Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

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By BelAmant
#113873 Rajoutée aujourd’hui par CherryKiller dans « La citation du jour » :

« Before you diagnose yourself with depression or low self-esteem, first make sure you are not, in fact, just surrounded by assholes. »

William Gibson
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By animal
#113874 [quote="Synchronn"]et comment se détacher de la tronche de sa patronne incompétente qui fait genre qu'elle sait, la rêne de "je parle pour rien dire ou répéter" ? Connasse:!!!!! Désole pour ce HS.
En temps normal j'effacerais ton message, mais vu que j'ai envie de frapper mon patron ce soir, je m'associe à ton post!!

Hors sujet terminé, retour à la vie normale :mrgreen: :mrgreen:
By Black Lemon
#113917 Quand tu te prends une vanne bien méchante dans les dents, c'est souvent en amont que ça se joue: l'autre t'agresse parcequ'il a senti une faiblesse chez toi. Et effectivement difficile d'avoir la réplique qui tue quand tu es submergé par l'émotion.

Exemple: il y a quelques jours à l'arrêt de bus, un type faisait le malin devant deux de ses copines. Le bus arrive et un autre type qui attendait s'écarte pour laisser passer les deux filles. Le premier type balance "ah il est gentil le monsieur, ça doit faire longtemps qu'il a pas baisé!". L'autre, rouge de houte, baissant les yeux. Que pouvait-il répondre? Un truc du genre "en fait je préfère les garçons, mais rassures toi t'es pas du tout mon type" en fixant le mec ç'aurait été pas mal... Mais dur de trouver ses mots dans ces moments là.

En y repensant j'en suis arrivé à la conclusion que s'il s'était fait bâcher de la sorte c'est qu'effectivement il renvoyait une image de mec qui doit pas baiser souvent: mal fringué, langage corporel peu assuré, regard de chien battu...

Par contre il y a des gens qui ne font jamais emmerder pour la simple raison qu'ils n'offrent aucune prise aux moqueurs. Et c'est sans doute dans cette voie qu'il faut travailler.

Quels sont les points faibles qui peuvent amener des remarques vexantes:
- une faute de goût vestimentaire
. un langage corporel qui trahit l'anxiété
. un manque de savoir-vivre
. des propos inadaptés: vantardise, médisance, grossièreté
- une attitude passive

Tout cela ça se travaille. Evidemment il ne faut pas être constamment sur la défensive et inquiet de l'avis des autres. On ne peut pas être aimé de tout le monde et d'ailleurs tant mieux. Mais tu peux quand même profiter des fois où tu fais vanner pour identifier tes défauts comportementaux et t'améliorer.

Et en cas d'urgence tu peux aussi avoir en tête un petit stock de phrases toutes faites qui te permettront de pas rester bouche bée, du style "tu as raison d'être méchant avec moi, si tu savais ce que je pense de toi tu le serais encore plus".
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By Tizit
#114114 Je rejoins aussi la notion de détachement par l'action, voire la passion.

Se vouer à bosser une matière ou pratiquer un instrument, que sais-je, permet de relativiser beaucoup de choses me concernant. Se sentir maître de son sujet, c'est s'offrir le luxe de s'y éloigner car on le possède. Cela me permet d'agir de manière beaucoup plus détachée en général.
Pour moi, la maîtrise induit le détachement, pas l'inverse.
Et en ce sens, je m'oppose étrangement au propos de The Man Outside, et pourtant je suis plutôt d'accord avec lui.

Du coup, je pense qu'on a pas mal tendance à fonder son détachement réel sur sa connaissance de soi, des autres, et de la vie en général. Dit comme ça, on dirait de l'effet Barnüm ou un coup de Mme. Irma, mais c'est l'expérience perso' que j'en tire.

Si ça t'offre quelques pistes de réflexion BelAmant... ;)
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By wu-weï
#114117 Quand quelqu'un t'agresse ou te vanne c'est parce qu'à la base, il a une insécurité.
Il a un comportement agressif pour prévenir de cette insécurité et se prémunir par avance d'une agression/mise en difficulté par rapport à cette insécurité.

Dans l'exemple du bus, le type qui vanne l'autre a peur de passer lui-même pour ce que l'autre dégage. S'il n'avait pas cette insécurité, il ne tenterait pas de s'en prémunir par avance. A vrai dire, il fait diversion sur l'autre pour que le la fille ne regarde pas cette insécurité chez lui.
S'il n'avait eu aucune insécurité, il aurait été détaché et aurait passé son chemin sans rien dire, sans faire de réflexion, conscient de sa valeur. Conséquence, le type qui vanne l'autre dans le bus n'est pas détaché. C'est un insécure doublé d'un sinistre con.

Quand tu comprends l'insécurité qui motive l'acte de quelqu'un, c'est un puissant levier.

