- Jeu Juin 06, 2013 12:58 am
#134720
[préambule]
Hello,
Ceux d'entre vous qui me lisent depuis longtemps savent déjà que sous mes airs de connard arrogant et narcissique se cache un type sympa.
Je vais vous demander un tout petit effort avant de lire ce qui suit, tout simplement d'accepter le postulat que je sois beau, élégant, avec du goût et surtout jouissant d'un grand et bel appart. Ce dernier point est important. (Si la seule fois où vous m'avez vu, c'était au séminaire productivité, ça ne compte pas, j'étais sapé comme un sac pour ma première rencontre avec la "communauté", allez savoir pourquoi...)
Ce dernier point est important parce que l'appart en question n'est pas à Paris, et je passe néanmoins beaucoup de temps dans la capitale, la plupart du temps dans un appartement que l'on me prête. Celui qui me le prête se trouve être mon jeune frère qui a beaucoup de qualité mais qui vit encore avec des figurines starwars apparentes. Un appart d'étudiant, en gros.
[/préambule]
Vendredi dernier, j'ai fait la connaissance d'une jeune femme que sa nationalité me permettra de surnommer Artémis pour l'occasion. Ce nom d'emprunt évoque comme vous vous en doutez les courbes magiques de cette divine hellène, laquelle possède des traits et des qualités que la-dite déesse ne renierait pas. Trêve de lyrisme, il se trouve que cette étourdissante créature a des moyens et des goûts assez peu commun, littéralement. Pour l'avoir accompagnée faire du shopping chez Chanel, Céline et Rykiel, j'aurais pu anticiper la réaction de celle-ci lorsqu'elle découvrit l'appartement de mon frère.
J'ai oublié de vous préciser que le goût de ses lèvres ne m'a été inconnu très longtemps, et nous avions passé deux jours à nous bécoter gentiment avant d'en venir à une rencontre plus intime, en raison du lit double unique de l'amie chez qui elle était hébergée. Après quelques prouesses dont j'ai le secret, celle qui m'opposait qu'on "ne se connaissait à peine" finit par monter dans un taxi pour rejoindre avec moi les quartiers les plus mal famés de Paris.
Il faut dire qu'elle ne cadrait pas vraiment avec le décor, dans sa robe bleue en bouclette, courte à se damner, et ses botines à talons renversantes. Déjà impressionnée par les dealers du quartier, les cinq étages sans ascenseur achevèrent de l'essouffler.
Mais je crois que son souffle aurait été coupé de toute manière en rentrant dans l'appartement. Je le découvrais pour la première fois. Il n'avait été pour moi qu'un dortoir, et je prenais conscience de ce qu'elle était en train de découvrir. Rien que les ampoules a basse consommation auraient du la faire fuir. La lumière blafarde éclairait un sympathique fouillis. Des draps améliorés en guise de rideau. J'en rajoute à peine.
Je compris instantanément son trouble, mais la rassurer et la remettre "in the mood" m'a pris plus de trois quarts d'heure.
Elle avait naturellement conscience que ça n'était pas mon appart et que le bel apollon qui l'avait séduite n'était pas l'auteur de ce foutoir, le mal était fait.
En comparaison, mon appartement à moi me facilite généralement le travail. Sur plus de 100 mètres carré, dont presque la moitié est consacrée au salon joliment arrangé, c'est peu de dire que les victimes qui s'y laissent inviter abandonnent instantanément leurs dernières résistances. J'aimerais pouvoir dire que c'est grâce à mon charme ravageur, mais j'étais bel et bien équipé de mon charme ravageur dans l'appartement de mon frère lundi dernier, ce qui a tout juste rattrapé le coup.
Bref. Tout ça pour vous dire que quand on vous dit qu'un appart qui tue, c'est important, c'est pas pour rien. Que moi, j'en arrive à batailler juste à cause de la gueule de l'appart dans lequel je ramène une nana qui cinq minutes avant ne demandait qu'à voir "mes estampes japonaises", c'est que c'est vraiment important. (oui, parfaitement, moi, connard arrogant et narcissique si vous voulez, mais hell-of-a-guy quand même)
Allez, faites moi une dernière faveur et répondez sur le fond plutôt que sur la forme, on sait jamais, des fois qu'il y ait un peu de second degré dans tout ça !
