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Modérateurs: animal, Léo

By Sobre n' Soft
#123938 Comme il est frustrant, de lire ici les récits des rencontres que l'on ne fera plus. Je ne suis pas pessimiste. Pas malade, je ne suis aucunement un cul-de-jatte, ni atrophié, encore moins défiguré, pauvre, ou contagieux, non. Pire : je suis en couple. Deux ans, sans aborder une inconnue dans le but de la séduire, sept cent trente jours, sans sortir pommadé, huilé, coiffé, bichonné comme un selle français à la parade. Pire ! Deux ans sans parade. Bref, écorché. (Ceci est à prendre au troisième degré)

J'ai lu souvent, que même fiancé, l'homme se devait de séduire encore. Evidemment. Mais aujourd'hui, je me demande ce que signifie, justement, séduire lorsqu'on est en couple. (Précisons ici, que je suis parfaitement heureux dans le mien, et que ce pamphlet de dramaturge averti qui s'égosille n'est pas un appel, mais un discours tranquille).

Voici trois anecdotes récentes.

[size=150]Ma collègue[/size]

Je ne faisais rien d'autre qu'être assis, et observais la fenêtre aux rideaux opaques fermés. J'imaginais le paysage que j'aurais pu y voir si, beaucoup plus courageux, j'avais décidé de les ouvrir : mais il ne faut pas rêver. L'été dans le sud est trop épuisant pour se résoudre à quelque décision que ce soit. Aussi, je ne bougeais pas.
Et puis, il y avait la main de ma collègue, posée sur mon genou. Depuis plusieurs minutes. Cette dernière parlait, et faisant mine d'être passionnée par des banalités. Elle semblait vouloir me convaincre qu'elle avait oublié cette extrémité là, posée innocemment, sur mon genou.
En outre, ma jeune collègue avait une autre spécificité que cet égarement des extrémités : il s'agissait d'une capacité incroyable à venir se coller contre moi lorsque, debout, je me penchais pour consulter l'écran d'un ordinateur. Les premiers temps, elle feignait de venir s'intéresser aussi à l'écran, se penchait, toute proche, me frôlant à peine. Puis elle s'était peu à peu engaillardie : avec courage elle avait franchi le cap de la joue contre la joue - que j'esquivais avec naturel et sans remarque. Ce fut peut être mon erreur : elle a cru, je suppose, que j'étais aveugle. Alors l'escalade a continué.

Ce jour là, assis, immobile, contemplatif, je mesurais mon erreur. Curieux d'abord, de cette main qui s'attardait, je décidais d'attendre : combien de temps oserait-elle rester là, devant mon absence de réaction ? Plusieurs minutes enréalité, jusqu'à ce que je me lève.
Alors ce midi là en quittant l'hôpital, sur le vaste pallier mouillé je lui ai dit : "il pleut trop, ma fiancée va venir me chercher avec un parapluie".

Elle a cessé de me tripoter.

[size=150]Aimante Marguerite[/size]
(autre situation, femme différente)

