- Lun Nov 12, 2012 11:07 pm
#128416
Je ne peux que plussoyer mon camarade Piano...
- Mar Nov 13, 2012 8:59 am
#128422
Il y a un truc qui m'étonne en ce moment parce que je trouve qu'il revient souvent dans les conversations autour de la séduction (redondance) c'est l'idée qu'il faut des couilles, ou bien de faire de l'abordage et du badinage une question de longueur de quéquette.
Je pense que la compensation "couillue" de la peur est une erreur d'analyse, que le travers masculin d'en faire un point de courage, un dérivatif, un arbre qui cache la forêt.
J'émets une autre hypothèse et commence par un autre exemple qui dépassionnera le raisonnement :
En ce moment, avec ma moitié nous réfléchissons à faire des travaux dans notre logement mais nous buttons sur un truc : la technique pratique, appliquée, le savoir-faire, le tour de main : le how to. Du coup, je me rends compte que le réflexe est de faire appel à un professionnel.
Si j'avais le how to, je le mettrais en oeuvre moi-même. Je ferais ces travaux (doublage de l'isolation de la toiture en sous-pente - si vous êtes du métier => MP ).
Parrallèlement à ça, je me rappelle l'histoire de cette femme avocate du droit et de la fiscalité des affaires internationales que vous pouvez retrouver dans mon journal.
C'est oxymore, qui, en comprenant que je buttais sur l'abordage (j'ai buté sur autre chose ensuite), a abordé sa copine et brisé la glace.
Il me manquait le how to pour aborder, pour dérouler un (vrai) jeu, pour traiter l'objection (on reviendra sur cette notion, un jour).
Revenons aux travaux : si j'avais un Oxymore pour me dire comment faire, je pourrai les faire.
Revenons à la séduction : ce n'est pas la peur d'aborder, de badiner ou de séduire, c'est l'absence du how to qui paralyse.
C'est pas une question de couilles, c'est une question de confiance dans son savoir-faire social.
Il y a là quelque chose de l'ordre de la transmission du savoir qui n'est pas transmis.
La notion de courage est une compensation de l'insécurité de ne pas savoir et l'échec, la manifestation, la révélation de son "incompétence" sociale.
Ce n'est pas aborder qui fait peur.
Ce qui fait peur c'est que l'on voit, que se manifeste un manque de compétence sociale.
C'est sa propre insécurité, un "abandon" dans l'éducation par la transmission d'un savoir-séduire supposé transmis héréditairement.