Hello,
Ceux d'entre vous qui me lisent depuis longtemps savent déjà que sous mes airs de connard arrogant et narcissique se cache un type sympa.
Je vais vous demander un tout petit effort avant de lire ce qui suit, tout simplement d'accepter le postulat que je sois beau, élégant, avec du goût et surtout jouissant d'un grand et bel appart. Ce dernier point est important. (Si la seule fois où vous m'avez vu, c'était au séminaire productivité, ça ne compte pas, j'étais sapé comme un sac pour ma première rencontre avec la "communauté", allez savoir pourquoi...)
Ce dernier point est important parce que l'appart en question n'est pas à Paris, et je passe néanmoins beaucoup de temps dans la capitale, la plupart du temps dans un appartement que l'on me prête. Celui qui me le prête se trouve être mon jeune frère qui a beaucoup de qualité mais qui vit encore avec des figurines starwars apparentes. Un appart d'étudiant, en gros.
[/préambule]
Vendredi dernier, j'ai fait la connaissance d'une jeune femme que sa nationalité me permettra de surnommer Artémis pour l'occasion. Ce nom d'emprunt évoque comme vous vous en doutez les courbes magiques de cette divine hellène, laquelle possède des traits et des qualités que la-dite déesse ne renierait pas. Trêve de lyrisme, il se trouve que cette étourdissante créature a des moyens et des goûts assez peu commun, littéralement. Pour l'avoir accompagnée faire du shopping chez Chanel, Céline et Rykiel, j'aurais pu anticiper la réaction de celle-ci lorsqu'elle découvrit l'appartement de mon frère.
J'ai oublié de vous préciser que le goût de ses lèvres ne m'a été inconnu très longtemps, et nous avions passé deux jours à nous bécoter gentiment avant d'en venir à une rencontre plus intime, en raison du lit double unique de l'amie chez qui elle était hébergée. Après quelques prouesses dont j'ai le secret, celle qui m'opposait qu'on "ne se connaissait à peine" finit par monter dans un taxi pour rejoindre avec moi les quartiers les plus mal famés de Paris.
Il faut dire qu'elle ne cadrait pas vraiment avec le décor, dans sa robe bleue en bouclette, courte à se damner, et ses botines à talons renversantes. Déjà impressionnée par les dealers du quartier, les cinq étages sans ascenseur achevèrent de l'essouffler.
Mais je crois que son souffle aurait été coupé de toute manière en rentrant dans l'appartement. Je le découvrais pour la première fois. Il n'avait été pour moi qu'un dortoir, et je prenais conscience de ce qu'elle était en train de découvrir. Rien que les ampoules a basse consommation auraient du la faire fuir. La lumière blafarde éclairait un sympathique fouillis. Des draps améliorés en guise de rideau. J'en rajoute à peine.
Je compris instantanément son trouble, mais la rassurer et la remettre "in the mood" m'a pris plus de trois quarts d'heure.
Elle avait naturellement conscience que ça n'était pas mon appart et que le bel apollon qui l'avait séduite n'était pas l'auteur de ce foutoir, le mal était fait.
En comparaison, mon appartement à moi me facilite généralement le travail. Sur plus de 100 mètres carré, dont presque la moitié est consacrée au salon joliment arrangé, c'est peu de dire que les victimes qui s'y laissent inviter abandonnent instantanément leurs dernières résistances. J'aimerais pouvoir dire que c'est grâce à mon charme ravageur, mais j'étais bel et bien équipé de mon charme ravageur dans l'appartement de mon frère lundi dernier, ce qui a tout juste rattrapé le coup.
Bref. Tout ça pour vous dire que quand on vous dit qu'un appart qui tue, c'est important, c'est pas pour rien. Que moi, j'en arrive à batailler juste à cause de la gueule de l'appart dans lequel je ramène une nana qui cinq minutes avant ne demandait qu'à voir "mes estampes japonaises", c'est que c'est vraiment important. (oui, parfaitement, moi, connard arrogant et narcissique si vous voulez, mais hell-of-a-guy quand même)
Allez, faites moi une dernière faveur et répondez sur le fond plutôt que sur la forme, on sait jamais, des fois qu'il y ait un peu de second degré dans tout ça !
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte