- Sam Nov 19, 2011 10:16 am
#115460
Episode 2
Erreur de débutant me diront certains, et je veux bien l'admettre, je lui envoie un mail le lendemain, pour lui demander si elle est bien rentrée. Elle répond assez rapidement et se montre empressée, m'envoie un sms pour connaître le nom d'un groupe dont je lui ai parlé, m'envoie un mail avec un clip (trop) sexué. Je réponds par un mail (trop ?) sexué et une marque d'autorité (tu as vu l'heure ? File au lit !).
Le résultat est qu'elle disparaît, à mon sens mon comportement à ce stade a pu être interprété comme trop empressé, peut être que c'était un piège. Je laisse couler, pour moi il y a des risques que ça soit mort.
2 semaines s' écoulent, je tiens la barre, j'ai envie de savoir pourquoi j'ai merdé, mais je résiste à l'envie de la recontacter.
Le vendredi soir suivant, je suis chez une amie, 3 filles et moi seul. La soirée est sympa, je suis assez fier d'être là et de jouer avec elles, je leur demande d'ailleurs leur avis sur la situation, mais bien entendu, je ne les écoute pas, c'est juste histoire de communiquer que je joue aussi ailleurs. Cette manière qu'elles ont de défendre l' "exclusivité" et de décrire la "stratégie" comme quelque chose de mal me feront toujours doucement rigoler...
Vers 22 heures je constate que j'ai reçu deux sms, deux fois le même à 2 heures d'interval, me demandant si je l'ai oubliée et me disant qu'elle est toujours d'accord pour venir dans ma ville, histoire que « j'allume ses lumières ». Le deuxième se termine par « Bise, Prénom », comme si elle pensait que je l'avais rayé de mes contacts (ce que j'ai fait).
Je temporise et réponds à 1h00 du matin : sous entendu : « je m'amuse aussi sans toi ». Elle m'explique alors qu'elle a envie de venir et demande le programme, son empressement soudain me paraît un peu étrange. Je propose un joli petit salon de thé surprise, elle me dit qu'elle me donnera ses horaires d'arrivée dans la soirée.
Pas de nouvelles samedi soir alors qu'elle doit me donner son heure d'arrivée par le train. Pas grave.
Une ex appelle et me demande si elle peux passer la soirée avec moi, elle déprime un peu. Je dois aller chercher mon coupé, qui sort de la carosserie, ça tombe bien, mon père l'apprécie beaucoup.
Bref. On rentre trop tard pour manger, on va dans le bar où j'ai merdé avec la serveuse, car là on pourra grignoter quelques cochonneries en écoutant du metal et en buvant des bières
La serveuse fait une sale tête, nous regarde en douce, c’est un peu malsain, surtout que mon ex et moi sommes toujours très complices.
Ceci dit : ne jamais parler de ce genre de situation à une ex qui n'aura qu'une envie, semer la zone et conclu par « vu le boudin tu n'as pas perdu grand chose ». Sympa..., je me dis que le type qui pense que les femmes sont incapables d'être méchantes ne les connait pas.
Bref. On file dans un club gay histoire de danser en paix (l’avantage du club gay c’est que tes copines ne se font pas emmerder par des dragueurs en carton, et que l'on peut danser comme des débiles, tout le monde s’en fout).
4h00 du matin, on s’en va, je sms ma petite cible. Histoire de sous entendre encore, « c’est la fête même sans toi »…
8h20 du mat, réponse avec excuses, elle débarque ce dimanche à 14h00.
Je vais la chercher à la gare, je l'attends assez loin, je la laisse venir à moi. Puis promenade dans ma ville, on visite cette fameuse église du centre ville, celle où il y a comme une énergie qui m'emplit, et on fini dans un salon de thé.
Là, je la positionne à coté de moi, prétextant que ça sera mieux pour regarder les gens. Bonne position donc pour attaquer la montée en puissance du toucher. Un peu de preuve sociale en déconnant avec des petits vieux :
Eux : « tout le monde est anglais ici ? »
Moi : « yes we are »
Eux : « and were are you from »
Moi « from Ma_ville ! »
La discussion se continue avec le groupe de canadiennes placé à notre gauche, je laisse les deux groupes interagir ensemble.
A ce stade j’escalade, en la jaugeant, jusqu’à mains, hanches, épaules.
Je propose de partir, elle paie, et il y a cette fête foraine, elle veut manger une barbe à papa. On y va, ça la fait rire de voir comme on est libres avec ma deuxième voiture,qui se faufile et se gare n'importe où.