Le lendemain, ou le surlendemain peut être, dans le cheminement qui m'a conduit, excédé, frustré, plus encore, démuni ! à écrire ce post, je m'apprêtais à refermer la porte du service en catimini, lorsque une voix, trop connue, m'interrompit dans cette fuite.
- Docteur ? Je peux vous parler ?
Je ne suis pas encore docteur, et je n'aime pas parler. Et pourtant, je le fais si bien. Mais jamais, jamais ! lorsque je suis appliqué à m'échapper en catimini. Je me retournais cependant, un sourire aimable et crédible - aidé par mon amusement- aux lèvres.
- Oui, Madame Marguerite (ce n'est pas son nom évidemment) ?
- Voilà, eh bien, lorsque je sortirai de l'hôpital, vendredi, il me faudra un bon généraliste. Vous n'auriez pas l'intention de vous installer comme généraliste, par hasard ?
- Vous me l'avez déjà demandé, Madame. Non je ne serai pas généraliste.
- Vous quittez le service bientôt je crois.
- Oui, mercredi.
Notons ici, que cette patiente avait pour habitude de me suivre dans les couloirs régulièrement, et d'opérer à d'ingénieuses planifications de trajectoires afin de me croiser environs cinquante fois par matinée.
- Euh, docteur, je pensais que nous pourrions, dans ce cas, nous revoir à l'extérieur. Je retourne dans mon appartement, et pas chez mais parents. On se rencontrerait en tout bien tout honneur, bien sûr.
Je blêmissais. Immobile, encore, toujours. J'attendais la suite, comme Alain Delon au fond de sa cellule, attendant le jour où la guillotine teinterait pour lui, dans "Deux hommes dans la ville".
Madame Marguerite continua, et la guillotine teinta :
- Oh, je sais, on dit que les relations médecin-patient, c'est interdit. Mais vous savez... Enfin, on pourrait se voir un peu. Je m'appelle Marguerite Machin, j'habite dans [tel] arrondissement, et je suis dans l'annuaire !
Elle terminait par un sourire radieux, séducteur, enjoué, plein d'espoir et de promesses.
La tête de Alain Delon avait roulé, inerte. La mienne avait affiché un nouveau sourire, aimable, moins crédible, aucunement amusé. Et peut-être un peu triste. Pour elle : face à la falaise vertigineuse qui séparait ses espoirs et ma vision de la situation, devant, aussi, l'effort qu'elle avait fait pour franchir le pas. Sur le chemin de mon appartement, je ressentais pourtant cette fierté, cette bouffée de puissance que l'on ressent après les témoignages spontanés de la gente féminine.
Je repartais ce midi là, et je racontais l'anecdote à ma fiancée, comme j'avais raconté celle de la main sur le genou, comme je raconte les autres. Elle, de son côté, me fait part des compliments qu'elle reçoit volontiers dans la rue, tentatives, remarques, pitreries et autres bouffonnades de prétendants immolés sur l'hôtel de la Déesse Ego.


[size=150]Lorsque Margot dégrafait son corsage...[/size]

La semaine suivante, devant un nouvel hôpital, je marchais en direction du parking entouré de mes trois nouvelles collègues. L'une, était belle. La seconde, aussi. La troisième non. Je ne disais rien, m'interrogeant sur ce que penseraient les féministes de mes préoccupations du moment, à savoir : ce qu'était, en cet instant là, occupée à cuisiner ma belle fiancée - qui par ailleurs travaille autant que moi - comme elle avait l'habitude de le faire - et avec, mesdames, un très grand plaisir : aimer cuisiner et ne pas s'en lasser au quotidien est la qualité première de toute femme ayant des qualités. Bref.
Mes pensées soudain furent coupées brusquement par une vivace mélodie, que je jugeais jolie. Bientôt, tout notre petit groupe s'arrêta, se demandant quelle était la source de cette dernière, jusqu'à ce que, très tardivement, je ne comprenne qu'il s'agissait en fait de... la sonnerie de mon téléphone portable. Evidemment, le temps que je le saisisse au fin fond de mon sac à main pour femme très masculin (selon ma fiancée, je n'ai de mon côté jamais été très convaincu de ce dernier point), il était trop tard. C'est alors que la seconde de mes collègues, belle dans le style poupée de porcelaine, et nantie dans le style dernière née d'une dynastie de médecins établis dans une certaine ville prisée de la côte, mais par ailleurs, extrêmement agréable à côtoyer et très travailleuse, s'exclama : "J'adore ! Qu'est-ce que c'est ? Quel morceau déjà ?". Questions à laquelle, je ne trouvais pas la réponse. Elle continuait alors : "Il faut que je la réécoute ! Donne-moi ton numéro, je te fais sonner !". Un peu gêné par le regard que s'échangèrent les deux autres, qui nous laissèrent pour marcher devant, je le lui donnais.
N'eut-été l'application avec laquelle elle me proposait ensuite de me conduire en voiture jusque devant chez moi, j'aurais pu interpréter l'interaction comme ne relevant pas de son désir vif de profiter de mon anatomie : c'est pourtant ainsi que je l'interprétais.
_________________________


Si ce n'avaient été qu'elles ! Mais, globalement, dans chaque nouvel environnement que je côtoie, il se trouve au moins une demoiselle, touchée par la grâce de Dieu, ou de l'un ou l'autre de ses apôtres je crois, pour venir essayer vainement de butiner autour de moi des fleurs défendues. De cela, je ne me plains pas. Peut-être qu'un jour, ça me manquera, et je cultiverai, en souriant légèrement, le souvenir.

