- Dim Sep 30, 2007 6:09 am
#18020
Avertissement: l'article que vous allez parcourir est à prendre avec le recul nécessaire à la lecture d'un texte écrit sur la base d'une expérience personnelle. Malgré ma fort bonne connaissance de la vie au Canada et aux Etats-Unis, la plupart des points abordés n'ont en aucun cas une vocation universelle. Tout commentaire est le bienvenu.
Le sujet n'a pas encore été abordé sérieusement sur ce site. Cependant, vous trouverez ici: [url]http://www.spikeseduction.com/forum/opener-en-langue-etrangere-vt670.html?highlight=langues[/url]
pas mal de réflexions intéressantes,et, surtout, véridiques (notamment sur le mythe de l'accent français)
Il y a encore trente ans, l’on pouvait déclarer sans rougir que l’on n’avait jamais quitté son pays, n’en ayant jamais eu l’envie / la possibilité, sans passer pour un benêt de campagnard.
A l’heure où une expérience internationale est garantie de valeur ajoutée et où les voyages, séjours d’études et autres programmes d’échange deviennent une véritable industrie, proposant des tarifs toujours plus compétitifs, il est certain que nous aurons à vivre cette aventure (n’ayons pas peur des mots) de nombreuses fois encore.
Certes, une fille est une fille, et les P.U.A. de ce forum n'auraient sans doute aucun mal à se livrer à leur activité favorite à Doha, Vancouver ou Taïpeï, et cela, avec la même aisance et les mêmes succès qu'à Paris.
Cependant, aller dans le sens des particularités culturelles de chaque pays est toujours utile. Voici quelques petits tricks qui amplifieront votre valeur ajoutée en Amérique:
Au Canada non-francophone et aux U.S.
Certes, le Canada est officieusement bilingue (valable pour toutes les denrées alimentaires, les produits de haute technologie et les administrations), mais vous vous rendrez compte très rapidement que la majorité des canadiens n’a rien à cirer du fait que leur pays ait été découvert par un Français (dont ils ignorent le nom, cela va de soi...). Inutile de compter sur la réputation élogieuse, qui, nous dit-on, précède le Français à l’étranger. Dans quelques endroits aux Etats-Unis (Côte Est) et dans certaines communautés asiatiques, le French lover a encore de beaux jours devant lui (cela étant notamment dû aux productions culturelles françaises ayant eu un grand succès, telles qu'Amélie Poulain, et n'étant pas vraiment un portrait fidèle du français moyen). Partez du principe qu'il ne faut pas compter sur les idées reçues.
[D’un côté, ce n’est pas si mal, une péruvienne m’a un jour sorti « J’ai hâte de savoir comment les Français s’y prennent pour honorer leur réputation de meilleurs amants du monde. » (Le truc qui met pas la pression au lit).]
Quant à l’accent, même pas en rêve, un accent français trop prononcé est tout sauf romantique et écorche les oreilles de l’interlocutrice. Au Canada, les anglophones peuvent vous prendre pour un Québecois et feront (parfois) un effort pour tendre l'oreille. En revanche, si, aux States, vous n'êtes pas capables de tout comprendre et de vous faire comprendre, la tâche ne vous en sera pas facilitée. En France, généralement, quand un étranger nous parle en français, nous faisons un effort pour parler un peu plus lentement et sans utiliser trop d'argot. L'américaine, elle, ne ralentira jamais son débit. Vous voila prévenus.
En revanche, le français intrigue au Canada, et surtout sur la côte Ouest. Comment cela se fait-il que les notices sur la bouffe, les ordinateurs, les affiches dans les banques et dans tous les bâtiments officiels soient écrites à la fois en anglais et dans une autre langue bizarre ? Ainsi, beaucoup de canadiennes, intriguées, auront appris un peu de Français à l’école, voire seront déjà allées en France. Ce qui explique le succès grandissant des écoles d’immersion Française à Vancouver, Toronto et Calgary.
Le fait d'être de Paris pourra ainsi vous aider à alimenter la conversation, si elle y est déjà allée.