On marche dans la foule, trop de monde, trop de bruit, c'est très beauf, mais pas grave, je lui montre que je sais me faufiler dans la foule, je lui tend mon bras, qu’elle saisit puis lâche (feu orange sur ce coup là), puis la main, qu’elle ne prend pas (elle m’avouera plus tard que si elle faisait ça elle se sentait directement grillée).
Je lui explique que « les gens sont des arbres » : Imaginez vous en parapente, sur le point d' atterrir, et il n'y a qu'un arbre au milieu du prés. Que ce passe t' il si vous fixez l'arbre ? Vous allez l'embrasser copieusement. Même chose dans la foule, et en quelque sorte, même chose dans la vie...
Pas mal de preuve sociale car je croise plein de potes, qui sont en famille. Je plaisante avec les enfants, pas mieux pour prouver sa normalité, et sa sympathie.
On partage une barbe à papa, puis comme elle en a marre du bruit et de la foule, je lui propose de prendre des trucs à grignoter et d’aller les manger chez moi, surtout qu’elle ne connait pas Dominique A, et que c’est une honte.
Une chance, j'habite vraiment pas loin.
Hop. Chez moi donc. Elle visite, fouine, hallucine sur mes produits de beauté et ma déco très spéciale (je vous invite à découvrir mes toilettes gothiques et mon lit à baldaquin...), ça me fait rire.
Mes toilettes sont tendues de noir, et y sont entreposées, tout un tas de sculptures étranges (un bébé avec une seringue dans la tête tenant une bouteille de whisky dans ses bras), le dévidoir est un poupon coupé en deux, une jambe sert de poignée de porte, et j'en passe.
On peut trouver que ça fait psychopath, mais mon explication est rassurante : Dolto disait à un enfant qui passait son temps à dire des grossièretés d'aller les dire dans les toilettes. Et bien, chez moi, le noir et l'anormalité sont désormais à leur place...
On s’installe, je lui fais écouter des morceaux, dont « le commerce de l'eau », qui dit « la pluie qui tombe est douce et nous faisons l'amour, la pluie qui tombe est dure pour ceux qui doivent ramer et qui plus tard pour boire, devront encore payer » (mon hymne), elle aussi fait sa petite playlist, au bout d’un moment je me vautre sur le canapé, et je la laisse sur sa chaise.
Je finis par l’inviter à me rejoindre, ce qu’elle fait.
Un peu de toucher, puis elle me sort « mais qu’est ce que tu cherchais sur ce site ?». Je lui dis que c’est toujours la même question à la con, et lui dit, « tu veux vraiment le savoir ?»
Elle : « oui »
Moi : « tu ne vas pas le regretter après ? »
Elle : « non »
Je l'embrasse.
On se touche un peu, je lui prend les mains, les trouve sèches, j’en profite donc pour lui masser doucement, très doucement, et longtemps, avec une crème, elle a l’air d’ovuler.
En quelque sorte, j'annonce la couleur.
Problématique :
Elle a un train dans 30 minutes, c’est la « résistance de dernière minute » qui pointe son nez. Je dis « pas de problème », je l’emmène à la gare, je vois bien qu’elle hésite. Dans le hall, je la colle à moi, l’embrasse puis la relâche, je n'arrête pas de jouer à ça.
A ce stade, je la sens hésitante, mais elle fini par me dire cash qu'elle voudrait rester.
J’insinue que je ne suis pas le genre de mec à ramener une fille dans mon lit le soir même.
Alors je lui dit « le canapé un peu dur, mais tu t’y feras ».
Elle : « en bon gentleman, tu me laisseras ton lit »
Moi « alors toi tu penses que tu vas t’incruster chez moi et ma faire dormir par terre, tu rêves ? »
Elle « oui et bien tu décides d’aller dans ton lit ou pas, on est d’accords »…
A ce stade je crie intérieurement victoire, mais ne nous emballons pas.
Je lui paie le billet du lendemain, et j'en profite pour déconner avec la guichetière, qui a comme perçu ce qui était en train de se passer.
Je propose à ma petite victime d’aller manger un morceau dans un petit resto bien stylé, le genre de truc avec de la brocante, de vieux objets, façon atelier.
Elle paie l’addition.
On rentre chez moi. Je découvre qu'elle avait emmené du travail avec elle, preuve qu'elle avait dès le départ prévu de rester...
Je ne vous ferai pas de dessin sur ce qui s'est passé par la suite, disons que j'ai appliqué ce que je lui avais laissé entrevoir avec le massage des mains, jusqu'à ce qu'elle me demande elle-même de passer à l'acte.
Je l’ai ramené le lundi matin à 8h00 pour qu’elle prenne son train et pour une fois, et pour une fois je suis arrivé en avance au travail.
Elle m'a dit que mon prénom lui rappellait trop de mauvais souvenirs et m’a surnommé « Barney ».