- Mar Juin 19, 2012 3:22 pm
#123333
Pour ceux que ça intéresse et malgré le fait que le titre de ce récit soit un clin d'oeil au [url=http://www.youtube.com/watch?v=fWlC8oBIhvM]légendaire morceau de Biohazard[/url] j’écris ce FR en écoutant le très bon Epitath de Front Line Assembly, bien que ce ne soit pas leur meilleur disque. On y trouve d'excellents morceaux, comme [url=http://www.youtube.com/watch?v=aj0Vdnvv20s]Decoy[/url], [url=http://www.youtube.com/watch?v=hLC_iUudfJw&feature=related]Insolence[/url], [url=http://www.youtube.com/watch?v=ekpJf30vWlc]Krank It Up[/url] et l'inévitable mais indispensable titre final planant [url=http://www.youtube.com/watch?v=auj514-r9Ss&feature=related]Existance[/url]
Je suis un peu en retard sur mon planning, je l’avoue. Par chance, j’ai globalement une mémoire excellente, aussi vais-je pouvoir partager avec vous ce FR, car je pense qu’il vaut son pesant de cacahuètes, même si… Dédicace à Dje, wu-weï, Manas et Equus qui m'ont empêché de leur raconter cette (longue) histoire quand nous avons dîné ensemble. Surtout Dje et wu en fait, quand j'y repense. Bref, j’ai revu Qina.
[size=150]Flashback[/size]
Ceux qui ont suivi mes folles mésaventures toscanes se rappellent peut-être de [url=http://www.spikeseduction.com/forum/post119825.html#p119825]ma rencontre magique avec Qina[/url], charmante bolivienne de 1m55 au garrot, mannequin (à ses heures perdues) à la dentition parfaite, parlant approximativement trois langues, titulaire d’un master en finance, étudiant de fraîche date en Suisse et se destinant à passer trois années sur le sol européen pour accoucher d’un doctorat bien joufflu. La bolivienne de base, quoi. Léger détail : Qina a un chéri, qui est resté sur le sol bolivien et qui ne connaît pas Spikeseduction. Il ne connaît donc probablement pas le terme Dead Man Walking, mais il finira bien par apprendre (trop tard) qu’il est mort.
[size=150]Qina, Connecting People[/size]
Nous voici donc un mois après la rencontre italienne. Je vous épargne les préliminaires cybernétiques, Qina arrive le vendredi et après un premier échange de sms, je constate qu’elle est toujours autant déconnectée de la réalité matérielle (cette fille doit être une bulle spéculative en fait). Elle n’a pas de forfait international, et comme je m’apprête à régler les détails de notre rencontre je me heurte subitement à une voix de robot – pourquoi se sont toujours des voix de femelles ? – m’expliquant la situation dans un baratin mi-anglais mi-allemand. Une sorte de détachement s’installe en moi : je me dis que je ne la verrai sûrement pas ce week-end, et que c’est peut-être un acte manqué de sa part.
Sauf que samedi matin, alors que je suis en train de méditer – démonstration de valeur fine – mon portable vibre et affiche un numéro démasqué mais inconnu au bataillon. Je décroche : c’est Qina qui m’appelle avec le portable du réceptionniste de son hôtel et me demande de la rappeler.
A priori, tout le monde ici a comprend qu’il s’agit d’un énorme signe d’intérêt, non ? Bien, je continue.
Cherchant bêtement à appliquer les principes de base de la survie en combat urbain, je lui propose un RDV dans un café à St Michel, histoire de ne pas finir congelé en attendant une sud-américaine – je ne sais pas vous, mais dans mon esprit « Amérique du Sud » n’est pas synonyme de ponctualité, alors avec une fille… Mais non, Qina est une putain de touriste, et aussi une putain de princesse – croit-elle – elle prend donc les choses en main avec une détermination qui n’est pas pour me déplaire. Je dois bien l’avouer, j’aime les femmes qui ont du tempérament : je trouve ça viril. Je dois être gay…
Q : no no no, I know the perfect place for us to meet : Arc de Triomphe.