Il faut donc jouer sur ce côté intriguant pour vous démarquer des autres mâles. Il ne sert à rien de lutter sur "la première impression" : la plupart des jeunes filles canadiennes aiment les mecs grands et musclés, et même si vous vous croyez en forme, la partie est perdue d’avance face à des mecs qui font de la muscu constamment.
Première manière de vaincre ce désavantage de la "première impression":
Se démarquer grâce à l’habillement:
Tous les mecs ont le même T-Shirt informe, avec le nom de leur université (passée ou présente) écrit en gros, le même jean mal coupé et déchiré, les mêmes tongues atroces. D’un côté, les filles sont souvent toutes les mêmes, avec leur mini-short et leurs tongues toutes aussi laides. Qui se ressemble s’assemble ? Et bien non !
J’ai entendu une bonne dizaine de fois des filles rêver de belles robes de soirée et de mecs bien habillés. Dans ce cas, pourquoi ne courent-elles pas au mall du coin s’acheter des fringues dignes de ce nom et jeter à la poubelle leurs survêts élimés ? Peur de susciter l’attention, voir les remontrances des copines, peur de trop se démarquer, bref, lâcheté. Un mec bien habillé attirera immédiatement leur attention, car lui aura osé se démarquer de la foule.
Attention : « bien habillé » ne signifie pas être doté d’un costard banal. Vous risquez même de vous faire traiter de « portemanteau » si, dans la vie courante, vous êtes habillés comme si vous partiez au boulot. Le petit accessoire original est toujours le bienvenu.
Evitez la montre de grandes marques, ça fait extrêmement vulgaire.
Valorisez les chaussures (certains mecs en costard, sur le chemin du retour à la maison, mettent des baskets ), de préférence avec une patine de feu. Il faut apparaître unique au milieu des tongues et des Timberlands, sans passer pour une fashion-victim, ce qui vous disqualifie d'office, dans deux pays où le vulgus pecus se préoccupe très peu de l'apparence, sauf cas exceptionnel. [color=yellow]Soyez ce cas exceptionnel![/color]
A éviter: les T-Shirts de marque où celle-ci est écrite en énorme, les lunettes de soleil Chanel ou Gucci, etc. [en revanche, si vous voulez séduire de l'asiatique américaine superficielle, ça marche très bien]
L’accroche
Parler à une fille inconnue est très facile en Amérique. En France, seuls les vrais Players savent aborder dans la rue. Là, n’importe quel amorce, même le plus mauvais, marchera toujours, car la mentalité est beaucoup plus ouverte. Jamais une fille ne vous balancera un vent. Elle s’arrêtera toujours avec le sourire, vous posera même quelques questions d’entrée de jeu, puis, si, par exemple, vous cherchez quelque chose, si elle n’a rien à faire à ce moment, vous accompagnera même. (très souvent au Canada, moins aux US).
Inutile de préciser que ces signes sont très encourageants à première vue. Obtenir le numéro de portable est beaucoup moins tricky qu’en France. Je ne me le suis fait refuser qu’une seule fois (mon game était vraiment à chier), mais j’ai quand même eu une adresse e-mail.
Cependant, prudence: ce n'est pas parce qu'elle vous a lâché son numéro sans problème que c'est gagné, loin de là!
Le travail
Ne jamais draguer une fille au travail. Question de mentalité. Point.
Le mystère
En France, il est toujours très bien joué de savoir s’envelopper de mystère. Même si vous n’êtes pas un top model, la curiosité d’une fille n'a pas de limites. Moins vous lui en direz, plus elle voudra en savoir.
Au Canada, et cela est également valable pour les Etats-Unis, les filles aiment bien les mecs simples, qui déballent toute leur vie en ¼ d’heure (i.e. combien de matchs de foot ils ont gagné et à combien de championnats de paintball ils ont participé).
L’ambiance y est ainsi à la fois plus légère et plus simple (au sens péjoratif du terme). Une fille qui vous pose des questions auxquelles vous répondez par des pirouettes, des negs ou tout autre trait d’esprit différent d’une réponse claire se lassera très vite. Elle ne vous cassera pas, vous fera juste un grand sourire, se lèvera, et se dirigera vers un autre mec.
