Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By BelAmant
#113683 Bonjour à tous,

Longtemps que je n’avais pas créé mon propre topic, j’ai hésité entre la partie séduction ou aide personnalisé, mais je me suis décidé car j’ai besoin de vos avis pour travailler de manière personnelle : le détachement.

Pourquoi ?

Car d’une part, non seulement après l’avoir lu de manière récurrente comme une qualité séduisante, chaque fois que je la retrouve chez quelqu’un, ce trait est toujours associé à quelque chose de séduisant, sexy, admirable.

Et surtout car ces derniers temps, quelques évènements m’ont fait prendre conscience que je n’en étais pas (vraiment) attribué. En tout cas pas comme je le souhaiterais.
Je ne parle pas seulement de séduction, je parle de vie de tous les jours, de relations sociales.

En l’occurrence, on tombe sur des cons au quotidien, des personnes dénuées de tact ou d’intelligence sociale (de valeur), qui peuvent nous « piquer » là où ça fait mal (parfois à leur insu).
Il serait stupide de vouloir faire la guerre à tout le monde, à voir le monde contre soi, contre ses peurs/doutes/insécurités que l’on cherche plus ou moins à cacher et qui nous impactent émotionnellement lorsqu’autrui a la maladresse de mettre le doigt dessus (particulièrement en public).

Et justement, en ce qui concerne mon attitude aujourd'hui, quelqu’un qui me jette à la gueule publiquement un sac poubelle (métaphore), je décide comme un idiot de recevoir ce sac de plein fouet pour mieux me demander comment répondre de la meilleure manière, comment cacher ma susceptibilité, comment réagir, au lieu de le laisser tomber à côté, sans même me faire éclabousser, ou éventuellement de toucher du doigt une goute en rigolant.

Le fait d’en être touché en devient une faiblesse. Cet état d’esprit en est donc une.

Les raisons chez autrui on peut les analyser : rabaisser les autres pour mieux s’élever, profiter d’un semblant de pouvoir hierarchique pour en abuser, jalousies, tester notre valeur, faire le malin à côté d’une jolie fille, ou le plus souvent par réelle stupidité ou manque de tact…
Pour ces derniers, être impacté est réellement se rabaisser.

Le fait de connaitre les raisons ne m’en empêche pas moins d’être atteint.

Bref, se faire prendre un sac poubelle en pleine figure publiquement est un fait.
Les rires associés autour ne faisant qu’enfoncer le couteau dans la plaie.
La rigidité de ma susceptibilité et à terme de mon impulsivité est encore loin du détachement lié à la confiance en soi et à la légèreté.

Je ne le suis pas non plus au quotidien, mais quelques évènements ces derniers temps m’ont fait prendre conscience du besoin de progresser dans ce domaine. De retourner mon prisme de réalité : La « je m’en bats les c…. » attitude. La « what the fuck » attitude.

Cela a forcément des impacts dans les environnements sociaux où la prise de parole en public, le fait de devenir le centre d’intérêt ponctuel est toujours plus ou moins (pour ma part) associé à une certaine appréhension de se faire « piquer », de ne pas réagir de la « bonne » manière, c'est-à-dire séduisante, détachée, "on s'en fout".

Il n’est pas question de faire le détaché, mais de l’être vraiment, de s’en foutre.
Encore que pour le travailler, je pense qu'il est surement nécessaire de le faire consciemment, même si ce n’est qu’un travail de surface au début, pour mieux le devenir à terme.

Je ne cherche pas des trucs et astuces faciles (potion magique) mais vous demande réellement des conseils pragmatiques :

Comment travailler ce détachement ?

Quel état d’esprit est lié à celui-ci lorsque l’on touche un point « sensible »? (paradoxale car le détachement est le fait de ne pas être touché)

Comment doit réagir quelqu'un de réellement détaché de nature lorsqu'on le touche sur un truc qui l'agace ?

En vous remerciant,
BelAmant.
Avatar de l’utilisateur
By animal
#113684 [quote="BelAmant"]Cela a forcément des impacts dans les environnements sociaux où la prise de parole en public, le fait de devenir le centre d’intérêt ponctuel est toujours plus ou moins (pour ma part) associé à une certaine appréhension de se faire « piquer », de ne pas réagir de la « bonne » manière, c'est-à-dire séduisante, détachée, "on s'en fout".