@Synchronn : Ta chef qui fait de la reprise de communication craint de ne pas exister, de ne pas justifier sa place.
Elle craint pour sa légitimité, donc elle "occupe le terrain" de peur que l'on (la hiérarchie, les collègues, les partenaires) ne croit qu'elle ne sert à rien. :wink:
Elle n'est pas convaincue de cette légitimité.
Tu peux t'en servir de deux façons : la déstabiliser et ouvrir un conflit, une concurence ou bien la conforter, l'asseoir et t'en faire ta meilleure alliée.

"Qui veut faire tomber quelqu'un commence par l'élever." Traité des cinqs roues

Après, t'es pas obligé de la faire tomber. Tu n'en seras que plus précieux pour elle car inconsciemment, elle saura qu'elle a besoin de toi et pas l'inverse. Ce sera implicite.
Et comme toute relation de pouvoir, celui qui a le plus besoin de l'autre le perd (qu'il en soit conscient ou pas).
By Synchronn
#114119 [quote="wu-weï"]

@Synchronn : Ta chef qui fait de la reprise de communication craint de ne pas exister, de ne pas justifier sa place.
Elle craint pour sa légitimité, donc elle "occupe le terrain" de peur que l'on (la hiérarchie, les collègues, les partenaires) ne croit qu'elle ne sert à rien. :wink:
Elle n'est pas convaincue de cette légitimité.
Tu peux t'en servir de deux façons : la déstabiliser et ouvrir un conflit, une concurence ou bien la conforter, l'asseoir et t'en faire ta meilleure alliée.

"Qui veut faire tomber quelqu'un commence par l'élever." Traité des cinqs roues

Après, t'es pas obligé de la faire tomber. Tu n'en seras que plus précieux pour elle car inconsciemment, elle saura qu'elle a besoin de toi et pas l'inverse. Ce sera implicite.
Et comme toute relation de pouvoir, celui qui a le plus besoin de l'autre le perd (qu'il en soit conscient ou pas).

Wu lâche cette boule de cristal, tu me fais peur ! C'est tout à fait ça.

2 ans qu'elle est à son poste et son arrivée a été faite avec beaucoup d'hostilités, surtout de la part des enseignants-chercheurs et des politiques de la région. Beaucoup de personnes la considèrent comme incompétente et cela se sent sur son management, très impulsif (on alterne entre le rire et la soupe à la grimace), le rapport parent-enfant très présent... Elle est régulièrement malade, absente et je la remplace dans ses fonctions (que penser d'une responsable qui ne vient pas au taf pour rencontrer une grosse entreprise parce que son gamin est malade???).

Le conflit, j'y ai pensé mais je me persuade que cela ne changera rien, après surement par lâcheté je n'ose pas faire du rentre dedans : j'ai carrément pas les couilles de gueuler, de peur d'envenimer la situation et je commence à me faire absorber par les mesquineries des autres (les ragots sur telle ou telle personne, j'écoute la misère qui tourne autour de moi et cela commence à me faire de l'effet, je suis agacé par les situations qui ne me touchent pas directement...je deviens empathique dans le mauvais sens du terme)
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By wu-weï
#114124 [quote"Synchronn"]2 ans qu'elle est à son poste et son arrivée a été faite avec beaucoup d'hostilités, surtout de la part des enseignants-chercheurs et des politiques de la région. Beaucoup de personnes la considèrent comme incompétente et cela se sent sur son management, très impulsif (on alterne entre le rire et la soupe à la grimace), le rapport parent-enfant très présent... Elle est régulièrement malade, absente et je la remplace dans ses fonctions (que penser d'une responsable qui ne vient pas au taf pour rencontrer une grosse entreprise parce que son gamin est malade???).[/quote]

T'es dans le parapublic?
C'est un des pires milieux professionnels.

Je lisais une étude la semaine dernière qui mesure la contrainte au travail et le stress (réel avec des explications et des indicateurs pour les mesurer scientifiquement).
L'environnement professionnel public est le pire (contrairement aux idées reçues).
La semaine d'avant, je lisais et décortiquais une doc de l'OMS sur le harcélement au travail. Idem => domaine public, le pire.

Ce que tu exposes est courant voire banal, ce qui ne signifies pas que cela ne soit pas dur à vivre avec des conséquences sur le moral, des incidences sur les relations extra-professionnelles, la libido...l'érection. :mrgreen:

Je n'ai pas de boule de cristal, j'ai des mandats syndicaux depuis 12 ans. Ca forme (même si c'est une formation qui ne paye (€) pas).
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By BelAmant
#114277 Je reviens à vous messieurs pour partager un passage lu hier dans "La 50e loi" de Robert Greene.

[quote="Robert Greene dans "La 50e Loi""]
Le courant affectif

L’homme est un être émotif. A tout événement, il réagit d’abord avec des émotions ; ensuite seulement, il est capable de voir que les réactions affectives peuvent être destructrices, et doivent être contenues. On ne peut pas inhiber cette partie de la nature humaine, et il ne faut surtout pas essayer. C’est comme un torrent qui vous submerge d’autant plus que l’on essaie de l’endiguer. Mais ces émotions qui vous aspergent sans cesse, vous voulez qu’elles ruissellent sur vous, qu’elles ne fassent que passer. Gardez-vous des obsessions. Si quelqu’un dit une chose qui vous dérange, débrouillez-vous pour évacuer rapidement votre agacement : excusez cette parole, minimisez-la ou oubliez-là.

