- Ven Mar 14, 2014 11:05 pm
#148539
...et je n' ai rien vu...
Au delà de ce titre racoleur je vous livre ici un récit un peu plus détaillé.
J' ai rencontré C. il y a presque un an (avril 2013) lors de vacances sous les tropiques avec des amis en commun. Le courant est rapidement passé, nous nous sommes beaucoup rapprochés, bref au bout de quelques jours on se sentait bien ensemble et on avait envie que cela se poursuive à notre retour de vacances.
Ce retour dans le monde réel se fait quelques jours plus tard. Nous continuons à nous fréquenter et au bout de quelques semaines je mets fin à mes deux autres "relations" pour me consacrer à celle ci. La seule qui finalement m' excite (de relation hein) et la seule pour laquelle j' arrive à me projeter, ne serait-ce que quelques jours dans le futur. Elle en fait de même, avec quelques semaines de retard sur moi, sans me l' avouer biensûr, mais je le savais.
Notre relation se poursuit et se passe bien, on s' organise notamment un voyage en mode sac à dos en Asie entre Octobre et Novembre. Voyage donc qui sous entend que nous avons passé un mois, quasiment 24h/24h ensemble. Le voyage est un vrai plaisir, nous en sortons renforcés dans notre relation et dans nos intérêts communs. Une des choses qui nous rassemble est notamment la cuisine, qui plus qu' un simple intérêt est en train de devenir pour moi une vraie passion, voire bientôt un métier. Elle prend elle même beaucoup de plaisir à partager ça avec moi, autant à préparer qu' à déguster que cela soit nos plats, ceux de restaurant ou des bons vins.
Peu à peu, notre relation est entachée de mon côté par des comportements que je ne comprends pas chez elle, des petits ou parfois pas si petits, mensonges que je démasque chez elle. Ma confiance en elle vacille plusieurs fois mettant en péril la suite de notre relation.
En fin de semaine dernière la crise de trop éclate, nous nous quittons dimanche soir. Lundi matin elle décide de partir de chez moi emportant toutes ses affaires. Je ne réponds pas à ces sms et appels jusqu' à mercredi, Jeudi midi nous nous voyons pour une discussion ou nous sommes tous les deux d' accord sur le fait que nous avons laissé s' empirer notre relation trop loin pour maintenant la rattraper .......bla bla bla bla bla bla...... nous sommes faibles, nous nous prenons dans les bras, nous réconfortons, nous embrassons, nous promettons de nous voir le soir même après mon travail.
Le soir même donc, elle dit devoir m' avouer quelque chose, quelque chose de très important qui selon elle est en partie la cause de notre échec. Au bénéfice d' une heure de tournage autour du pot, entrecoupé de pleurs, je vous passe les détails, elle m' avoue donc la cause de son mal être, commencé trois ans plus tôt, suite à une fausse couche au stade des premières semaines, événement que je connaissais déjà.
Je vous dit pas le bordel dans ma tête à ce moment là, moi qui avant qu' elle m' exprime concrètement de quoi on parlait je n' avais toujours rien compris. Je suis la première personne à qui elle en parle. Je sens que j' arrive à lui donner une force de motivation qu' elle avait perdu, bénéficiant du shoot d' adrénaline que lui a procuré son "coming out" elle entreprend des choses pour se prendre en main, avec notamment la décision de se faire aider, chose qu' elle refusait catégoriquement jusque là.
J' en suis là aujourd' hui, partagé entre l' envie irrépressible que j' ai d' aider une personne à laquelle je tiens et le désir de me protéger d' un pourrissage de vie en règle lié à une situation intenable sur le long terme.
L' objet de ce post n' est donc pas de parler de l' anorexie directement - quoique je suis disponible en mp pour en discuter si parmi vous certains ont expériences et/ou compétences à me partager - mais de participer à ma réflexion sur la manière de trouver la place qui nous sera le plus bénéfique à tout deux.
Au delà de ce titre racoleur je vous livre ici un récit un peu plus détaillé.
J' ai rencontré C. il y a presque un an (avril 2013) lors de vacances sous les tropiques avec des amis en commun. Le courant est rapidement passé, nous nous sommes beaucoup rapprochés, bref au bout de quelques jours on se sentait bien ensemble et on avait envie que cela se poursuive à notre retour de vacances.
Ce retour dans le monde réel se fait quelques jours plus tard. Nous continuons à nous fréquenter et au bout de quelques semaines je mets fin à mes deux autres "relations" pour me consacrer à celle ci. La seule qui finalement m' excite (de relation hein) et la seule pour laquelle j' arrive à me projeter, ne serait-ce que quelques jours dans le futur. Elle en fait de même, avec quelques semaines de retard sur moi, sans me l' avouer biensûr, mais je le savais.
Notre relation se poursuit et se passe bien, on s' organise notamment un voyage en mode sac à dos en Asie entre Octobre et Novembre. Voyage donc qui sous entend que nous avons passé un mois, quasiment 24h/24h ensemble. Le voyage est un vrai plaisir, nous en sortons renforcés dans notre relation et dans nos intérêts communs. Une des choses qui nous rassemble est notamment la cuisine, qui plus qu' un simple intérêt est en train de devenir pour moi une vraie passion, voire bientôt un métier. Elle prend elle même beaucoup de plaisir à partager ça avec moi, autant à préparer qu' à déguster que cela soit nos plats, ceux de restaurant ou des bons vins.
Peu à peu, notre relation est entachée de mon côté par des comportements que je ne comprends pas chez elle, des petits ou parfois pas si petits, mensonges que je démasque chez elle. Ma confiance en elle vacille plusieurs fois mettant en péril la suite de notre relation.
En fin de semaine dernière la crise de trop éclate, nous nous quittons dimanche soir. Lundi matin elle décide de partir de chez moi emportant toutes ses affaires. Je ne réponds pas à ces sms et appels jusqu' à mercredi, Jeudi midi nous nous voyons pour une discussion ou nous sommes tous les deux d' accord sur le fait que nous avons laissé s' empirer notre relation trop loin pour maintenant la rattraper .......bla bla bla bla bla bla...... nous sommes faibles, nous nous prenons dans les bras, nous réconfortons, nous embrassons, nous promettons de nous voir le soir même après mon travail.
Le soir même donc, elle dit devoir m' avouer quelque chose, quelque chose de très important qui selon elle est en partie la cause de notre échec. Au bénéfice d' une heure de tournage autour du pot, entrecoupé de pleurs, je vous passe les détails, elle m' avoue donc la cause de son mal être, commencé trois ans plus tôt, suite à une fausse couche au stade des premières semaines, événement que je connaissais déjà.
Je vous dit pas le bordel dans ma tête à ce moment là, moi qui avant qu' elle m' exprime concrètement de quoi on parlait je n' avais toujours rien compris. Je suis la première personne à qui elle en parle. Je sens que j' arrive à lui donner une force de motivation qu' elle avait perdu, bénéficiant du shoot d' adrénaline que lui a procuré son "coming out" elle entreprend des choses pour se prendre en main, avec notamment la décision de se faire aider, chose qu' elle refusait catégoriquement jusque là.
J' en suis là aujourd' hui, partagé entre l' envie irrépressible que j' ai d' aider une personne à laquelle je tiens et le désir de me protéger d' un pourrissage de vie en règle lié à une situation intenable sur le long terme.
L' objet de ce post n' est donc pas de parler de l' anorexie directement - quoique je suis disponible en mp pour en discuter si parmi vous certains ont expériences et/ou compétences à me partager - mais de participer à ma réflexion sur la manière de trouver la place qui nous sera le plus bénéfique à tout deux.