Pour l'avoir vécu et le vivre encore, je me rends compte que la meilleure façon de rester détaché, c'est de faire. Parce que la conséquence de ne pas être détaché, c'est la paralysie, et on se rend compte en faisant quelque chose qu'on n'osait pas faire que finalement, ça n'a pas de si grandes conséquences que ça, ce qui te rend plus détaché, quand tu prends conscience que le monde ne tourne pas autour de toi et que tout le monde ne te fixe pas en permanence (de toute façon, ils ne peuvent pas, puisqu'ils me fixent, moi ;-) ).
Avatar de l’utilisateur
By wu-weï
#113685 J'ai souvent à prendre la parole en public et je me souviens toujours d'un truc que disait le général Patton :

"Les généraux pensent souvent qu'il faut se soucier avant tout de protéger ses flancs. Je pense qu'il faut se soucier de son front et de faire en sorte que le général d'en face ait, lui, à se soucier de ses flancs."

Il poursuivait en citant Alexandre Le Grand : "Offensive, offensive, always offensive!"

Si tu fais, tu ne penseras plus à comment réagir.
Agir est toujours préférable à subir.

Prendre l'initiative, c'est déjà prendre le pas (ne plus être dans la réaction -ou le questionnement de la réaction - mais être dans l'action). Ca différencie 90% des gens.
By Synchronn
#113686 Je trouve cela plutôt sain de prendre en compte l'avis des autres et d'être parfois touché. Beaucoup parle de "s'en foutre" mais c'est du vent, une protection fictive qui saute facilement.

Tu veux être un robot social?
Heureusement que les propos des autres te touchent, soit en bien ou en mal. C'est comme pour la majorité des choses de la vie, l'excès. Si tu réagis de façon excessive par rapport à la critique, effectivement il y a un problème.

Je sais que pour un gamin qui galère déjà à dire bonjour à une inconnue, le fait qu'on rie de soi est un drame mais dans la vie courante, on a le droit d'être gauche (pareil faut pas que ça tombe dans l'excés) d'être mauvais ou peu confiant.

Je perds confiance quand je suis entouré d'enfants, alors qu'avec des plus vieux, j'ai pas de soucis.

La communication, les relations ne sont pas des guerres...agir ne changera probablement pas l'avis que l'autre aura de toi, entrer déjà dans une relation d'opposition est révélateur d'un réel soucis.
By Synchronn
#113687 Et pour répondre à tes questions !

Travailler le détachement, cela se traduit par "accepter l'avis des autres" (accepter que l'autre ne nous apprécie pas et même s'il a tort, ba voila). Quoi de plus ridicule que de contre argumenter un jugement ou un préjugé.

"- Putain mec t'es devenu un gros lard !!!

- Nan mais attends j'ai été malade, mon chien est mort et je me suis blessé la main..." ou la fameuse excuse " c'est génétique"

Par contre rien ne t'empêche d'être piquant par la suite avec cette personne.(c'est bon pour l'ego)
Avatar de l’utilisateur
By Dje
#113688 [quote="Synchronn"]Travailler le détachement, cela se traduit par "accepter l'avis des autres" (accepter que l'autre ne nous apprécie pas et même s'il a tort, ba voila). Quoi de plus ridicule que de contre argumenter un jugement ou un préjugé.
Je reformulerais par "accepter que les autres aient un avis" ;)
ByAgathe de Paweure
#113692 Ta question est paradoxale: tu veux apprendre le détachement pour plaire, ce qui implique que tu es attaché à ce qu'on pense de toi. Il faut aussi voir qu'être détaché, c'est aussi parfois avoir l'air faible aux yeux de certains, qui ne comprendront pas que tu ne relèves pas le gant qu'on a jeté devant toi.

Le coup de "toucher le sac poubelle du doigt en riant" me fait tiquer, parce que ça me fait penser que tu ne veux pas être détaché, en revanche tu veux qu'on voit que tu l'es. Si t'es détaché, tu n'as pas besoin de ce genre de démonstration de je m'en foutisme.

Mais au final, je pense que ton souci, c'est l'image du mec détaché à la James Bond que tu te fais dans ta tête. C'est normal de mal réagir quand on t'attaque, et il faut se défendre. Le coup du mec qui relève le nez et qui, sourire en coin, lâche l'air de rien une vanne qui tue le mec en face, c'est du Parker Lewis. La vraie question, c'est comment tu veux prendre les choses, et il vaut mieux ne pas prendre ce genre de chose à coeur. Mais t'éviteras pas les avis négatifs, et tu n'éviteras pas non plus les coups de sang quand quelqu'un franchit les limites.
Avatar de l’utilisateur
By BelAmant
#113713 Merci messieurs, je vais affiner mes propos par rapport à vos réponses.