L’humour, est, de même, à manier avec précaution. En Amérique, c’est le comique de situation qui prédomine. Toute autre tentative n’est pas vouée à l’échec, loin de là, mais il faut être préparé au bide.
Même si vous parlez un anglais parfait et que vous vous faîtes universellement comprendre, prenez garde à l’ironie auprès de la gent féminine. Le nombre de fois où ma remarque ironique a été prise au premier degré n’est plus à compter.
Hier encore, je portais un truc dont les couleurs rappellent vaguement l’uniforme de la marine de guerre canadienne. J’open un set de deux jolies blondes dans un bar. La conversation s’engage normalement, quand soudain :
[quote]Girl1 : T’es dans la marine ?
M : Bien sûr, j’ai d’ailleurs garé mon aviso sur le trottoir d’en face, mais n’ait pu me retenir de sauter par dessus bord pour venir vous voir.
Girl2 : Ah bon ? Mais il est, euh, sur remorque, euh…
Girl1 : C’est quoi un aviso ?
M :
La culture
Certains, sur ce forum, savent utiliser les références culturelles à bon escient.
Evitez cela sur le Nouveau Continent. Cela n’impressionne en rien. De Beethoven à Picasso en passant par Voltaire, laissez tomber, ce n’est même pas la peine. Au mieux aurez-vous gagné un sourire.
Exception : démontrer une bonne connaissance de la région dans laquelle vous êtes est un plus non négligeable. Les canadiennes / américaines supportent toutes l’équipe de foot locale et, si elles ne connaissent pas le nom du premier ministre/président de leur pays, sont en revanche très concernées par la dynamique de leur cité. Ca change de la France, où la parisienne moyenne se fout éperdument de l’ouverture d’une nouvelle station de métro sur la ligne 14…
Au Quebec, vous vous ferez extrêmement bien voir si vous vous adaptez aux coutumes et que vous parliez du Québec, rien que du Québec et surtout du Québec. Toute digression sur la France, ou sur vous-même, sera mal vue (voir plus bas).
Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi !
(exemple typique d’étalage de culture inutile)
A Vancouver, j’ai du utiliser une douzaine de fois le même amorce sur les jeux olympiques de 2010.
De plus, cela permet d’engager la conversation très rapidement, sans avoir à se creuser la tête et à faire défiler son PDF de 2GO d'openers méticuleusement stockés.
Soyez francs et naurels en engageant la conversation sur les travaux d'assainissement des égouts de Seattle qui ont démarré il y a un an et ça passera comme une lettre à la poste! Enfin, peut-être pas, là.
US vs. Canada
Quelque chose d’assez peu connu : les canadiens détestent les américains, qu’ils considèrent comme cons, violents, peu accueillants et j’en passe… Les américains qui connaissent l’existence du Canada méprisent cordialement les canadiens, et les dépeignent le plus souvent comme des bûcherons rustres n’existant que par la bonne grâce de Washington.
Dire du mal de l'autre pays, et notamment de son accueil défavorable, est à utiliser avec précaution, mais les résultats peuvent parfois dépasser vos espérances. Un ami est, un jour, apparemment tombé sur une bonne patriote ricaine et s'est fait inviter à une soirée après 10 min de game.
Au Canada Francophone :
Prenez le plus vite possible l’accent ou parlez un anglais parfait, ce sera toujours mieux que votre Français de France ! J’ai rarement vu des filles aussi charmantes se métamorphoser en véritables pestes à l’instant où j’ai évoqué mon pays d’origine. Le French lover n’a vraiment pas la côte là-bas !
Jetez un coup d’œil à ça :
[url]http://dchaffiol.free.fr/infogene/demarche/art_USCAproc_t.htm[/url]
(un récit d’une expérience de travail au Québec, puis au Etats-Unis. Assez exact dans la plupart des cas, un peu exagéré parfois)
J'ose espérer que ce texte pourra être utile à certains d'entre vous, au moment du départ.
