- Ven Juin 21, 2013 2:59 pm
#135102
Préambule :
A la lecture de cet article récent sur l'étape Bad Boy / Jerk, je me suis dit :
- Je ne suis pas passé par cette étape, ou alors très légèrement.
- Je ne crois pas que je passerai par cette étape.
En revanche, en ce moment, j'ai un sentiment très récurrent, celui de l'imposture/l'illégitimité.
Mais lisez plutôt :
-------
Il m'arrive parfois de me dire que je hante les présentes colonnes depuis trop longtemps, que je devrais passer à autre chose.
Parfois, à l'issue d'un clash sans conséquence, je m'absente quelques temps mais force est de constater que j'y reviens toujours.
Comme, j'imagine, tout ceux qui passe un temps certain à méditer sur les questions et les raisons de l'attirance du beau sexe pour l'autre, je délaisse depuis longtemps les zones "séduction" pour me concentrer sur la partie art-de-vivre et les journaux des membres. Et parfois même, le mien.
Depuis quelques temps, je rencontre systématiquement le même genre de femmes. Dans des contextes n'ayant rien à voir les uns avec les autres, je rencontre des grandes tiges - ça c'est par choix - qui se révèlent toujours être libres, indépendantes, considérablement fortunées et intéressées par ma personne. Le plus souvent, sagittaire, pour ceux à qui ça évoque quelque chose.
Loin de moi l'intention de me vanter, mais d'une éditrice de magazine phare à une tradeuse en hydrocarbures en passant par une chef de cabine/maitre fen shui et serial entrepreneuse en Amérique du Sud, je n'ai pas beaucoup à me plaindre du pedigree des vestales dont j'arrive à m'attirer les charmes.
Le point commun de ces dames est que j'ignore le plus souvent leur situation entre le moment où je les rencontre et celui où leur désir pour moi ne fait plus aucun doute. N'étant pas du genre à parler boutique pour séduire, cela fait donc plusieurs fois qu'une fois introduit dans leur intimité - pardonnez cette vulgarité coupable, je parle ici de leur intérieur au sens immobilier - je sens un léger vertige quant au calibre de ma conquête.
Pour ma part, je n'ai pas à rougir de mes réalisations dans l'absolu, mais la conscience précise du processus de séduction me fait souvent penser que la supercherie ne va pas tarder à être éventée, et que l'on va me raccompagner à la porte.
Pour dire les choses autrement, d'un strict point de vue professionnel et social, je vaux largement l'adversaire, la plupart du temps, mais la phase "d'apprentissage" de la séduction semble aller de pair avec la construction d'un complexe d'infériorité dans ce domaine.
Concrètement, lorsque ces femmes se font aborder en ma présence, c'est le plus fréquemment par des mecs ayant largement dépassé la crise de la quarantaine avec tous les artefacts qui vont avec, de la Rolex vulgaire à la Porsche assourdissante. Les rares gens de mon âge qui les côtoient sont soit des vieux amis, soit des paillassons.
En somme, j'ai souvent le sentiment que si j'avais à re-séduire ces femmes une fois connues leurs nombreuses qualités et particulièrement leur niveau social/de vie, je n'en aurais jamais le cran.
Et vous ?
A la lecture de cet article récent sur l'étape Bad Boy / Jerk, je me suis dit :
- Je ne suis pas passé par cette étape, ou alors très légèrement.
- Je ne crois pas que je passerai par cette étape.
En revanche, en ce moment, j'ai un sentiment très récurrent, celui de l'imposture/l'illégitimité.
Mais lisez plutôt :
-------
Il m'arrive parfois de me dire que je hante les présentes colonnes depuis trop longtemps, que je devrais passer à autre chose.
Parfois, à l'issue d'un clash sans conséquence, je m'absente quelques temps mais force est de constater que j'y reviens toujours.
Comme, j'imagine, tout ceux qui passe un temps certain à méditer sur les questions et les raisons de l'attirance du beau sexe pour l'autre, je délaisse depuis longtemps les zones "séduction" pour me concentrer sur la partie art-de-vivre et les journaux des membres. Et parfois même, le mien.
Depuis quelques temps, je rencontre systématiquement le même genre de femmes. Dans des contextes n'ayant rien à voir les uns avec les autres, je rencontre des grandes tiges - ça c'est par choix - qui se révèlent toujours être libres, indépendantes, considérablement fortunées et intéressées par ma personne. Le plus souvent, sagittaire, pour ceux à qui ça évoque quelque chose.
Loin de moi l'intention de me vanter, mais d'une éditrice de magazine phare à une tradeuse en hydrocarbures en passant par une chef de cabine/maitre fen shui et serial entrepreneuse en Amérique du Sud, je n'ai pas beaucoup à me plaindre du pedigree des vestales dont j'arrive à m'attirer les charmes.
Le point commun de ces dames est que j'ignore le plus souvent leur situation entre le moment où je les rencontre et celui où leur désir pour moi ne fait plus aucun doute. N'étant pas du genre à parler boutique pour séduire, cela fait donc plusieurs fois qu'une fois introduit dans leur intimité - pardonnez cette vulgarité coupable, je parle ici de leur intérieur au sens immobilier - je sens un léger vertige quant au calibre de ma conquête.
Pour ma part, je n'ai pas à rougir de mes réalisations dans l'absolu, mais la conscience précise du processus de séduction me fait souvent penser que la supercherie ne va pas tarder à être éventée, et que l'on va me raccompagner à la porte.
Pour dire les choses autrement, d'un strict point de vue professionnel et social, je vaux largement l'adversaire, la plupart du temps, mais la phase "d'apprentissage" de la séduction semble aller de pair avec la construction d'un complexe d'infériorité dans ce domaine.
Concrètement, lorsque ces femmes se font aborder en ma présence, c'est le plus fréquemment par des mecs ayant largement dépassé la crise de la quarantaine avec tous les artefacts qui vont avec, de la Rolex vulgaire à la Porsche assourdissante. Les rares gens de mon âge qui les côtoient sont soit des vieux amis, soit des paillassons.
En somme, j'ai souvent le sentiment que si j'avais à re-séduire ces femmes une fois connues leurs nombreuses qualités et particulièrement leur niveau social/de vie, je n'en aurais jamais le cran.
Et vous ?
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte