- Mer Aoû 29, 2007 3:24 pm
#13390
Comme le disait Boby Lapointe : "Le violon ne supporte pas la médiocrité". Je pense qu'il en est ainsi de la musique classique en général, et c'est pour cela qu'elle se fait si difficile et exigeante à apprécier. Elle se mérite. Tout le monde n'a pas le goût pour la comprendre, et c'est totalement compréhensible. Contrairement à d’autres genres musicaux plus connus comme le rock ou les musiques électroniques, très peu de magazines ou médias existent aujourd'hui sur le sujet. Le flot d'informations pour la vulgariser (tout en la valorisant) est donc ridiculement biaisé, et cela contribue à la marginaliser. Le quidam qui allume France Musique et qui entend un obscur opus ésotérique de musique baroque du XVIIème siècle de 3 heures au clavecin sans la moindre information sur le sujet peut à juste titre changer de station. Cependant, le goût pour cette musique s'apprend (ça vous rappelle quelque chose ? ), c'est ça la bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'y être sensibilisés. Mes parents m'ont mis de force au violon à 5 ans, et je peux vous dire qu'ils ont vécu plusieurs années avec des bouchons d'oreille tellement je massacrais volontairement cette activité par pur désintérêt (normal à mon âge). Aujourd'hui, je ne saurais comment les remercier d'être parmi les happy few et de m'avoir transmis cette passion. Combien de portes ouvertes, de passerelles créées grâce à la musique. Quelle ouverture d'esprit et goût artistique cela m'a donné, tout en m'apportant le goût de l'exigence et en m’en servant pour valoriser mon profil devant un recruteur ou pour closer des filles (on est sur un forum de séduction, ne l’oublions pas ). Let’s go.
A la lumière de mon expérience du violon et de la musique classique, et je vous propose une liste de pièces qui ont ému toutes les personnes à qui je les fait entendre, mes cibles les premières. Certaines sont connues, d'autres moins (je parle des pièces là :p). La recette magique pour les apprécier ? Les laisser vous faire exactement ce que vous faites avec une cible, à savoir communiquer de l'émotionnel tout en titillant leurs souvenirs les plus précieux enfouis dans leur inconscient. C’est pour cela qu’un enfant, faute de souvenirs, ne peut l’apprécier (de même pour le vin, qui pourrait faire l’objet d’un post similaire). C'est pour cela que certaines bandes originales de film sont si puissantes, car le pouvoir émotionnel qu'il y a inconsciemment derrière nous fait pénétrer encore plus le propos qu'a voulu nous communiquer subtilement le cinéaste. Star Wars ou Indiana Jones ne seraient pas aussi beaux, sources d’adrénaline et modèles de bravoure sans les b.o. de John Williams. C’est pour cette raison que certaines musiques nous séduisent et nous emportent si loin. C’est pour cette raison que des instruments comme le violon ou le violoncelle, si proches de la tessiture (la plage de tonalités) humaine paraissent si émouvants. Mon violon, c’est le prolongement naturel de mes cordes vocales, avec une gamme beaucoup plus exacerbée de tonalités et de nuances. Parmi plusieurs instruments, le violon est à mon avis celui qui offre la clé d’accès la plus aisée (mais néanmoins de qualité) à cette musique pour le novice, alors que c’est paradoxalement celui qui exige le plus de talent pour la communiquer de la part du musicien.
[img]http://www.musimem.com/images/violon_L_Laroche.jpg[/img]
Cette liste ne se prétend pas exhaustive, je vous invite à la compléter pour ceux qui maîtrisent le sujet, sur d’autres instruments, compositeurs, etc. Elle me semble cependant suffisamment équilibrée pour atteindre son but, à savoir offrir une base de connaissance de qualité et initier à la musique classique, tout en offrant quelques patterns de séduction. J’aurais pu y mettre des pièces plus connues comme du Bizet, du Peer Gynt, du Carmina Burana… mais là vous avez une liste plus select (à mon avis). Je me permets de mettre en face de chaque pièce ce qui par exemple stimule mes émotions et ce que je raconte volontiers à ceux à qui j’en parle lors de l’écoute. C’est très personnel et à prendre comme une indication, pas un dogme.