Si vous avez des questions précises, qui n'ont pas été abordées, avec plaisir! (pas par MP svp, les réponses doivent profiter à tout le monde!)
Le sujet n'a pas encore été abordé sérieusement sur ce site. Cependant, vous trouverez ici: [url]http://www.spikeseduction.com/forum/opener-en-langue-etrangere-vt670.html?highlight=langues[/url]
pas mal de réflexions intéressantes,et, surtout, véridiques (notamment sur le mythe de l'accent français)
Il y a encore trente ans, l’on pouvait déclarer sans rougir que l’on n’avait jamais quitté son pays, n’en ayant jamais eu l’envie / la possibilité, sans passer pour un benêt de campagnard.
A l’heure où une expérience internationale est garantie de valeur ajoutée et où les voyages, séjours d’études et autres programmes d’échange deviennent une véritable industrie, proposant des tarifs toujours plus compétitifs, il est certain que nous aurons à vivre cette aventure (n’ayons pas peur des mots) de nombreuses fois encore.
Certes, une fille est une fille, et les P.U.A. de ce forum n'auraient sans doute aucun mal à se livrer à leur activité favorite à Doha, Vancouver ou Taïpeï, et cela, avec la même aisance et les mêmes succès qu'à Paris.
Cependant, aller dans le sens des particularités culturelles de chaque pays est toujours utile. Voici quelques petits tricks qui amplifieront votre valeur ajoutée en Amérique:
Au Canada non-francophone et aux U.S.
Certes, le Canada est officieusement bilingue (valable pour toutes les denrées alimentaires, les produits de haute technologie et les administrations), mais vous vous rendrez compte très rapidement que la majorité des canadiens n’a rien à cirer du fait que leur pays ait été découvert par un Français (dont ils ignorent le nom, cela va de soi...). Inutile de compter sur la réputation élogieuse, qui, nous dit-on, précède le Français à l’étranger. Dans quelques endroits aux Etats-Unis (Côte Est) et dans certaines communautés asiatiques, le French lover a encore de beaux jours devant lui (cela étant notamment dû aux productions culturelles françaises ayant eu un grand succès, telles qu'Amélie Poulain, et n'étant pas vraiment un portrait fidèle du français moyen). Partez du principe qu'il ne faut pas compter sur les idées reçues.
[D’un côté, ce n’est pas si mal, une péruvienne m’a un jour sorti « J’ai hâte de savoir comment les Français s’y prennent pour honorer leur réputation de meilleurs amants du monde. » (Le truc qui met pas la pression au lit).]
Quant à l’accent, même pas en rêve, un accent français trop prononcé est tout sauf romantique et écorche les oreilles de l’interlocutrice. Au Canada, les anglophones peuvent vous prendre pour un Québecois et feront (parfois) un effort pour tendre l'oreille. En revanche, si, aux States, vous n'êtes pas capables de tout comprendre et de vous faire comprendre, la tâche ne vous en sera pas facilitée. En France, généralement, quand un étranger nous parle en français, nous faisons un effort pour parler un peu plus lentement et sans utiliser trop d'argot. L'américaine, elle, ne ralentira jamais son débit. Vous voila prévenus.
En revanche, le français intrigue au Canada, et surtout sur la côte Ouest. Comment cela se fait-il que les notices sur la bouffe, les ordinateurs, les affiches dans les banques et dans tous les bâtiments officiels soient écrites à la fois en anglais et dans une autre langue bizarre ? Ainsi, beaucoup de canadiennes, intriguées, auront appris un peu de Français à l’école, voire seront déjà allées en France. Ce qui explique le succès grandissant des écoles d’immersion Française à Vancouver, Toronto et Calgary.
Le fait d'être de Paris pourra ainsi vous aider à alimenter la conversation, si elle y est déjà allée.
Il faut donc jouer sur ce côté intriguant pour vous démarquer des autres mâles. Il ne sert à rien de lutter sur "la première impression" : la plupart des jeunes filles canadiennes aiment les mecs grands et musclés, et même si vous vous croyez en forme, la partie est perdue d’avance face à des mecs qui font de la muscu constamment.