Le détachement que j’observe chez les personnes naturellement confiantes me paraît très sain. Comme si liés :
Les choses paraissent plus simples quand on y attache peu d’importance. En y attachant peu d’importance, on en devient confiant.

Regardez la différence entre notre pouvoir sur les nanas dont on se fout et celles qui nous font tourner la tête (dont on doit faire semblant de se foutre au passage).
Regardez la différence quand on se fiche d’une remarque quelconque et celles qui nous retournent en nous atteignant au plus haut point.

Regardez comment lorsque l’on se fiche d’une chose en général, on en vient à la maîtriser.

Je ne dis pas qu’il faille devenir un robot social à ne jamais s’énerver. Pas plus que de ne pas recadrer proprement une personne pour conserver les limites du respect à ne pas dépasser. Loin de là.

Mais, justement Synchronn, un excès est révélateur. A plusieurs reprises, j’ai littéralement pris des remarques beaucoup trop à cœur, à m’énerver, en devenir rouge, à ruminer…

Pourquoi ? Car je ne m’en foutais pas. Ça me faisait chier. Et ça me faisait chier de montrer que ça me faisait chier.
Vous voyez le dilemme ?

Quelle que soit la manière de répondre, le mal était déjà fait. Ce n’est pas d’avoir la réplique qui tue qui m’intéresse Agathe de Paweure, c’est de m’en foutre. De ne pas prendre les choses tant à cœur.
La redondance et le fait qu’une copine me dise « mais tu t’en fous, c’est juste un con » : prise de conscience.

Après, je ne te dis pas, la réplique qui tue viendra pourquoi pas, mais ce n'est pas ce qui m'importe ;)
Commencer par-là serait commencer par la fin


Pour situer les choses, c’est lors d’une pression sociale quelconque, la différence entre le détaché qui s’en fout et le timide qui rougit. Moi, en l’occurrence, faisant partie de la catégorie des susceptibles qui s’énervent et qui ruminent après. Problème d’égo.

Mauvaise direction. Et ce n’est que la partie émergée.

Et ce que ce soit dans l'action ou la passivité animal et wu-weï, je comprend parfaitement vos points, mais je souhaiterai aller plus loin et avoir vos avis :

Au même titre qu’être sexué est un état d’esprit/attitude et non pas seulement des phrases sexuées qui sonneraient creux si non cohérente/congruente avec l’attitude du garçon qui va derrière, être détaché n’est pas seulement tenter de verbaliser du « je m’en foutisme » : c’est un état d’esprit qui déteint une attitude.

Attitude qui impact les personnes autour. Si vous vous en foutez, les autres s’en foutront.
Si vous prenez mal/à cœur les choses, vous cassez la vibe, vous renvoyez la balle. Et parallèlement (mais ce ne sont que les effets secondaires) vous affichez une faiblesse, une insécurité.

C’est la raison pour laquelle je veux travailler le détachement, pour être "plus" fluide, avec moi-même, avec les autres, avec le flow.

Ce n'est pas "grave", c'est juste "mieux". Car oui animal, on est pas le centre du monde ;)


Donc, je ne sais pas. Pourquoi pas « faire en y pensant ce que les autres font sans y penser » pour commencer.

Au même titre qu'on tente de séduire une jolie fille intimidante de la même manière qu'on séduit une fille dont on se moque,
travailler à être détaché de choses susceptibles de nous impacter de la même manière qu'on l'est pour des choses dont on a que faire.


Qu’en pensez-vous messieurs ?
Avatar de l’utilisateur
By Dje
#113716 [quote="BelAmant"]A plusieurs reprises, j’ai littéralement pris des remarques beaucoup trop à cœur, à m’énerver, en devenir rouge, à ruminer…
Pourquoi ? Car je ne m’en foutais pas. Ça me faisait chier. Et ça me faisait chier de montrer que ça me faisait chier.
Pour diverses raisons, dont certaines cruellement actuelles, je me retrouve dans tes propos.
De la même manière que certains s'intéressent à la beauté des choses, des gens, à la façon dont les gens se rencontrent ou se fâchent, la grande question qui m'habite est la suivante : qu'arrive-t-il, et comment, entre le moment où on décide de feindre et celui où on a véritablement intégré ? Comment l'esprit se plie-t-il entre ces deux états pour parvenir au résultat escompté ? Comment doit-on s'y prendre ?