Mais alors, dans ces conditions, où, est la séduction ? La séduction de ma compagne, évidemment. Mais pour la gente féminine en général ? Lorsque je fréquentais plus assidûment le forum, j'avais intégré ce message : "Continuer à séduire. Même et surtout, pendant une relation très sérieuse. Pour la garder."
Et concrètement, je me demande : comment est-ce possible ? Je suis trop fidèle pour entrer dans une dynamique volontaire de séduction avec toute autre personne que ma fiancée. Parmi les femmes que je peux considérer comme des amies, toutes sont en couple, car avec toute autre, la situation, inévitablement, se trouble sensiblement.

Séduire, en couple ? Oui. Mais comment ? Comprenons que l'objectif n'est pas de séduire à tout prix, au contraire. Mais de comprendre dans quelle mesure la séduction est utile en couple.
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By Dje
#123945 C'est à la fois beau et amusant de voir que tu sais que ces femmes sont séduites, et tu sembles pourtant l'ignorer tout autant. Qu'est-ce que séduire sinon faire en sorte qu'elles le soient ? Et que peux-tu attendre de cette séduction saine, sinon qu'elles se sentent assez en sécurité pour ces passages insouciants à l'acte ?

J'aime bien ta façon d'écrire.
By Sobre n' Soft
#124070 [quote="Dje"]C'est à la fois beau et amusant de voir que tu sais que ces femmes sont séduites, et tu sembles pourtant l'ignorer tout autant.

Parce qu'elles sont séduites malgré moi, c'est une séduction subie.

Amusant ? Frustrant, oui ! Car séduire passivement lorsqu'on est en couple a ceci de tragique que cela interdit de le faire activement - en admettant que l'on en ait envie. Pire : cela empêche même le dialogue avec certaines femmes.

Autant, lorsque j'étais célibataire, la séduction me semblait un atout précieux aux interactions sociales, autant, maintenant, il s'agit sinon d'une contrainte, du moins d'un vivier aux mille situations gênantes - et toujours, la source de questionnements.
By UnfixedCat
#124071 mmh...
Tu essaies de nous faire passer subtilement que ton charme fou opère sur les femmes sans même que tu le veuilles ?
Je ne vois pas vraiment où est le problème.
Tu es en couple, tu n'es pas needy, ça ajoute à ton attraction, pourquoi est ce que séduire deviendrait gênant ?
J'entends par séduire, badiner, taquiner, alterner le chaud et le froid, mais pas forcément escalader au delà, tu es un assez grand garçon pour poser tes limites.

C'est donc un doute sur ta morale et ta force de résistance à l'envie de "tromper" ta compagne alors ?
C'est passer à l'acte sexuellement que tu appelles "séduire activement" ?
C'est la crainte de ragots ou qu'on raconte des histoires qui vont au delà de la réalité, elle est là, ta gène ?

Pour moi être capable de séduire quelqu'un d'autre que ta copine au cas où ça parte en sucette est paradoxalement un liant du couple, c'est beaucoup plus excitant d'être avec quelqu'un de convoité qu'avec une brêle dont personne ne veut plus.
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By Stan
#124073 [quote]Tu essaies de nous faire passer subtilement que ton charme fou opère sur les femmes sans même que tu le veuilles ?

Je crois qu'en la matière, il n'a plus grand chose à prouver (cf : son journal qui est l'un des meilleurs).

[quote]Tu es en couple, tu n'es pas needy, ça ajoute à ton attraction, pourquoi est ce que séduire deviendrait gênant ?

C'est là qu'on se rend compte qu'on n'est jamais autant séduisant que lorsqu'on est en couple. D'une part, ça réduit le côté needy, de l'autre, ça pose une sacrée barrière qu'on veut (forcément) franchir. C'est Elan qui se demandait (corrige-moi si je me trompe) si finalement, on était pas plus séduisant quand on ne cherchait pas à séduire.

[quote]c'est beaucoup plus excitant d'être avec quelqu'un de convoité qu'avec une brêle dont personne ne veut plus.

+1. Jalousie/désir triangulaire, quand tu nous tiens...
By Rose Selavy
#124078 [quote="Stan"]

C'est là qu'on se rend compte qu'on n'est jamais autant séduisant que lorsqu'on est en couple. D'une part, ça réduit le côté needy, de l'autre, ça pose une sacrée barrière qu'on veut (forcément) franchir.
C'est Elan qui se demandait (corrige-moi si je me trompe) si finalement, on était pas plus séduisant quand on ne cherchait pas à séduire.


