- Dim Mai 24, 2009 5:25 pm
#75340
[quote="Blunderbore"]C'est vrai qu'elle est intéressante, cette problématique.
Je trouve que parfois, c'est en les conciliant justement qu'on arrive à optimiser notre succès tout en continuant à se respecter.
Déjà, pour l'extrême, quand un homme est prêt à tout (donc à s'abaisser moralement) pour une vulgaire coucherie, il est très facile, sans avoir besoin d'être subtile, pour une femme (ou pour n'importe qui) de le sentir.
Ca appelle au mépris.
Et puis, pour entretenir un minimum de vie sociale on se doit d'une certaine dose d'hypocrisie. On ne va pas être trop direct pour ne pas vexer, on ne va pas mordre la personne qui nous dit bonjour parce qu'on ne l'aime pas, on va même lui sourire...
Et comme la plupart des gens vont par groupes plus ou moins restreints, si on a un conflit avec une de ces personnes, on ne peut pas se permettre de l'éviter, ou bien on ne voit plus aucune personne de ce groupe pratiquement.
Je n'aime pas les groupes de gens bornés, et je ne suis pas du genre à me forcer à sourire à tout le monde, à faire et m'habiller comme tout le monde autour de moi, ou à cotoyer qui je n'aime pas, eh bien du coup je ne suis pas un être des plus socialisé.
Par opposition, les personnes les plus hypocrites que je connaisse sont les plus largement entourées, et réciproquement
Globalement, je partage ton point de vue.
On ne peut s'exclure de la société, car elle nous nourrie et réciproquement. D'ailleurs, l'étude de Durkheim sur le suicide à menée au fait qu'une des causes profondes du suicide est l'exclusion et le rejet dont est victime un individu vis à vis de la société.
Par conséquent, il est indispensable pour l'homme de savoir vivre en société et avec ses règles.
Néanmoins, l'idéal est selon moi d'avoir la capacité de savoir s'adapter à n'importe quelle société en la subissant le moins possible, en gardant un minimum d'indépendance et de valeurs personnelles.
Là difficulté repose dans la recherche de cet
Equilibre.
"Les passions sont toutes bonnes de leur nature et nous n'avons rien à éviter que leurs mauvais usages ou leurs excès" René Descartes