Comme un parfumeur sachant approximativement dans quelle direction il va avec sa nouvelle senteur, je crois qu'en expérimentant on ajoute un certain nombre d'ingrédients dans nos vies, et qu'un jour, au bout du compte, mélangés aux centaines d'autres finalement superflus, on aura fini par y mettre les quelques uns qui comptaient vraiment.

Soigne ton ego, et ton ego te soignera.
ByThe Man Outside
#113718 [quote="BelAmant"]

Regardez comment lorsque l’on se fiche d’une chose en général, on en vient à la maîtriser.



Cela me fait penser que

[quote="Frank Herbert, dans le second volume de Dune, faire dire à Muab'dib approximativement la chose suivante"]Celui qui a le vrai pouvoir sur une chose est celui qui peut la détruire

Premier aspect : pour détruire quelque chose il faut en avoir les moyens physiques/techniques. Contrôler le pétrole, c'est avoir les puits à portée de tir (toute ressemblance avec une situation ayant réellement existé est fortuite). Ce n'est pas ce qui nous intéresse ici.

Second aspect - celui qui est pertinent pour la présente discussion : l'état d'esprit. Si tu es prêt à détruire toutes les réserves de pétrole de la planète (c'est un exemple, merci de ne pas le prendre pour quoi que ce soit d'autre) cela implique que tu te crois capable de vivre sans le moindre produit issu de l'industrie pétrochimique - ou alors que tu n'a pas pensé aux conséquences d'une telle destruction, ce qui est très bête :lol: ...ok je :arrow:
Ton attachement à cette chose/personne/habitude ne peut te contrôler, puisque tu n'y es pas attaché : tu es détaché. Le détachement n'implique pas forcément que tu maîtrises cette chose, il est la condition préalable à cette maîtrise.

Pourquoi ai-je l'impression que je poste pour ne rien dire ? :shock:
Avatar de l’utilisateur
By Don diego de la vega
#113726 [quote]A plusieurs reprises, j’ai littéralement pris des remarques beaucoup trop à cœur, à m’énerver, en devenir rouge, à ruminer…
Pourquoi ? Car je ne m’en foutais pas. Ça me faisait chier. Et ça me faisait chier de montrer que ça me faisait chier.

Je me retrouve dans cette situation type, moi aussi. En fait ça m'arrive de moins en moins, presque plus. Mais imaginez j'ai eté a dure ecole, par exemple au travail, on se retrouve face a face avec des collegues et ça vanne severe, j'ai parfois eté vraiment destabilisé.

A l'epoque ou j'etais timide, un truc vraiment bete m'embetait beaucoup c'etait de rougir, qu'est ce qu'on a pu se moquer de moi sur cela. Maintenant je rougis toujours, mais personne me charrie la dessus, grace a un truc tout bete : c'est moi qui dit le premier " tiens tu me fais rougir, je rougis...ha ha...".

J'avais lu quelque part qu'il faut apprendre a "surfer" sur les emotions qui nous submergent. Sourtout pas essayer de les contenir.
Exemple : un type te dit un truc qui t'enerve vraiment. si l'emotion te submerge tu vas vraiment etre destabilisé, tu vas perdre tes moyens pour repliquer, ton cerveau va s'embrouiller etc...tu risques meme de rester bouche bee au lieu de lui rentrer dedans, et plus tu vas chercher a la cacher plus ça va se voir!
Avatar de l’utilisateur
By kero
#113741 C'est un problème intéressant, que je trouve intéressant parce que je l'ai vécu de manière ... paradoxale.

Globalement, si je fais le bilan de mon existance (oui, je sais, 3615 MyLife), j'ai été la plupart du temps plutôt du genre détaché. Je veux dire, j'étais détaché parce que je ne me posais même pas la question de savoir si j'étais détaché (des remarques des autres). J'étais détaché parce que tout simplement, mon esprit était de fait pris par autre chose. Occupations personnelles, taf, études, copine, etc. Relations avec les gens globalement bonnes.

Il y a quelques mois, suite à mon expatriation, j'ai eu une phase un peu difficile, où j'avais (re)découvert une hypersensibilité à toute moindre remarque. Ça a duré quelques mois. J'ai vécu ce que tu décris. Difficulté à réagir, j'appréhendais les remarques éventuelles qui pourraient venir, en fait j'en étais arrivé à être sur la défensive.