Raaah, pitié, je hais ce quartier, quand c’est wu-weï qui m’y donne rendez-vous je fais un effort mais là… Allez, j’avoue que c’est très romantique ce rendez-vous sous l’Arc de Triomphe. Sauf que je sens la grosse carotte : je ne peux la joindre sur son portable, je n’ai pas de smartphone pour lui envoyer un mail, bref, je suis de mauvaise humeur, mais je file. Et là, vous n’allez pas me croire – en tout cas moi je n’y crois pas – Qina est à l’heure, et elle porte une tenue bourgeoise du plus bel effet : trench beige (pitié, pas un Burberry, pitié, pas un Burberry, pitié, pas un Burberry, pitié pas un…) une lavallière, une paire de leggins noirs aboutissant à des ballerines bordeaux, ses cheveux bouclés encadrent son visage avec une stature pyramidale, bref, elle est craquante comme tout, très féminine. Et m’annonce que nous devons vite retourner à Eiffel Tower parce qu’elle a laissé sa copine dans la file d’attente…
Là, j’en vois qui se marrent devant leur écran en se disant que je suis abonné aux dates collectives. Moi, je préfère me réjouir qu’elle soit assez folle pour laisser sa copine au Champs de Mars et y vois un signe d’intérêt supplémentaire. Parce que, léger détail, c’est l’anniversaire de la dite copine.
Chemin faisant, on descend l’avenue du président Wilson. Un peu avant le Palais de Tokyo, je m’arrête près d’un banc, la hisse dessus (n’oubliez pas qu’elle est bien plus petite que moi)
Q : why are you doing this ?
T : for this
Et je l’embrasse. Enfin, j’essaye, parce qu’elle détourne la tête. Au moins, Rose ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir été un homme cette fois.
Tans pis, je reste cool, mais la laisse redescendre seule. Notez que dans un élan de Princesse Poneyisme elle me demande de la faire descendre. Comme quoi on peut venir de l’oligarchie bolivienne et être une assistée (oups, I did it again). Non poulette, ce banc est à 40cm du sol, tu n’as pas de talons, sors toi les doigts du popotin qui est le tien.
Nous reprenons notre route, non sans que ma petite princesse
1/ me sermonne (gentiment) pour ne pas l’avoir aidé à descendre
2/ me dise qu’elle a un copain et que donc elle ne peut pas m’embrasser
3/ me précise qu’elle en a pourtant envie
La partie commence...
Je suis un peu en retard sur mon planning, je l’avoue. Par chance, j’ai globalement une mémoire excellente, aussi vais-je pouvoir partager avec vous ce FR, car je pense qu’il vaut son pesant de cacahuètes, même si… Dédicace à Dje, wu-weï, Manas et Equus qui m'ont empêché de leur raconter cette (longue) histoire quand nous avons dîné ensemble. Surtout Dje et wu en fait, quand j'y repense. Bref, j’ai revu Qina.
[size=150]Flashback[/size]
Ceux qui ont suivi mes folles mésaventures toscanes se rappellent peut-être de [url=http://www.spikeseduction.com/forum/post119825.html#p119825]ma rencontre magique avec Qina[/url], charmante bolivienne de 1m55 au garrot, mannequin (à ses heures perdues) à la dentition parfaite, parlant approximativement trois langues, titulaire d’un master en finance, étudiant de fraîche date en Suisse et se destinant à passer trois années sur le sol européen pour accoucher d’un doctorat bien joufflu. La bolivienne de base, quoi. Léger détail : Qina a un chéri, qui est resté sur le sol bolivien et qui ne connaît pas Spikeseduction. Il ne connaît donc probablement pas le terme Dead Man Walking, mais il finira bien par apprendre (trop tard) qu’il est mort.