Première manière de vaincre ce désavantage de la "première impression":
Se démarquer grâce à l’habillement:
Tous les mecs ont le même T-Shirt informe, avec le nom de leur université (passée ou présente) écrit en gros, le même jean mal coupé et déchiré, les mêmes tongues atroces. D’un côté, les filles sont souvent toutes les mêmes, avec leur mini-short et leurs tongues toutes aussi laides. Qui se ressemble s’assemble ? Et bien non !
J’ai entendu une bonne dizaine de fois des filles rêver de belles robes de soirée et de mecs bien habillés. Dans ce cas, pourquoi ne courent-elles pas au mall du coin s’acheter des fringues dignes de ce nom et jeter à la poubelle leurs survêts élimés ? Peur de susciter l’attention, voir les remontrances des copines, peur de trop se démarquer, bref, lâcheté. Un mec bien habillé attirera immédiatement leur attention, car lui aura osé se démarquer de la foule.
Attention : « bien habillé » ne signifie pas être doté d’un costard banal. Vous risquez même de vous faire traiter de « portemanteau » si, dans la vie courante, vous êtes habillés comme si vous partiez au boulot. Le petit accessoire original est toujours le bienvenu.
Evitez la montre de grandes marques, ça fait extrêmement vulgaire.
Valorisez les chaussures (certains mecs en costard, sur le chemin du retour à la maison, mettent des baskets ), de préférence avec une patine de feu. Il faut apparaître unique au milieu des tongues et des Timberlands, sans passer pour une fashion-victim, ce qui vous disqualifie d'office, dans deux pays où le vulgus pecus se préoccupe très peu de l'apparence, sauf cas exceptionnel. [color=yellow]Soyez ce cas exceptionnel![/color]
A éviter: les T-Shirts de marque où celle-ci est écrite en énorme, les lunettes de soleil Chanel ou Gucci, etc. [en revanche, si vous voulez séduire de l'asiatique américaine superficielle, ça marche très bien]
L’accroche
Parler à une fille inconnue est très facile en Amérique. En France, seuls les vrais Players savent aborder dans la rue. Là, n’importe quel amorce, même le plus mauvais, marchera toujours, car la mentalité est beaucoup plus ouverte. Jamais une fille ne vous balancera un vent. Elle s’arrêtera toujours avec le sourire, vous posera même quelques questions d’entrée de jeu, puis, si, par exemple, vous cherchez quelque chose, si elle n’a rien à faire à ce moment, vous accompagnera même. (très souvent au Canada, moins aux US).
Inutile de préciser que ces signes sont très encourageants à première vue. Obtenir le numéro de portable est beaucoup moins tricky qu’en France. Je ne me le suis fait refuser qu’une seule fois (mon game était vraiment à chier), mais j’ai quand même eu une adresse e-mail.
Cependant, prudence: ce n'est pas parce qu'elle vous a lâché son numéro sans problème que c'est gagné, loin de là!
Le travail
Ne jamais draguer une fille au travail. Question de mentalité. Point.
Le mystère
En France, il est toujours très bien joué de savoir s’envelopper de mystère. Même si vous n’êtes pas un top model, la curiosité d’une fille n'a pas de limites. Moins vous lui en direz, plus elle voudra en savoir.
Au Canada, et cela est également valable pour les Etats-Unis, les filles aiment bien les mecs simples, qui déballent toute leur vie en ¼ d’heure (i.e. combien de matchs de foot ils ont gagné et à combien de championnats de paintball ils ont participé).
L’ambiance y est ainsi à la fois plus légère et plus simple (au sens péjoratif du terme). Une fille qui vous pose des questions auxquelles vous répondez par des pirouettes, des negs ou tout autre trait d’esprit différent d’une réponse claire se lassera très vite. Elle ne vous cassera pas, vous fera juste un grand sourire, se lèvera, et se dirigera vers un autre mec.
L’humour, est, de même, à manier avec précaution. En Amérique, c’est le comique de situation qui prédomine. Toute autre tentative n’est pas vouée à l’échec, loin de là, mais il faut être préparé au bide.
