- Jeu Fév 16, 2017 1:47 pm
#181662
Il y a environ 5 ans, j'ai rendez vous avec Emilie ( prénon modifié ) pour aller boire un café après qu'elle m'ait " mis dans son panier ".
Nous sommes tous les deux de jeunes trentenaires et elle me dit qu'elle recherche un homme qui n'a pas d'enfant car elle a déjà été en couple avec une homme qui a une fille, et si cette expérience ne s'est pas forcément très mal passée de son point de vue, ça ne correspond pas à la vie de couple qu'elle aspire à mener. Dans ses secret agenda et camembert, le critère homme sans enfant est donc un élément non négociable. A cette époque-là j'étais dans la parfaite ignorance des analyses de notre sociologue préféré et de bien d'autres également. Le caractère non négociable de ce choix m'a interpellé, alors qu'aujourd'hui je le comprends parfaitement, sans y porter de jugement de valeur.
Information non pertinente : je vendange le rencard, n'étant pas armé pour conquérir cette femme charmante, affaire classée sans suite.
En avril 2016, je rencontre Michelle ( prénom modifié ) elle a deux ans de plus que moi et deux enfants de 6 et 8 ans, séparée depuis environ un an. Bien plus tard, au test elle-lui elle obtient 68% H 32% F mais elle est féminine et apprêtée, juste ce qu'il faut et elle n'a pas besoin d'un sponsor.
Le premier rendez vous ne se passe pas trop mal, mais elle est fatiguée et s'en excuse, je fais tout le boulot pour entretenir la conversation.
Une ou deux semaines plus tard, le deuxième rendez vous se déroule dans les mêmes circonstances que le premier sauf qu'elle est bien plus en forme et s'engage davantage dans la conversation. A la fin du rendez vous elle me dira textuellement " si parfois je ne réponds pas à ton message le jour même, c'est par manque de temps et d'énergie, mais pas par manque d'intérêt ". J'avais en effet souligné son manque de réactivité et lui avais laissé entendre que je n'allais pas insister si elle ne montrait pas plus d'intérêt.
Pour le troisième rendez vous, elle fera garder ses enfants pour pouvoir sortir avec moi. Au cours de la soirée j' initierai un léger contact physique en guise de test, contact duquel elle s'échappera gentiment. J'en conclus qu'il n'y aurait rien à attendre de cette rencontre et la soirée se terminera normalement sauf que, rebondissement au moment de nous dire au revoir, c'est elle qui me prend la main et qui m'embrasse.
Je rentre chez moi quelque peu déboussolé par des signes d'intérêt contradictoires, mais satisfait car le dernier en date est positif. Le lendemain soir elle se présentera chez moi de façon imprévue et le contact physique se concrétise sans que je n'ai d'effort à faire.
Quelques temps plus tard, au moment de se dire au revoir elle me lâchera un " j'adore les moments qu'on passe ensemble " et moi, grand naïf, je commence à avoir des illusions quant à " ce qu'elle adore dans ces moments ".
Fin juillet 2016, elle est nue, je lui fais un massage mais elle fini par se refuser à moi, rétorquant qu'elle ne peut pas car elle pense que je tiens plus à elle qu'elle à moi, bref, elle veut qu'on arrête d'être amant et qu'on devienne des amis. Là, peut-être que sa forte part de H l'empêche de se rendre compte de mon niveau d'intérêt réel pour elle. Je lui propose alors de jouer carte sur table, et lorsque je lui dis que si elle avait envie de rencontrer d'autres hommes, il suffisait de le dire, laissant sous-entendre que je ne me priverai pas d'en faire autant. Sa réaction sera de lever les yeux au ciel en secouant la tête comme pour signifier que je venais de dire une énormité, alors que j'apprendrai plus tard que c'était exactement sa volonté et que c'est exactement ce qu'elle a fait.
S'en suivit un silence radio des deux cotés qui dure un mois et c'est elle qui me recontacte, nous allons boire un verre, elle me dit que ça lui fait très plaisir de me revoir, je prends les choses en main et nous passons la nuit ensemble même si elle répète que " ça n'est pas une bonne idée ".
Nous repartons quand même pour un tour de manège de quelques moins, les sorties s'enchaînent et se passent très bien jusqu'à ce que ses relances soient à nouveau de moins en mois franches pendant les fêtes de fin d'année.
