- Mer Aoû 21, 2013 2:10 pm
#136924
J’essaie de comprendre une situation qui m’a en partie échappée. Après avoir mis par écrit les différents événements j’y vois déjà un peu plus clair mais quelques zones d’ombre persistent. Je vous pose le décor :
Je suis parti plusieurs semaines, sac au dos, arpenter les routes d’un pays d’Asie du sud. Après quelques jours de voyages, sur une plage magnifique, peu avant le coucher du soleil, je vois deux filles que je semble reconnaître. Après un court instant de réflexion, je me rappelle les avoir croisées à l’aéroport quelques jours plus tôt et ensuite dans le même avion. Le hasard nous faisant rarement ce genre de coup, je vais les aborder et après une vingtaine de minutes de badinage sur la plage, je les informe que je vais rentrer à ma chambre mais leur propose de se retrouver le soir pour manger. Elle acceptent avec plaisir et je leur donne rendez-vous quelques heures plus tard dans un restaurant qu’un ami m’a conseillé.
On passe une soirée sympa, le courant passe bien et on a même quelques connaissances en commun en Suisse. Elle me semblent assez aventurières et peu "chiantes" (comme c’est souvent le cas de certaines qui se prétendent aventurières mais qui sont en panique dès que la guest-house n’a pas de climatisation et d’eau chaude). On compare nos visions du voyage qui ne sont pas si éloignées et on passe une bonne soirée.
Nous partons le lendemain dans des directions différentes : elles vers l’est, moi vers le sud. Elles me proposent de les accompagner pour partager un bout de route. Je décline en leur expliquant qu’on se recroisera peut-être dans les jours/semaines à venir.
De retour à ma chambre, alors que j’écris quelques lignes dans mon carnet de bord, je me remémore toutes les belles rencontres que j’ai pu faire pendant mes voyages. Je me dis que celle-ci en a clairement l’odeur et la couleur.
C’est le lendemain à la gare que je me décide et embarque dans le train direction l’est.
Je précise que ce n’est pas en désespoir de cause que je prends cette décision. Au cours de mes voyages (certains seul d’autres accompagné), il a fallu que je sois sur la même longueur d’onde que la personne pour partager ma route. Précisons également que, bien que séduisantes de loin, aucune des deux n’était mon style.
Ce n’est donc pas pour leurs petites fesses d’aventurières ni avec une idée derrière la tête que je décidais de changer de route (et c’est peut-être là que je fais une erreur).
C’est une fois installé le soir, après de longues heures de transport, et alors que je partage un repas avec une Chilienne rencontrée plus tôt, que je leur écris pour les informer que je suis dans la même ville qu’elles. Elles insistent pour me voir le soir même mais je leur donne rendez-vous le lendemain matin pour visiter un temple bouddhiste. Elles m’accueilleront à bras ouvert et on passera les sept jours suivants ensemble avant que je reprenne ma route seul.
Je vous vois froncer les sourcils en vous demandant quand je vais en venir aux faits. Patience ça arrive. C’était important de poser le décor correctement.
J’avais senti dès le départ quelques signes d’intérêt de la part de l’une d’entre elle. Un soir, alors qu’on partageait un repas avec une famille rencontrée la veille, et alors que j’expliquais ma vision des voyages et de la vie au père de famille qui s’étonnait de me voir voyager seul dans un tel pays, cette même fille me lança des regards appuyés comme rarement j’en ai reçus. Toute la soirée fut une succession de signes d’intérêts, de compliments et d’occasions pour me toucher.
Le lendemain s’étant bien passé, c’est le surlendemain que la situation s’est détériorée. Après avoir rejoint à la ville suivante un groupe de Français rencontré la veille, et alors qu’on s’était mis d’accord pour prendre des chambres séparées, elles ont commencé à devenir, toutes les deux, très désagréables (comme seules les femmes savent le faire, en y mettant de la mauvaise foi). Petites remarques piquantes devant tout le monde, dont une mémorables, alors que je m’étonnais que dans leur groupe de quatre mecs, les quatre fumaient, elle m’interrompit pour me dire: [quote]Non mais attends, tu vis au pays de OuiOui ou quoi. Chez nous aussi (en Suisse) tout le monde fume de la beuh !
