- Ven Aoû 31, 2007 10:13 am
#13628
Eloge du carnivore :
Qui mange du poulet en batterie ? Jamais malheureux ! Comme dirait le vieux sioux, quand tu manges l'animal tu manges sa force vitale. Donc, manger uniquement des bête élevées en plein air, des poissons pechés en pleine mer (et non d'élevages), du gibier, des bestioles qui ont eu leur part de liberté dans leur vie.
La compassion, qualité des esclaves comme dirait oncle Friedrich. Légumes et abats réservés aux serfs, bon morceaux à l'aristocratie, c'est anthropologique, protéine pour les maitres.
Regarder "Le sang des bêtes" de Georges Franju, film des années 50 sur les abatoires de Paris, film non compassionnel, dur, et respectueux des hommes qui travaillent en abatoire. Regarder ça jusqu'à ne plus éprouver qu' une forme d'émerveillement.
Parmi les beaux arts : La tauromachie. Un anti-tauromachie ne peut pas être mon ami. Autre art que j'ai eu l'occasion d'apprécier en asie du sud est : le combat de coq, à qui on a attaché des pointes aux pattes. C'est très beau.
Rituel sacré : le tuage du cochon. J'ai prévu de faire un stage de tuage cet hiver en auvergne. Dernier rite paien.
Dans le même genre pour commencer: tuage du poulet (déja fait plusieurs fois).
Question à se poser : seriez vous capable de tuer puis dépecer un mignon petit lapin en cage ?
Matières sacrées : Cuir rare, ivoire, dents de requin, etc.
Le rapport à l'animal comme objet d'ornementation est de mon point de vu pitoyable (de même que ces critique sur l'exploitation forestière, comme si la foret était destinée uniquement à la promenade, on m'a même déja reproché de cueillir des fleurs sauvages banales !!! Bientôt cueillir des champignons sera un crime contre l'humanité, mais c'est une autre histoire).