L’oubli est un talent qu’il vous faut cultiver afin de ne pas bloquer le flux de vos émotions. Si vous ne pouvez-vous empêcher de ressentir de la colère ou de la répugnance sur le moment, veillez à en être libéré le jour suivant. Si vous vous accrochez à ce genre d’émotions, c’est comme si vous vous mettiez des œillères. Pendant cette période, vous ne voyez et ne ressentez que ce que dicte cette émotion ; et vous vous laissez rattraper par les évènements. Votre esprit s’arrête sur des sentiments d’échec, de déception et de méfiance, cela vous donne la gaucherie de quelqu’un qui n’est pas en phase avec l’instant. Le temps de vous en apercevoir, toutes vos stratégies sont empoisonnées par ces sentiments, qui vous détournent de votre chemin.

Pour les combattre, prenez-en le contrepied. Quand vous avez peur, obligez-vous à agir de façon particulièrement hardie. Quand vous éprouvez une haine immodérée, trouvez-vous un objet d’amour ou d’admiration sur lequel vous focaliser avec intensité. Trouvez une émotion forte pour contrebalancer l’autre, cela vous aidera à dépasser celle-ci.

Il apparait parfois que des sentiments intenses d’amour, de haine ou de colère puissent vous servir de moteur pour un projet, mais c’est une illusion. Pareilles émotions vous donne une vague d’énergie, mais celle-ci retombe rapidement, et vous fait tomber d’autant plus bas que vous étiez plus haut. Préférez une vie affective équilibrée, sans crêtes ni abîmes. Non seulement cela vous aidera à rester en mouvement et à surmonter les petits obstacles, mais cela influencera également la façon dont les gens vous perçoivent. Ils vous verront comme quelqu’un qui résiste à la pression de façon élégante, ils vous prêteront une main ferme et la stature d’un chef. Le fait de conserver ce genre de fermeté vous permettra de conserver l’élan d’influx positifs.
ByFacebookPsycho
#114467 [quote]Quels sont les points faibles qui peuvent amener des remarques vexantes:
- une faute de goût vestimentaire
. un langage corporel qui trahit l'anxiété
. un manque de savoir-vivre
. des propos inadaptés: vantardise, médisance, grossièreté
- une attitude passive


Je n'aime pas ça, ça implique que tu dois mériter de ne pas te faire emmerder. C'est faux, se faire respecter, c'est une question de caractère. Un type qui m'emmerde, c'est "PARDON?. S'il ne s'excuse pas à ce moment-là, c'est la baffe, mais j'ai jamais eu à aller jusque là.
By Jben
#114509 [quote]
En y repensant j'en suis arrivé à la conclusion que s'il s'était fait bâcher de la sorte c'est qu'effectivement il renvoyait une image de mec qui doit pas baiser souvent: mal fringué, langage corporel peu assuré, regard de chien battu...


Je n'ai pas assisté à la scène donc je n'ai pas vu la personne en question, mais je pense que c'est un très mauvais raisonnement.
Comme dit plus haut, les personnes qui agressent gratuitement de la sorte ont souvent des insécurités. Ne pas avoir l'opportunité de trouver une bonne réplique, je dirais que c'est tout à fait normal (et pas dramatique, l'indifférence reste la meilleure réponse selon moi), mais en déduire qu'il y a un problème avec sa personne, c'est pour moi plus problématique. Ces personnes là sont souvent jalouses ou peu confiantes en elles. La preuve en est, j'essuie beaucoup plus de petites remarques blessantes (moins que celle que tu as décrite, tout de même) depuis que je m'habille bien qu'avant.
By Scaff
#114513 [quote="FacebookPsycho"][quote]Quels sont les points faibles qui peuvent amener des remarques vexantes:
- une faute de goût vestimentaire
. un langage corporel qui trahit l'anxiété
. un manque de savoir-vivre
. des propos inadaptés: vantardise, médisance, grossièreté
- une attitude passive


Je n'aime pas ça, ça implique que tu dois mériter de ne pas te faire emmerder. C'est faux, se faire respecter, c'est une question de caractère. Un type qui m'emmerde, c'est "PARDON?. S'il ne s'excuse pas à ce moment-là, c'est la baffe, mais j'ai jamais eu à aller jusque là.

Je suis d'accord, c'est une question de caractère. Mais un type qui a un langage corporel qui trahit l'anxiété, c'est un type anxieux. Donc potentiellement le genre du type qui n'a pas le caractère pour ne pas se laisser insulter. De même que les remarques vexantes si tu manque de savoir-vivre sont tout à fait normale.

Enfin, tout ce qui a été cité découle naturellement du caractère de la personne, donc bon. Le respect c'est dans les deux sens, quelque soit l'âge, le sexe, la taille. Sinon, j'envoie chier la personne gentiment, et la discussion s'arrête là. Pas la peine de la jouer violent pour ne pas se laisser marcher sur les pieds.