Bien sur que oui.
Théorie des mecs en couple en vacance : elle me regardaient toutes !
6 mois plus tard il repart avec ses potes, et là, pas un seul signe d'intérêt.
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By Elan
#124149 [quote="Stan"]C'est Elan qui se demandait (corrige-moi si je me trompe) si finalement, on était pas plus séduisant quand on ne cherchait pas à séduire.Marrant parce que j'allais répondre sur ce sujet, et je confirme. Le fait d'être en couple est juste un cas particulier d'une situation où on se contente de s'amuser et se faire plaisir en discutant avec les autres. Samedi soir avec un ami on badinait avec deux américaines (sincèrement, on est tous les deux casés) et elles nous ont invités à dîner alors qu'on n'avait mais alors rien demandé.

Pour S'n'S, la séduction en couple peut simplement te rappeler les raisons qui font que tu préfères ta fiancée.
Toutefois, autant être un robot social séducteur quand on est célibataire c'est simplement bizarre, autant le rester quand on est en couple c'est glauque. C'est curieux que la situation devienne systématiquement ambiguë avec tes amies célibataires.
By Sobre n' Soft
#124243 Toutes les réponses sont extrêmement intéressantes.

[quote="Elan"]La séduction en couple peut simplement te rappeler les raisons qui font que tu préfères ta fiancée.
Amen.
Comme l'aurait dit [url=http://www.youtube.com/watch?v=RpDSUQ9Z0rA]Pierre Le Coz[/url] (l'un de mes Maîtres, si j'ose le dire) : Cela va sans dire, mais ça va mieux en le disant.

[quote="Elan"]C'est curieux que la situation devienne systématiquement ambiguë avec tes amies célibataires.
Non, dans mon cas ce n'est pas vraiment curieux. Lorsque j'étais "célibataire", je n'ai jamais eu d'amie à strictement parler : j'ai toujours fonctionné sur le mode flirt avec les femmes, sans doute parce que c'est tout ce qui m'intéressait, au fond, vil jeune homme que j'étais. Et il faut croire que je leur plaisais suffisamment pour qu'elles aient envie avec moi de plus qu'une simple amitié.
Et puis, j'ai toujours eu la croyance profonde, vraiment, qu'elles me veulent toutes. La vie ne m'ayant pas démontré le contraire, je considère encore cette information comme une fatalité âpre, mais relativement acceptable :roll:
D'où l'ambiguité avec les célibataires.

J'ai peu de temps mais je repasserai.
(Et puis ça me manque de ne plus poster de récits de rencontres ! ;D)

___________________
Une dernière pour la route
[size=150]Mlle Main sur la Cuisse, suite[/size]

Je venais de m'assoir, et déposais sur le bureau devant moi un jeu de clefs. C'en fut trop pour le palpitant transcendé de ma collègue, car aussitôt elle s'exclamait :
- Waou, qu'est-ce que c'est ?
Perplexe, je l'interrogeais en retour.
- Quoi donc ?
- Toutes ces clefs !
- J'ai accroché celles du services avec celles de chez moi, pour ne pas les perdre.
Honnêtement, je n'aurais jamais cru devoir expliquer un jour ce détail palpitant de mon existence sur terre à quelque personne que ce soit. Mais continuons. Comme je l'interrogeais du regard, eut égard à l'étrangeté de ses préoccupation, elle s'épancha ainsi :
- Depuis le début, tu sais, je te vois avec toutes tes clefs, et je me dis, waou ! c'est impressionnant, ça. Quel homme !

Si, si. Elle l'a vraiment dit, sans la moindre ironie, avec le "quel homme", et tout. Hum.
:roll: Moralité : transportez d'é-nor-mes trousseaux de clefs partout où vous allez. C'est un symbole de très grande virilité. Si, si.

Pour ceux que cela intéresse, la [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Le_Coz]page wikipédia[/url] du Pr Le Coz où vous pourrez trouver ses ouvrages.
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By Stan
#124244 SnS, question qui tiens uniquement de la curiosité (je passerai sûrement par là aussi un jour) et non du jugement de valeur, mais qu'est-ce qui t'a amené à te fiancer si vite (et tôt) ? Je veux dire, on voit que tu es quelqu'un qui plaît, qui aime plaire, et tu renonces à tout pour une fille.

