- Ven Oct 26, 2007 9:28 pm
#21824
En guise d'épilogue:
Je poste la réponse de l'auteur à un commentaire de l'article initial sur son blog:
[quote]
Hello,
Si l'on part du principe que l'immense majorité de la bourgeoisie (à Paris) est aujourd'hui ce qu'on appelle communément une bourgeoisie de gauche, soit une bourgeoisie post-68, qui veut jouir de tout sans entrave, précisément en abandonnant les valeurs protestantes sur lesquelles se fondait la bourgeoisie de droite, dite légitime; alors l'amour, si court et éphémère soit-il, devient très compliqué pour le non-bourgeois né. L'amour est mort dans cette classe, en ce qu'il a d'anthropologique, de naturel comme dit Bonnie. On le retrouve uniquement dans l'endogamie de certaines classes sociales, comme la classe ouvrière de banlieue. (les bonniches de banlieues avec les ouvriers se marient encore très bien... il y a heureusement bcp d'autres exemples, surtout dans les campagnes).
Dans les autres cas, l'amour est réservé non pas aux violeurs, mais aux malins, aux gens qui connaissent la femme et savent manier ses connecteurs émotionnels. Très rares sont les gens qui ont la chance de rencontrer et garder une femme en étant 100% eux-même, surtout s'ils n'ont pas le bénéfice de la naissance. Sous la pression féministe, et les divorces qui s'en sont suivis, la moyenne bourgeoisie a produit des générations de petites filles à l'oedipe fracassé, souvent par un père absent, avec un mépris intériorisé de l'homme largement attisé par les appels misandres des memes féministes. Donc toute une génération de filles de la bourgeoisie qui, en plus de rechercher un homme socialement susceptible de les élever (notion anthropologique liée à la recherche par la femme de la maximisation de sa survie en échange de sa fonction réplication), recherchent complètement inconsciemment un homme capable de les dresser (et susceptible de les abandonner), seul modèle de comportement correspondant à celui qu'elle a aimé, son père.
Il existe évidemment des exceptions et des variantes (ce phénomène s'estompe par exemple a mesure que la pression biologique se fait intense), mais c est à mon sens la raison coeur du profond changement observé dans la vie amoureuse des jeunes "bourgeois" (concept tres large ici, classe moyenne y compris).
posté quelques heures à peine après l'article, sans "aigreur" ni "frustration" , devrait éclairer quelques lanternes