2017 commencera sous le signe de " ça n'est pas une bonne idée ( qu'on continue d'être amant ) mais je t'aime bien, je t'apprécie beaucoup et j'ai envie qu'on reste amis " mais sans se justifier d'aucun argument appuyant se changement de contrat relationnel, et ça, ça me pose problème, étonnant, non ? Je lui explique alors ma vison ( = celle de notre sociologue préféré ) de l'amitié homme-femme, mais je ne lui ferme pas la porte, par pure curiosité de voir comment les choses vont évoluer et déterminé à comprendre ce qui la motive.
Elle entretiendra effectivement cette amitié et de mon coté je constate que son désir est toujours présent mais qu'elle refuse de s'y abandonner.
En la questionnant, je réussis par lui faire dire que je ne corresponds pas à ce qu'elle recherche, tout en sachant pertinemment que c'est n'est pas ce qui a motivé ses changements récents, après huit mois de relation. Depuis un certain temps j'ai bien compris que tout s'explique par le fait qu'un autre homme a pris ma place, chose que j'ai réussie à lui faire avouer, dans ses petits souliers et honteuse.
La phase de poules aura donc duré 8 mois pendant lesquels j'aurai tenu la tête du classement avant d'avoir été battu. Je me suis alors permis de lui donner quelques conseils pour mettre fin à une relation sans risquer de s'exposer à du harcèlement, des insultes ou de la violence, ou risquer de faire tomber un homme en dépression.
Bravo à ceux qui sont encore en train de lire, j'en viens au fait : cette relation m'a permis de recenser un grand nombre d'exemple de " je fais exactement le contraire de ce que je viens de dire " et maintenant se pose la question du choix des partenaires, car en ce qui me concerne, à 37 ans, même si j'avoue avoir une préférence pour une relation durable avec une femme qui n'a pas d'enfants, je me demande si je dois en faire un élément non négociable ou pas ... je vous invite à partager vos choix en les expliquant et en rappelant votre âge s'il vous plait.
Autre information : j'ai observé sur un site de rencontre, la présence de nombreuse femmes sans enfants, approchant la quarantaine et qui disent en vouloir.
Autre question : comme c'est moi qui ai fermé la porte à une relation amicale, la règle du ressentiment s'applique-t-elle aussi dans ce cas ? Est-ce qu'elle va me recontacter en cas de besoin ? comme elle l'a déjà fait une fois mais sachant que cette fois ci ce sera à condition d'un échec de sa nouvelle relation. Et pour information, je ne l'attends pas, j'ai tourné la page.
Nous sommes tous les deux de jeunes trentenaires et elle me dit qu'elle recherche un homme qui n'a pas d'enfant car elle a déjà été en couple avec une homme qui a une fille, et si cette expérience ne s'est pas forcément très mal passée de son point de vue, ça ne correspond pas à la vie de couple qu'elle aspire à mener. Dans ses secret agenda et camembert, le critère homme sans enfant est donc un élément non négociable. A cette époque-là j'étais dans la parfaite ignorance des analyses de notre sociologue préféré et de bien d'autres également. Le caractère non négociable de ce choix m'a interpellé, alors qu'aujourd'hui je le comprends parfaitement, sans y porter de jugement de valeur.
Information non pertinente : je vendange le rencard, n'étant pas armé pour conquérir cette femme charmante, affaire classée sans suite.
En avril 2016, je rencontre Michelle ( prénom modifié ) elle a deux ans de plus que moi et deux enfants de 6 et 8 ans, séparée depuis environ un an. Bien plus tard, au test elle-lui elle obtient 68% H 32% F mais elle est féminine et apprêtée, juste ce qu'il faut et elle n'a pas besoin d'un sponsor.
Le premier rendez vous ne se passe pas trop mal, mais elle est fatiguée et s'en excuse, je fais tout le boulot pour entretenir la conversation.
Une ou deux semaines plus tard, le deuxième rendez vous se déroule dans les mêmes circonstances que le premier sauf qu'elle est bien plus en forme et s'engage davantage dans la conversation. A la fin du rendez vous elle me dira textuellement " si parfois je ne réponds pas à ton message le jour même, c'est par manque de temps et d'énergie, mais pas par manque d'intérêt ". J'avais en effet souligné son manque de réactivité et lui avais laissé entendre que je n'allais pas insister si elle ne montrait pas plus d'intérêt.
Pour le troisième rendez vous, elle fera garder ses enfants pour pouvoir sortir avec moi. Au cours de la soirée j' initierai un léger contact physique en guise de test, contact duquel elle s'échappera gentiment. J'en conclus qu'il n'y aurait rien à attendre de cette rencontre et la soirée se terminera normalement sauf que, rebondissement au moment de nous dire au revoir, c'est elle qui me prend la main et qui m'embrasse.