Comment en es-tu venu à renoncer à tout ? Tu en avais marre de badiner pour un soir, tu t'es lassé sur le moment ?
Pitié ne me dis pas « je sais que c'est la bonne » svp :mrgreen:
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By Elan
#124246 [quote="Sobre n' Soft"]Non, dans mon cas ce n'est pas vraiment curieux. Lorsque j'étais "célibataire", je n'ai jamais eu d'amie à strictement parler : j'ai toujours fonctionné sur le mode flirt avec les femmes, sans doute parce que c'est tout ce qui m'intéressait, au fond, vil jeune homme que j'étais. Et il faut croire que je leur plaisais suffisamment pour qu'elles aient envie avec moi de plus qu'une simple amitié.Ça reste curieux de mon point de vue. Qu'elles te veuillent toutes à la limite pourquoi pas, mais comment ça se fait que toi, tu les veuilles toutes ?
Je mets facilement du flirt avec les filles qui m'attirent, et quand je suis en couple j'essaie de faire attention à ça, mais la plupart des filles ne m'attirent tout simplement pas donc la question ne se pose pas. Je ne vois aucun challenge à émoustiller quelqu'un qui ne m'attire pas.

[quote="Sobre n' Soft"]Pour ceux que cela intéresse, la [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Le_Coz]page wikipédia[/url] du Pr Le Coz où vous pourrez trouver ses ouvrages.Intéressant, je vois qu'il y a un bouquin intitulé L'empire des coachs. Une nouvelle forme de contrôle social :P

Dans le même genre je suis assez fan des bouquins d'Axel Khan.
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By animal
#124247 [quote="Elan"]Qu'elles te veuillent toutes à la limite pourquoi pas, mais comment ça se fait que toi, tu les veuilles toutes ?
Je mets facilement du flirt avec les filles qui m'attirent, et quand je suis en couple j'essaie de faire attention à ça, mais la plupart des filles ne m'attirent tout simplement pas donc la question ne se pose pas. Je ne vois aucun challenge à émoustiller quelqu'un qui ne m'attire pas.
Je me risquerais à dire que Sobre n'Soft ne remarque même pas celles qui ne lui plaisent pas, c'est comme ça que ça se passe pour moi maintenant que j'ai appris à trier un minimum...
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By lolalola
#124295 Pour moi, SnS vit la vie d'une belle fille.

Il est médecin ou en passe de l'être, il doit avoir un physique au moins acceptable et des bonnes manières.

Toutes ses histoires sont dans le contexte pro. Rappelez vous toutes les filles amoureuses du prof d'Economie. La c'est pareil, c'est pas pour rien s'il y a une loi sur la relation médecin patient, c'est bien qu'il y a une "loi" sur l'attraction médecin patient, non ?

En gros, si je disais :
"je comprends pas, je suis célibataire, animateur télé, j'ai une voiture de sport, je prends des vacances quand je veux et je suis très BCBG et elles me veulent toutes"
vous rigoleriez, non ?

Maintenant, moi, ce que j'aimerais savoir, c'est :
S'n'S, si tu avais le CHOIX, tu voudrais séduire qui ? (actrice, vedette, n'importe qui ?)

Question suivante :
Qu'attends tu pour le faire ?

Je dis ça sans agressivité. Il se trouve que je suis moi-même dans cette situation et j'ai la sensation que le jour où se présentera "la bonne" je vais être incapable d'assurer.
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By lolalola
#124301 Je viens de lire une bonne partie du journal de S'n'S

A l'évidence, c'est une bombe, je vois pas très bien ce qu'on peut théoriser la dessus.

Ma question reste valable, cela dit.
By Sobre n' Soft
#124456 [quote="Elan"]Qu'elles te veuillent toutes à la limite pourquoi pas, mais comment ça se fait que toi, tu les veuilles toutes ?

Hum.
Cette remarque provient de l'espace intersidéral/Cosmos/Station Orbitale Internationale/Pérou. La seule femme que je désire, c'est ma fiancée. Les autres ? Des dommages collatéraux... :roll:
Je pense que Animal a tout compris. Car lorsque j'écrivais, plus haut : "j'ai toujours fonctionné sur le mode flirt avec les femmes, sans doute parce que c'est tout ce qui m'intéressait, au fond, vil jeune homme que j'étais.", évidemment, je faisais références aux femmes qui m'intéressaient, comme Animal le fait remarquer : "Je me risquerais à dire que Sobre n'Soft ne remarque même pas celles qui ne lui plaisent pas, c'est comme ça que ça se passe pour moi maintenant que j'ai appris à trier un minimum..."
Il s'agit aussi de remarquer que "j'ai toujours fonctionné" est au passé composé, et s'applique à la période passée durant laquelle j'étais célibataire. Aussi aujourd'hui, je me comporte différemment avec les femmes. Et si une tension de séduction persiste malgré tout, elle n'est pas de mon fait.