Je me rappelle lui avoir demandé, après une énième remarque, si elle était dans sa période rouge du mois. Elle me répondu que non. Je lui ai alors expliqué avec le sourire, que si elle avait ses règles j'aurai pu comprendre et excuser son comportement mais comme ce n'était pas le cas elle devait tout de suite freiner sur les remarques de ce type.
J’avais également pris mes distance avec ce groupe de Français, même si ça ne m’a pas empêché de partager une bière, de jouer au beach-volley, bref de rester léger. J’avais pris mes distances car ils ne pouvaient s’empêcher de fumer joints sur joints, leurs journées se résumant à décuver de la veille avant de s'en remettre une le soir même.
La veille de mon départ, une petite fête était organisée sur la place. Je suis resté léger, ai discuté, passant de groupe en groupe et j'ai même fait la rencontre d’une belle anglaise. Et c’est sans grande surprise que j’ai vu cette même fille qui me déshabillait du regard quelques jours plus tôt, ivre, se diriger vers la chambre d’un des Français.
La suite n’est pas bien compliquée. Comme je les avais prévenu quelques jours plus tôt (quand tout allait bien), j'ai repris ma route le lendemain matin en direction du nord et j’ai continué mon voyage.
Le but n’est pas de faire de la branlette intellectuelle, simplement de mettre le doigt sur le passage que j’ai manqué.
- Ai-je eu tort de croire (croire étant un bien grand mot) que c’était possible de partager quelques jours avec deux filles sans arrières pensées ?
- Est-ce que la non réponse à ses avances (le mépris ?) fut interprété comme un puissant rejet de sa personne, dont elle cherchera à se venger?
- Ou alors est-ce que c’est mon côté un peu chiant (traduisez « qui ne fume pas de joints et qui se contente d’une bière ou deux ») qu’elles ont découvert et qui était en totale opposition avec ce groupe ?
Ne comprenant pas non plus de comment elles sont passées de « "Ils sont un peu chiants ses Français avec leur joints! » au surlendemain, fumant clope sur clope devant eux en minaudant.
Vos avis sont les bienvenus pour m’éclairer sur la partie que j’ai manqué, histoire de décoder un peu plus le langage des femmes.
p.s. A ce sujet je demande le module 3 du séminaire du même nom avec pour thème : «l’amitié homme-femme »
Je suis parti plusieurs semaines, sac au dos, arpenter les routes d’un pays d’Asie du sud. Après quelques jours de voyages, sur une plage magnifique, peu avant le coucher du soleil, je vois deux filles que je semble reconnaître. Après un court instant de réflexion, je me rappelle les avoir croisées à l’aéroport quelques jours plus tôt et ensuite dans le même avion. Le hasard nous faisant rarement ce genre de coup, je vais les aborder et après une vingtaine de minutes de badinage sur la plage, je les informe que je vais rentrer à ma chambre mais leur propose de se retrouver le soir pour manger. Elle acceptent avec plaisir et je leur donne rendez-vous quelques heures plus tard dans un restaurant qu’un ami m’a conseillé.
On passe une soirée sympa, le courant passe bien et on a même quelques connaissances en commun en Suisse. Elle me semblent assez aventurières et peu "chiantes" (comme c’est souvent le cas de certaines qui se prétendent aventurières mais qui sont en panique dès que la guest-house n’a pas de climatisation et d’eau chaude). On compare nos visions du voyage qui ne sont pas si éloignées et on passe une bonne soirée.
Nous partons le lendemain dans des directions différentes : elles vers l’est, moi vers le sud. Elles me proposent de les accompagner pour partager un bout de route. Je décline en leur expliquant qu’on se recroisera peut-être dans les jours/semaines à venir.
De retour à ma chambre, alors que j’écris quelques lignes dans mon carnet de bord, je me remémore toutes les belles rencontres que j’ai pu faire pendant mes voyages. Je me dis que celle-ci en a clairement l’odeur et la couleur.
C’est le lendemain à la gare que je me décide et embarque dans le train direction l’est.
Je précise que ce n’est pas en désespoir de cause que je prends cette décision. Au cours de mes voyages (certains seul d’autres accompagné), il a fallu que je sois sur la même longueur d’onde que la personne pour partager ma route. Précisons également que, bien que séduisantes de loin, aucune des deux n’était mon style.