Beginner level
-[color=red]Elégie de Gabriel Fauré (op. 24)[/color]
La personnification même de la rencontre en dialogue de mélopées entre l’homme ténébreux et impétueux (le violoncelle) et la femme délicate et raffinée (le piano). Du premier regard, à la mort en passant par le climax (par exemple le close pour ceux qui en discutent avec une jeune fille dans un endroit confortable…).
-[color=red]Lacrimosa d’Amadeus Mozart, extrait de son Requiem (op. 626)[/color]
Mozart est un génie. Et pourquoi ? Car il s’est arrêté à la perfection. Pas une note de trop, pas une note manquante. Pour ceux qui veulent du pattern : la légende raconte que Mozart en a composé les huit premières mesures avant de tomber raide mort sur sa partition, la plume et l’encre encore à la main. Ce sont ses élèves qui auraient terminé la partition à l’aide des indications qu’il leur avait laissées (à savoir s’arrêter à la perfection, pour ceux qui ne suivent pas). Lorsqu’on apprend cela, l’écoute de cette pièce prend une toute autre dimension, comme transcendée.
-[color=red]Adagio pour cordes de Samuel Barber (op. 11)[/color]
Largement exploitée au cinéma et par le marketing, cette pièce, hélas devenue cliché, a cependant un certain pouvoir magique rare selon moi pour sublimer la beauté (c'est-à-dire votre cible). Une sorte de cerise sur le gâteau, quelques grammes de finesse dans un monde de brutes.
Advanced Level
-[color=red]Romance en Fa, de Ludwig von Beethoven (op. 50)[/color]
Sans doute le plus beau morceau de musique classique à mes yeux. L’homme touché par la grâce, quand le temps et l’espace s’arrêtent, eux-mêmes terrassés par la beauté de l’instrument et de l’univers exhaustif du possible des émotions humaines embrassées dans cette pièce (si si, cherchez bien). Pour l'avoir jouée, je peux vous dire que le public est tellement scotché qu'il oublie d'applaudir à la fin.
-[color=red]Prélude à l’après-midi d’un faune, de Claude Debussy (op. 86)[/color]
L’allégorie même de l’onirisme. Le laisser-aller, l’abandon total à la volupté et aux plaisirs (indispensable de fermer les yeux de la demoiselle avant ) Cette pièce assez dense est une vraie expérience empirique, certes difficile d’accès. Le voyage quotidien la tête dans le cul le matin dans le métro n’est pas vraiment le meilleur endroit pour la goûter. A réserver aux grandes occasions.
-[color=red]Ouverture des Hébrides de Félix Mendelssohn (op. 26)[/color]
Un certain goût de fin du monde ou de naissance de l’univers, c’est selon. Les œuvres d’art les plus brillantes ont souvent plusieurs niveaux de lecture (Films de Chaplin, certains millésimes de Gevrey Chambertin), c’est ce qui les rend précieuses. Dans cette pièce, j’aime l’idée que tout est en suspens : la tension permanente, parfait pour entretenir une tension sexuelle contextuelle avec vitre cible.
Contrairement aux préjugés, la musique classique n’est pas triste. Comme le disait Baudelaire, il y a une nuance subtile entre tristesse et mélancolie. La mélancolie embrasse et sublime toutes les émotions, y compris la tristesse. Certes, cette musique est moins efficace pour vous donner le mojo que du fonk ou du métal, mais elle sait mieux que personne ressourcer, créer du confort émotionnel (par exemple avec une cible, et encore je ne parle même pas de démonstration de valeur en étant le seul mec qu’elle connaît qui lui cite les compositeurs ci-dessus). A ne pas utiliser dans n’importe quel contexte donc.
Ces pièces sont facilement trouvables n’importe où, online où chez un disquaire. Ce post n’est pas une incitation au téléchargement car même si la plupart des droits d’auteurs de ses pièces sont aujourd’hui abolis, les musiciens qui les jouent en vivent plus difficilement que U2, ne l’oubliez pas. La meilleure solution est donc encore d’aller à des concerts et de découvrir en direct la puissance du vibrato d’un violon ou le frisson procuré par un chœur d’orchestre lâché à plein poumon. Et détrompez-vous, c’est beaucoup moins cher que ce que vous pensez, voire même souvent gratuit. Et tout sauf rébarbatif, vous l’aurez (j’espère) compris.