Je rentre chez moi quelque peu déboussolé par des signes d'intérêt contradictoires, mais satisfait car le dernier en date est positif. Le lendemain soir elle se présentera chez moi de façon imprévue et le contact physique se concrétise sans que je n'ai d'effort à faire.
Quelques temps plus tard, au moment de se dire au revoir elle me lâchera un " j'adore les moments qu'on passe ensemble " et moi, grand naïf, je commence à avoir des illusions quant à " ce qu'elle adore dans ces moments ".
Fin juillet 2016, elle est nue, je lui fais un massage mais elle fini par se refuser à moi, rétorquant qu'elle ne peut pas car elle pense que je tiens plus à elle qu'elle à moi, bref, elle veut qu'on arrête d'être amant et qu'on devienne des amis. Là, peut-être que sa forte part de H l'empêche de se rendre compte de mon niveau d'intérêt réel pour elle. Je lui propose alors de jouer carte sur table, et lorsque je lui dis que si elle avait envie de rencontrer d'autres hommes, il suffisait de le dire, laissant sous-entendre que je ne me priverai pas d'en faire autant. Sa réaction sera de lever les yeux au ciel en secouant la tête comme pour signifier que je venais de dire une énormité, alors que j'apprendrai plus tard que c'était exactement sa volonté et que c'est exactement ce qu'elle a fait.
S'en suivit un silence radio des deux cotés qui dure un mois et c'est elle qui me recontacte, nous allons boire un verre, elle me dit que ça lui fait très plaisir de me revoir, je prends les choses en main et nous passons la nuit ensemble même si elle répète que " ça n'est pas une bonne idée ".
Nous repartons quand même pour un tour de manège de quelques moins, les sorties s'enchaînent et se passent très bien jusqu'à ce que ses relances soient à nouveau de moins en mois franches pendant les fêtes de fin d'année.
2017 commencera sous le signe de " ça n'est pas une bonne idée ( qu'on continue d'être amant ) mais je t'aime bien, je t'apprécie beaucoup et j'ai envie qu'on reste amis " mais sans se justifier d'aucun argument appuyant se changement de contrat relationnel, et ça, ça me pose problème, étonnant, non ? Je lui explique alors ma vison ( = celle de notre sociologue préféré ) de l'amitié homme-femme, mais je ne lui ferme pas la porte, par pure curiosité de voir comment les choses vont évoluer et déterminé à comprendre ce qui la motive.
Elle entretiendra effectivement cette amitié et de mon coté je constate que son désir est toujours présent mais qu'elle refuse de s'y abandonner.
En la questionnant, je réussis par lui faire dire que je ne corresponds pas à ce qu'elle recherche, tout en sachant pertinemment que c'est n'est pas ce qui a motivé ses changements récents, après huit mois de relation. Depuis un certain temps j'ai bien compris que tout s'explique par le fait qu'un autre homme a pris ma place, chose que j'ai réussie à lui faire avouer, dans ses petits souliers et honteuse.
La phase de poules aura donc duré 8 mois pendant lesquels j'aurai tenu la tête du classement avant d'avoir été battu. Je me suis alors permis de lui donner quelques conseils pour mettre fin à une relation sans risquer de s'exposer à du harcèlement, des insultes ou de la violence, ou risquer de faire tomber un homme en dépression.
Bravo à ceux qui sont encore en train de lire, j'en viens au fait : cette relation m'a permis de recenser un grand nombre d'exemple de " je fais exactement le contraire de ce que je viens de dire " et maintenant se pose la question du choix des partenaires, car en ce qui me concerne, à 37 ans, même si j'avoue avoir une préférence pour une relation durable avec une femme qui n'a pas d'enfants, je me demande si je dois en faire un élément non négociable ou pas ... je vous invite à partager vos choix en les expliquant et en rappelant votre âge s'il vous plait.
Autre information : j'ai observé sur un site de rencontre, la présence de nombreuse femmes sans enfants, approchant la quarantaine et qui disent en vouloir.
Autre question : comme c'est moi qui ai fermé la porte à une relation amicale, la règle du ressentiment s'applique-t-elle aussi dans ce cas ? Est-ce qu'elle va me recontacter en cas de besoin ? comme elle l'a déjà fait une fois mais sachant que cette fois ci ce sera à condition d'un échec de sa nouvelle relation. Et pour information, je ne l'attends pas, j'ai tourné la page.