Ça a disparu le jour où j'ai compris que je m'investissais trop dans les relations personnelles et que je négligeais mes occupations personnelles. Ça me rendait nerveux. Je veux dire, lorsque tu crains les éventuelles remarques des autres, tu assumes naturellement une attitude qui les attire. Lorsque tu fais ta life, t'es naturellement au-delà parce que tu t'en fous vraiment. Pour moi, c'est ça le vrai "offensive au lieu de la défensive". Quand tu t'en tapes, parce que t'as d'autres occupations/préoccupations que t'en inquiéter, tu assumes naturellement une attitude détachée. Tu ne joues plus le détaché, tu l'es de fait, les gens le sentent, et agissent aussi en conséquence. Et d'ailleurs, tu envoies juste plus naturellement chier le blaireau qui te sort sa connerie, parce que tu n'y pense même pas. Action, réaction.

D'où ma question: est-ce que tu t'occupes suffisamment de ta life, pour en fait n'en avoir rien à battre des avis d'autrui ? Chez moi, ça a quand même vachement remis les choses sur les rails.
Avatar de l’utilisateur
By animal
#113749 Remarque très intéressante kero, tu mets des mots sur une idée qui me trotte dans la tête depuis un moment et que j'avais du mal à formaliser clairement. Pour ne pas se demander en permanence ce que pensent les autres, il ne faut pas s'en préoccuper, et ça se fait en ayant une vie remplie qui nous donne l'occasion de penser à autre chose...
Avatar de l’utilisateur
By BelAmant
#113868 Très intéressant.
C'est peut-être de là que viens mon souci (axe d’amélioration) de détachement.

Et en effet, les gens réellement actifs, débordés, sont toujours plus détachés de ce genre de conneries. Je parle de ceux qui le sont vraiment.
Et je compare à mes périodes d’examens intensifs passés, où je n’avais réellement pas le temps de me prendre la tête pour ça non plus, trop absorbé par quelque chose qui avait réellement un intérêt et une importance pour moi sur le moment.

L’objectif n’est pas d’être tout le temps débordé dans sa vie, mais peut-être (personnellement) plus impliqué dans la sienne.


[quote="kero"]est-ce que tu t'occupes suffisamment de ta life, pour en fait n'en avoir rien à battre des avis d'autrui ?

Pour te répondre kero, j’ai une vie relativement remplie et équilibrée. Aussi bien sur mes sorties, sur mes fréquentations, sur mes hobbies, sur mon travail que sur mon temps à me retrouver seul pour lire, réfléchir, méditer, décontracter.

Néanmoins, ce n’est pas tant, à mon sens le fait de la remplir d’avantage qui arrangerait à court terme (en tout cas pas tant que l’envie réelle ne me prenne pour un nouvel hobbie ou un nouveau projet).

Je vois plus les choses dans le fait d'investir plus d’énergie et d’implication, d’actions et d’initiatives sur chaque facette de ma vie (incluant les occupations personnelles). De manière plus offensive donc (je comprend le lien wu-weï, je ne le comprenais pas de manière si large).

Peut-être (surement) suis-je un peu fénéant à cet égard pour chaque facette ces derniers temps…
Me complaisant un peu dans chaque domaine, passivement.

Peut être également les relations hommes/femmes/sociales me passionnent un peu trop et me prennent un peu trop de temps, d’investissement et de réflexions. D'où l’excès.
Les conséquences, je me rattache beaucoup à mon nombril. Nécessaire pour un travail sur soi, mais se rapproche dans l’excès à l’égocentrisme (ou le fait de se sentir le centre du monde ;)), d’où susceptibilité et attitude défensive.

Donc, travailler de manière active, impliqué et mieux répartie pour commencer : la théorie des verres d’eau n’est pas loin.
A terme, en rajouter.

Il est vrai que malgré tout, même si je jongle un peu entre les nanas, je suis célibataire.
Ce qui focalise tout de même beaucoup plus d'attention et d’énergie sur ma petite gueule :D
On se détache pas mal de soi lorsque l’on s’attache à une fille particulière…

[size=85]Après, ça tourne un peu en rond. Avoir une vie remplie qui donne envie d’y rentrer, n’est pas faire rentrer pour donner l’envie. Incluant le détachement. J’arrête la masturbation intellectuelle.[/size]

C'est dingue comme tout est lié.


[quote="kero"]lorsque tu crains les éventuelles remarques des autres, tu assumes naturellement une attitude qui les attire


Merci à vous messieurs ;)
By Synchronn
#113870 et comment se détacher de la tronche de sa patronne incompétente qui fait genre qu'elle sait, la rêne de "je parle pour rien dire ou répéter" ? Connasse:!!!!! Désole pour ce HS.