[quote="Lolalola"]Maintenant, moi, ce que j'aimerais savoir, c'est :
1) S'n'S, si tu avais le CHOIX, tu voudrais séduire qui ? (actrice, vedette, n'importe qui ?)

Question suivante :
2) Qu'attends tu pour le faire ?

Réponse 1)
Mademoiselle P., jeune femme cé-lé-bri-ssime qui détient le rôle principal dans une romance extraordinaire qu'elle partage avec... moi. Puisqu'il s'agit de ma fiancée.

Réponse 2)
C'est déjà fait.


Précision

Il y a une dérive du sujet, car l'objet de ma démarche concernait l'attitude à adopter face aux "dommages collatéraux". Les dommages collatéraux étant, pour un homme en couple, ces femmes séduites malgré lui. "Malgré lui", en ce sens que s'il sait être encore séduisant (pour lui, pour sa conjointe, et puis parce que c'est un homme), les autres femmes ne l'intéressent plus : la séduction n'est donc en aucun cas active.

En réalité, j'espérais que des membres expérimentés et en couple comme Animal (au hasard :roll: ), ou Wu Wei s'il avait encore parcouru le site, partagent leur ressenti. Car ce n'est pas parce que l'on est en couple que, brutalement, les femmes, créatures sages et respectueuses de toutes les vertus :roll: cessent de tourner autour des mâles qu'elles convoitent.

[size=150]Allez, une autre anecdote :[/size]
A propos de la beauté physique, en réponse à la remarque de Lolalola

Thomas est l'un de mes meilleurs amis. Jeune, musclé, cadre dans une entreprise florissante, désespérément célibataire. Et, j'insiste sur le désespérément. Comme bon nombre des jeunes cadres dynamiques qui travaillent en costume, il se jette le soir venu sur ses tenues "décontractées", à savoir : bariolées, vastes, alliant selon lui le charisme des surfeurs hawaïens à celui - et ce n'est as un cadeau - qui jaillit de ses grands yeux pleins d'amour de célibataire mal-aimé.
Alors, évidemment, en soirée, il surcompense. Il veut briller. Cultivé. Ambitieux. Créatif. En véritable sapin de Noël Bodybuildé, de longues chaines en or massif pendent le long de ses muscles gonflés et il parle, il parle beaucoup, il parle énormément. Il parle trop, et surtout de lui.

Thomas a un frère jumeau, un véritable jumeau, dont le physique reproduit avec exactitude celui de mon ami. Eh bien ce frère jumeau est un aimant à femmes. Aussi déchéant que Thomas est brillant dans sa carrière, aussi immoral que Thomas est gentil. Et les femmes lui tournent autour comme les mouches blanches autour d'un sac d'engrais pour bonsaï en granulés.

Mais projetons-nous un peu plus loin. Thomas est jeune. L'évolution de sa carrière, jusqu'à ce jour a été fulgurante, et on peut imaginer que son ascension va se poursuivre. Son patrimoine, déjà conséquent, va se magnifier car sur ce plan là, il a beaucoup de goût. Et puis, je suis son ami, et pas celui de son frère, car je n'aurais rien à partager avec ce dernier. Et je suis prêt à parier que dans cinq ans, lorsqu'il en aura trente, Thomas n'aura plus aucun problème avec la gente féminine. Tandis-que son frère aura des problèmes innombrables non seulement avec les femmes, mais aussi le fisc, la police, sa famille, ses voisins, son chien, la concierge, la mairie, le boulanger...

Alors, le physique ? Il n'est nécessaire, ni pour réussir sa vie, ni pour la gâcher. Il n'est indispensable, ni pour être entouré de personnes de qualité, femmes comprises, ni pour être seul ou mal accompagné. Les cinéphiles et les poètes connaissent Invictus et cet extrait célèbre : Je suis le maître de mon destin. Je suis le Capitaine de mon âme.
Quand on l'a compris, oui, je rois qu'on plait aux femmes. Et le reste n'est que littérature.

(Et personne d'autre que moi ne dévie sur le sujet du physique car des topics spécifiques et nombreux existent dors et déjà sur ce thème ;D )
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By Dje
#124457 Au fond qu'est-ce qui t'embarasse là dedans ?
Tu as l'impression de les faire souffrir ?