Même si vous parlez un anglais parfait et que vous vous faîtes universellement comprendre, prenez garde à l’ironie auprès de la gent féminine. Le nombre de fois où ma remarque ironique a été prise au premier degré n’est plus à compter.
Hier encore, je portais un truc dont les couleurs rappellent vaguement l’uniforme de la marine de guerre canadienne. J’open un set de deux jolies blondes dans un bar. La conversation s’engage normalement, quand soudain :
[quote]Girl1 : T’es dans la marine ?
M : Bien sûr, j’ai d’ailleurs garé mon aviso sur le trottoir d’en face, mais n’ait pu me retenir de sauter par dessus bord pour venir vous voir.
Girl2 : Ah bon ? Mais il est, euh, sur remorque, euh…
Girl1 : C’est quoi un aviso ?
M :
La culture
Certains, sur ce forum, savent utiliser les références culturelles à bon escient.
Evitez cela sur le Nouveau Continent. Cela n’impressionne en rien. De Beethoven à Picasso en passant par Voltaire, laissez tomber, ce n’est même pas la peine. Au mieux aurez-vous gagné un sourire.
Exception : démontrer une bonne connaissance de la région dans laquelle vous êtes est un plus non négligeable. Les canadiennes / américaines supportent toutes l’équipe de foot locale et, si elles ne connaissent pas le nom du premier ministre/président de leur pays, sont en revanche très concernées par la dynamique de leur cité. Ca change de la France, où la parisienne moyenne se fout éperdument de l’ouverture d’une nouvelle station de métro sur la ligne 14…
Au Quebec, vous vous ferez extrêmement bien voir si vous vous adaptez aux coutumes et que vous parliez du Québec, rien que du Québec et surtout du Québec. Toute digression sur la France, ou sur vous-même, sera mal vue (voir plus bas).
Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi !
(exemple typique d’étalage de culture inutile)
A Vancouver, j’ai du utiliser une douzaine de fois le même amorce sur les jeux olympiques de 2010.
De plus, cela permet d’engager la conversation très rapidement, sans avoir à se creuser la tête et à faire défiler son PDF de 2GO d'openers méticuleusement stockés.
Soyez francs et naurels en engageant la conversation sur les travaux d'assainissement des égouts de Seattle qui ont démarré il y a un an et ça passera comme une lettre à la poste! Enfin, peut-être pas, là.
US vs. Canada
Quelque chose d’assez peu connu : les canadiens détestent les américains, qu’ils considèrent comme cons, violents, peu accueillants et j’en passe… Les américains qui connaissent l’existence du Canada méprisent cordialement les canadiens, et les dépeignent le plus souvent comme des bûcherons rustres n’existant que par la bonne grâce de Washington.
Dire du mal de l'autre pays, et notamment de son accueil défavorable, est à utiliser avec précaution, mais les résultats peuvent parfois dépasser vos espérances. Un ami est, un jour, apparemment tombé sur une bonne patriote ricaine et s'est fait inviter à une soirée après 10 min de game.
Au Canada Francophone :
Prenez le plus vite possible l’accent ou parlez un anglais parfait, ce sera toujours mieux que votre Français de France ! J’ai rarement vu des filles aussi charmantes se métamorphoser en véritables pestes à l’instant où j’ai évoqué mon pays d’origine. Le French lover n’a vraiment pas la côte là-bas !
Jetez un coup d’œil à ça :
[url]http://dchaffiol.free.fr/infogene/demarche/art_USCAproc_t.htm[/url]
(un récit d’une expérience de travail au Québec, puis au Etats-Unis. Assez exact dans la plupart des cas, un peu exagéré parfois)
J'ose espérer que ce texte pourra être utile à certains d'entre vous, au moment du départ.
Si vous avez des questions précises, qui n'ont pas été abordées, avec plaisir! (pas par MP svp, les réponses doivent profiter à tout le monde!)
Modifié en dernier par Use Your Illusion le Jeu Fév 07, 2008 12:20 am, modifié 3 fois.