cette recherche éperdue à incarner le mâle alpha, l'idée que seuls ceux-ci auraient les faveur des femelles. D'une part, je ne suis pas sur que toutes les femmes du monde craquent pour Chuck Norris malgré ses muscles, et enfin, à la différence des loups chez qui seul le mâle dominant baise, nous appartenons à une espèce plutôt monogame chez qui tous les mâles peuvent trouver une femelle. Alors cessez de me faire chier avec vos conneries de mâles alphas.

Sans doute peut-on trouver une fois encore dans cette quête du mâle alpha, des résurgences de notre cerveau paléolithique, époque à laquelle mieux valait être balèze que fort en thème pour niquer une femelle et survivre. Quoi que ce soit partiellement faux comme le prouvent les décorations des grottes que l'on connait et qui attestent de l'importance d'autres aptitudes que la chasse comme la maitrise artistique dès ces temps reculés. Bien malin celui qui sait qui de l'artiste ou du chasseur baisait le plus au magdalénien ?!

Bref cesser de vous perdre dans la lecture des mauvais sites dédiés à la séduction et oubliez vos notions de mâle alpha. Avec une coupe de cheveux correcte, des fringues banales, un degré minimum de discussion et de culture, n'importe qui peut accéder au beau sexe. Certes n'importe qui peut baiser mais pas forcément n'importe qui ! C'est sur que pour avoir du top model ou de l'actrice à son bras ou dans son pieu, il va falloir assurer, ne plus se fringuer chez Kiabi et lâcher votre emploi de magasinier.

La question du mâle alpha se résout peut être là, dans cet objectif que l'on se fixe. Tant qu'il s'agit d'aller vers la fille qui nous convient, on peut faire avec ce que l'on est en procédant à de petits accommodements pour paraitre à notre avantage. Mais dès lors que l'on souhaite accéder à cette fille que l'on imagine que tous les autres veulent, c'est une autre paire de manche. Et c'est sans doute là que le statut mythique de mâle alpha intervient. A femelle mythique (actrice, mannequin, etc.) correspondrait donc le statut mythique du mâle alpha, seul capable de remporter la mise et qui en plus d'être beau et fort devrait en plus intelligent et cultivé (James Bond).

Le désir mimétique, théorie développée René Girard, exploitant un seul et même mécanisme, l'imitation, pour engendrer et expliquer la plupart des phénomènes humains complexes. L'exemple, donné par René Girard, d'enfants qui se disputent des jouets semblables en quantité suffisante, conduit à reconnaître que le désir mimétique est sans sujet et sans objet, puisqu'il est toujours imitation d'un autre désir et que c'est la convergence des désirs qui définit l'objet du désir et qui déclenche des rivalités où les modèles se transforment en obstacles et les obstacles en modèles.

Alors que les enfants disposent en quantité suffisante de jouets semblables, ils désireront celui que les autres désirent et se battront pour l'obtenir. « L'homme désire toujours selon le désir de l'Autre » est le postulat central du désir mimétique. Il s'agit d'un conflit dont les protagonistes deviennent interchangeables et transformés en « doubles » symétriques, « en miroir » dans une relation duale de la rivalité mimétique qui conduit à la violence mimétique. Sur le plan individuel, les hommes se haïssent parce qu'ils s'imitent. Le mimétisme engendre la rivalité, mais en retour la rivalité renforce le mimétisme.

La femme n'est donc pas au centre de la relation mais celle-ci est plutôt caractérisée par le combat que se livrent des mâles entre eux. C'est le classique "concours de bites", une manière détournée de désirer ce que l'autre veut, de manière à ce qu'une fois obtenu, on puisse le dominer. La notion de mâle alpha dès lors qu'elle est exposée permet donc d'envisager une relative immaturité psycho-affective chez celui qui y fait référence. Cette immaturité doit sans doute s'analyser comme la résurgence de traumas infantiles ou adolescents jamais réglés.

vouloir devenir un mâle alpha, c'est simplement admettre qu'on est resté un petit garçon qui veut le camion de pompier que tous les autres petits garçons désirent. Bref, soyez vous-mêmes avec vos qualités et vos défauts.
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By Lévine
#182718 Intéressantes vos réponses, j'aime bien ce forum.

[quote="pantin"]Ta question lévine me fait penser à "bonjour je suis un poisson d'eau froide, puis-je nager dans l'eau chaude?"

C'est bien ma question effectivement. De mon point de vue les extravertis ont "besoin" de davantage de contact humain, et donc sont souvent naturellement bon socialement. Les introvertis et extravertis ont chacun leurs qualités/défauts et à choisir, actuellement, j'échangerais bien mes qualités/défauts avec celles de l'extraverti. Autrement dit je me demande si on peut changer de personnalité (et ayant conscience qu'aucune n'est parfaite).