Ce n’est donc pas pour leurs petites fesses d’aventurières ni avec une idée derrière la tête que je décidais de changer de route (et c’est peut-être là que je fais une erreur).
C’est une fois installé le soir, après de longues heures de transport, et alors que je partage un repas avec une Chilienne rencontrée plus tôt, que je leur écris pour les informer que je suis dans la même ville qu’elles. Elles insistent pour me voir le soir même mais je leur donne rendez-vous le lendemain matin pour visiter un temple bouddhiste. Elles m’accueilleront à bras ouvert et on passera les sept jours suivants ensemble avant que je reprenne ma route seul.
Je vous vois froncer les sourcils en vous demandant quand je vais en venir aux faits. Patience ça arrive. C’était important de poser le décor correctement.
J’avais senti dès le départ quelques signes d’intérêt de la part de l’une d’entre elle. Un soir, alors qu’on partageait un repas avec une famille rencontrée la veille, et alors que j’expliquais ma vision des voyages et de la vie au père de famille qui s’étonnait de me voir voyager seul dans un tel pays, cette même fille me lança des regards appuyés comme rarement j’en ai reçus. Toute la soirée fut une succession de signes d’intérêts, de compliments et d’occasions pour me toucher.
Le lendemain s’étant bien passé, c’est le surlendemain que la situation s’est détériorée. Après avoir rejoint à la ville suivante un groupe de Français rencontré la veille, et alors qu’on s’était mis d’accord pour prendre des chambres séparées, elles ont commencé à devenir, toutes les deux, très désagréables (comme seules les femmes savent le faire, en y mettant de la mauvaise foi). Petites remarques piquantes devant tout le monde, dont une mémorables, alors que je m’étonnais que dans leur groupe de quatre mecs, les quatre fumaient, elle m’interrompit pour me dire: [quote]Non mais attends, tu vis au pays de OuiOui ou quoi. Chez nous aussi (en Suisse) tout le monde fume de la beuh !
Je me rappelle lui avoir demandé, après une énième remarque, si elle était dans sa période rouge du mois. Elle me répondu que non. Je lui ai alors expliqué avec le sourire, que si elle avait ses règles j'aurai pu comprendre et excuser son comportement mais comme ce n'était pas le cas elle devait tout de suite freiner sur les remarques de ce type.
J’avais également pris mes distance avec ce groupe de Français, même si ça ne m’a pas empêché de partager une bière, de jouer au beach-volley, bref de rester léger. J’avais pris mes distances car ils ne pouvaient s’empêcher de fumer joints sur joints, leurs journées se résumant à décuver de la veille avant de s'en remettre une le soir même.
La veille de mon départ, une petite fête était organisée sur la place. Je suis resté léger, ai discuté, passant de groupe en groupe et j'ai même fait la rencontre d’une belle anglaise. Et c’est sans grande surprise que j’ai vu cette même fille qui me déshabillait du regard quelques jours plus tôt, ivre, se diriger vers la chambre d’un des Français.
La suite n’est pas bien compliquée. Comme je les avais prévenu quelques jours plus tôt (quand tout allait bien), j'ai repris ma route le lendemain matin en direction du nord et j’ai continué mon voyage.
Le but n’est pas de faire de la branlette intellectuelle, simplement de mettre le doigt sur le passage que j’ai manqué.
- Ai-je eu tort de croire (croire étant un bien grand mot) que c’était possible de partager quelques jours avec deux filles sans arrières pensées ?
- Est-ce que la non réponse à ses avances (le mépris ?) fut interprété comme un puissant rejet de sa personne, dont elle cherchera à se venger?
- Ou alors est-ce que c’est mon côté un peu chiant (traduisez « qui ne fume pas de joints et qui se contente d’une bière ou deux ») qu’elles ont découvert et qui était en totale opposition avec ce groupe ?
Ne comprenant pas non plus de comment elles sont passées de « "Ils sont un peu chiants ses Français avec leur joints! » au surlendemain, fumant clope sur clope devant eux en minaudant.
Vos avis sont les bienvenus pour m’éclairer sur la partie que j’ai manqué, histoire de décoder un peu plus le langage des femmes.
p.s. A ce sujet je demande le module 3 du séminaire du même nom avec pour thème : «l’amitié homme-femme »