[size=150]Qina, Connecting People[/size]
Nous voici donc un mois après la rencontre italienne. Je vous épargne les préliminaires cybernétiques, Qina arrive le vendredi et après un premier échange de sms, je constate qu’elle est toujours autant déconnectée de la réalité matérielle (cette fille doit être une bulle spéculative en fait). Elle n’a pas de forfait international, et comme je m’apprête à régler les détails de notre rencontre je me heurte subitement à une voix de robot – pourquoi se sont toujours des voix de femelles ? – m’expliquant la situation dans un baratin mi-anglais mi-allemand. Une sorte de détachement s’installe en moi : je me dis que je ne la verrai sûrement pas ce week-end, et que c’est peut-être un acte manqué de sa part.
Sauf que samedi matin, alors que je suis en train de méditer – démonstration de valeur fine – mon portable vibre et affiche un numéro démasqué mais inconnu au bataillon. Je décroche : c’est Qina qui m’appelle avec le portable du réceptionniste de son hôtel et me demande de la rappeler.
A priori, tout le monde ici a comprend qu’il s’agit d’un énorme signe d’intérêt, non ? Bien, je continue.
Cherchant bêtement à appliquer les principes de base de la survie en combat urbain, je lui propose un RDV dans un café à St Michel, histoire de ne pas finir congelé en attendant une sud-américaine – je ne sais pas vous, mais dans mon esprit « Amérique du Sud » n’est pas synonyme de ponctualité, alors avec une fille… Mais non, Qina est une putain de touriste, et aussi une putain de princesse – croit-elle – elle prend donc les choses en main avec une détermination qui n’est pas pour me déplaire. Je dois bien l’avouer, j’aime les femmes qui ont du tempérament : je trouve ça viril. Je dois être gay…
Q : no no no, I know the perfect place for us to meet : Arc de Triomphe.
Raaah, pitié, je hais ce quartier, quand c’est wu-weï qui m’y donne rendez-vous je fais un effort mais là… Allez, j’avoue que c’est très romantique ce rendez-vous sous l’Arc de Triomphe. Sauf que je sens la grosse carotte : je ne peux la joindre sur son portable, je n’ai pas de smartphone pour lui envoyer un mail, bref, je suis de mauvaise humeur, mais je file. Et là, vous n’allez pas me croire – en tout cas moi je n’y crois pas – Qina est à l’heure, et elle porte une tenue bourgeoise du plus bel effet : trench beige (pitié, pas un Burberry, pitié, pas un Burberry, pitié, pas un Burberry, pitié pas un…) une lavallière, une paire de leggins noirs aboutissant à des ballerines bordeaux, ses cheveux bouclés encadrent son visage avec une stature pyramidale, bref, elle est craquante comme tout, très féminine. Et m’annonce que nous devons vite retourner à Eiffel Tower parce qu’elle a laissé sa copine dans la file d’attente…
Là, j’en vois qui se marrent devant leur écran en se disant que je suis abonné aux dates collectives. Moi, je préfère me réjouir qu’elle soit assez folle pour laisser sa copine au Champs de Mars et y vois un signe d’intérêt supplémentaire. Parce que, léger détail, c’est l’anniversaire de la dite copine.
Chemin faisant, on descend l’avenue du président Wilson. Un peu avant le Palais de Tokyo, je m’arrête près d’un banc, la hisse dessus (n’oubliez pas qu’elle est bien plus petite que moi)
Q : why are you doing this ?
T : for this
Et je l’embrasse. Enfin, j’essaye, parce qu’elle détourne la tête. Au moins, Rose ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir été un homme cette fois.
Tans pis, je reste cool, mais la laisse redescendre seule. Notez que dans un élan de Princesse Poneyisme elle me demande de la faire descendre. Comme quoi on peut venir de l’oligarchie bolivienne et être une assistée (oups, I did it again). Non poulette, ce banc est à 40cm du sol, tu n’as pas de talons, sors toi les doigts du popotin qui est le tien.
Nous reprenons notre route, non sans que ma petite princesse
1/ me sermonne (gentiment) pour ne pas l’avoir aidé à descendre
2/ me dise qu’elle a un copain et que donc elle ne peut pas m’embrasser
3/ me précise qu’elle en a pourtant envie
La partie commence...