Les bons plans :
-Pour ceux qui sont raqués ou au milieu de la campagne loin de toute salle de concert, les Carrefours de Lodéon sur France Inter tous les jours de 16h à 17h. Frédéric Lodéon, violoncelliste et chef d’orchestre brillant (et prolixe), vous présente avec sa verve communicative l’état d’esprit des compositeurs et des œuvres écoutées. Une vraie mine d’or pour apprendre et entretenir sa curiosité sur le sujet. Je vous préviens, cette émission est source violente d’addiction, je n’assure pas le service après-vente en cas d’hospitalisation. Ca m’est déjà arrivé d’oublier une date parce que j’étais scotché à ma radio tellement ce mec est fort. Les podcasts sont disponibles ici ([url=http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/carrefourdelodeon/]lien[/url]).
-Pour les parisiens de moins de 28 ans, le kiosque jeunes de la mairie : 2 sites à paris ([url=http://www.mairie03.paris.fr/mairie3/jsp/site/Portal.jsp?page_id=402]lien[/url]). S’y rendre le jour même, plein de concerts (de la musique de chambre à l’Opéra) pour un ou deux à un prix défiant toute concurrence, à savoir de 0€ à 3€. Et c’est valable pour n’importe quel spectacle. J’ai ainsi vu le Requiem de Chopin à Notre Dame, le concert de Tool au Zénith ou Le Dindon de Feydeau à la Comédie Française gratuitement.
-Tous les conservatoires d’arrondissement proposent d’assister gratuitement à leurs auditions hebdomadaires ou trimestrielles d’élèves. La qualité est aléatoire, mais c’est très agréable car en petit comité et on tombe souvent sur des petits génies très talentueux.
-Pour être sûr d’avoir de la qualité (toujours à petit prix), je vous conseille l’orchestre des grandes écoles (à Paris encore), qui fait au moins deux séries de concert par an et propose un programme professionnel de haut niveau (la b.o. du Seigneur des Anneaux d’Howard Shore par exemple cette saison [url=http://www.coge.org/article.php?id=programmation#automne]lien[/url])
-L’Unesco propose tous les deux mois des concerts à son siège à Paris en présence d’un grand soliste international (« Concert des nouveaux virtuoses », [url=http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=33893&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html]lien[/url]). La crème de la crème. Cher, mais votre comité d’entreprise peut vous refiler des places si vous lui demander.
Arch
A la lumière de mon expérience du violon et de la musique classique, et je vous propose une liste de pièces qui ont ému toutes les personnes à qui je les fait entendre, mes cibles les premières. Certaines sont connues, d'autres moins (je parle des pièces là :p). La recette magique pour les apprécier ? Les laisser vous faire exactement ce que vous faites avec une cible, à savoir communiquer de l'émotionnel tout en titillant leurs souvenirs les plus précieux enfouis dans leur inconscient. C’est pour cela qu’un enfant, faute de souvenirs, ne peut l’apprécier (de même pour le vin, qui pourrait faire l’objet d’un post similaire). C'est pour cela que certaines bandes originales de film sont si puissantes, car le pouvoir émotionnel qu'il y a inconsciemment derrière nous fait pénétrer encore plus le propos qu'a voulu nous communiquer subtilement le cinéaste. Star Wars ou Indiana Jones ne seraient pas aussi beaux, sources d’adrénaline et modèles de bravoure sans les b.o. de John Williams. C’est pour cette raison que certaines musiques nous séduisent et nous emportent si loin. C’est pour cette raison que des instruments comme le violon ou le violoncelle, si proches de la tessiture (la plage de tonalités) humaine paraissent si émouvants. Mon violon, c’est le prolongement naturel de mes cordes vocales, avec une gamme beaucoup plus exacerbée de tonalités et de nuances. Parmi plusieurs instruments, le violon est à mon avis celui qui offre la clé d’accès la plus aisée (mais néanmoins de qualité) à cette musique pour le novice, alors que c’est paradoxalement celui qui exige le plus de talent pour la communiquer de la part du musicien.