[quote="pantin"] Les caractéristiques de personnalité sont relativement stables au cours de la vie
Le "relativement" m'intéresse :) je pense que tu dois bien connaître ce sujet, si tu sais étayer je suis très preneur

[quote="pantin"] ce qui te manque ce n'est pas de l'extraversion en plus mais la prise de risques, et le fait d'apprendre à les assumer.

Comment faire pour être plus audacieux? Prendre a minima un risque social calculé et choisi par semaine pendant un an avec des gradations jusqu'à ce que ton cerveau hausse son seuil de tolérance (au rejet, au non, à l'approbation...).

C'est un bon point, je pense que c'est de mon côté la première chose qui me limite. Je vais tester et j'ai commandé le livre dont tu parles.

[quote="Synchronn"]Contradiction : je n'aime pas particulièrement les gens, ils m'emmerdent donc leur avis m'emmerde aussi (ce qui fait que je ne me censure pas)

Plus le temps passe et plus je m'aperçois que les gens attendent de nous que l'on ne se censure pas (même si il faut parfois mettre les formes). Sinon les discussions sont molles. Personnellement, c'est quelque chose que je ne sais pas encore bien calibrer.

J'ai croisé un ancien barman cette semaine. Il me racontait qu'il rentrait rarement seul à cette époque, et que plus il était un peu cash et bourru avec les femmes, plus elles étaient attirées.
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By bent
#182719 Ceux qui réussissent et ceux qui ne sont rien. Simple et bref.
Par contre, les perturbateurs endocriniens, c'est dans le rien du coup?
By James ex S
#182720 Ca fait longtemps que je ne l'ai pas écouté mais nombre de tes réponses sont dans le séminaire être sexué I avec les grands principes et un modèle "idéal" que chacun adaptera en fonction des contraintes du réel et de son mode de vie mais en gros:
Prendre des risques, assumer ses choix, une petite déconstruction de ce qu'on croit être un homme sexué (très bon exemple avec la série qui marchait fort à l'époque, Califorciation), etc etc.

Il n'y a pas 20'000 solutions, il faut se confronter au monde et aux autres. Peu importe ce que tu es réellement, les gens te trouveront extraverti parce que tu seras à l'aise en société. Et pour être à l'aise, il faut sortir et aller à la rencontre des gens. Le plus dur est parfois simplement de se donner le coup de pied au cul pour aller bosser, lire, écrire, déjeuner, dehors de chez soi.
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By Lévine
#182721 [quote="James ex S"]
Prendre des risques, assumer ses choix, une petite déconstruction de ce qu'on croit être un homme sexué (très bon exemple avec la série qui marchait fort à l'époque, Califorciation), etc etc.

Il n'y a pas 20'000 solutions, il faut se confronter au monde et aux autres. Peu importe ce que tu es réellement, les gens te trouveront extraverti parce que tu seras à l'aise en société. Et pour être à l'aise, il faut sortir et aller à la rencontre des gens. Le plus dur est parfois simplement de se donner le coup de pied au cul pour aller bosser, lire, écrire, déjeuner, dehors de chez soi.

Concernant la question de la timidité, effectivement c'est ce qu'il faut faire. Pour moi, le point limitant n°1 est le manque de prise de risque. La bonne nouvelle c'est que j'en ai pris conscience (intéressant d'ailleurs, on me faisait remarquer mon manque de prise de risque dans d'autres domaines sur les derniers mois), et je compte vraiment agir là dessus.


En fait, ma question initiale portait davantage sur l'introversion que sur la timidité (c'est un sujet un peu différent, j'ai l'impression que Pantin et Julien adressent ce sujet).

Je ne cherche pas à paraître extraverti, j'aimerais l'être. Je suis quelqu'un qui a régulièrement" besoin" d'être seul (davantage que la moyenne). Quand je suis seul, c'est souvent une solitude que j'ai voulu. Je suis surtout introverti, mais pas extrêmement timide.
J'aimerais avoir moins besoin, moins envie, d'être seul (ma question est de savoir si c'est possible).

Pour donner un peu de contexte, actuellement, je côtoie des gens assez extraverti au travail. Je vois bien qu'ils ont "besoin" de parler. Il y a très peu de filtre entre leurs pensées et leurs paroles. Ils sont naturellement très sociables car ils en ont besoin. Ils ont beaucoup d'amis, et leurs opportunités de rencontres sont élevés.