[img]http://www.musimem.com/images/violon_L_Laroche.jpg[/img]
Cette liste ne se prétend pas exhaustive, je vous invite à la compléter pour ceux qui maîtrisent le sujet, sur d’autres instruments, compositeurs, etc. Elle me semble cependant suffisamment équilibrée pour atteindre son but, à savoir offrir une base de connaissance de qualité et initier à la musique classique, tout en offrant quelques patterns de séduction. J’aurais pu y mettre des pièces plus connues comme du Bizet, du Peer Gynt, du Carmina Burana… mais là vous avez une liste plus select (à mon avis). Je me permets de mettre en face de chaque pièce ce qui par exemple stimule mes émotions et ce que je raconte volontiers à ceux à qui j’en parle lors de l’écoute. C’est très personnel et à prendre comme une indication, pas un dogme.
Beginner level
-[color=red]Elégie de Gabriel Fauré (op. 24)[/color]
La personnification même de la rencontre en dialogue de mélopées entre l’homme ténébreux et impétueux (le violoncelle) et la femme délicate et raffinée (le piano). Du premier regard, à la mort en passant par le climax (par exemple le close pour ceux qui en discutent avec une jeune fille dans un endroit confortable…).
-[color=red]Lacrimosa d’Amadeus Mozart, extrait de son Requiem (op. 626)[/color]
Mozart est un génie. Et pourquoi ? Car il s’est arrêté à la perfection. Pas une note de trop, pas une note manquante. Pour ceux qui veulent du pattern : la légende raconte que Mozart en a composé les huit premières mesures avant de tomber raide mort sur sa partition, la plume et l’encre encore à la main. Ce sont ses élèves qui auraient terminé la partition à l’aide des indications qu’il leur avait laissées (à savoir s’arrêter à la perfection, pour ceux qui ne suivent pas). Lorsqu’on apprend cela, l’écoute de cette pièce prend une toute autre dimension, comme transcendée.
-[color=red]Adagio pour cordes de Samuel Barber (op. 11)[/color]
Largement exploitée au cinéma et par le marketing, cette pièce, hélas devenue cliché, a cependant un certain pouvoir magique rare selon moi pour sublimer la beauté (c'est-à-dire votre cible). Une sorte de cerise sur le gâteau, quelques grammes de finesse dans un monde de brutes.
Advanced Level
-[color=red]Romance en Fa, de Ludwig von Beethoven (op. 50)[/color]
Sans doute le plus beau morceau de musique classique à mes yeux. L’homme touché par la grâce, quand le temps et l’espace s’arrêtent, eux-mêmes terrassés par la beauté de l’instrument et de l’univers exhaustif du possible des émotions humaines embrassées dans cette pièce (si si, cherchez bien). Pour l'avoir jouée, je peux vous dire que le public est tellement scotché qu'il oublie d'applaudir à la fin.
-[color=red]Prélude à l’après-midi d’un faune, de Claude Debussy (op. 86)[/color]
L’allégorie même de l’onirisme. Le laisser-aller, l’abandon total à la volupté et aux plaisirs (indispensable de fermer les yeux de la demoiselle avant ) Cette pièce assez dense est une vraie expérience empirique, certes difficile d’accès. Le voyage quotidien la tête dans le cul le matin dans le métro n’est pas vraiment le meilleur endroit pour la goûter. A réserver aux grandes occasions.
-[color=red]Ouverture des Hébrides de Félix Mendelssohn (op. 26)[/color]
Un certain goût de fin du monde ou de naissance de l’univers, c’est selon. Les œuvres d’art les plus brillantes ont souvent plusieurs niveaux de lecture (Films de Chaplin, certains millésimes de Gevrey Chambertin), c’est ce qui les rend précieuses. Dans cette pièce, j’aime l’idée que tout est en suspens : la tension permanente, parfait pour entretenir une tension sexuelle contextuelle avec vitre cible.
Contrairement aux préjugés, la musique classique n’est pas triste. Comme le disait Baudelaire, il y a une nuance subtile entre tristesse et mélancolie. La mélancolie embrasse et sublime toutes les émotions, y compris la tristesse. Certes, cette musique est moins efficace pour vous donner le mojo que du fonk ou du métal, mais elle sait mieux que personne ressourcer, créer du confort émotionnel (par exemple avec une cible, et encore je ne parle même pas de démonstration de valeur en étant le seul mec qu’elle connaît qui lui cite les compositeurs ci-dessus). A ne pas utiliser dans n’importe quel contexte donc.
Ces pièces sont facilement trouvables n’importe où, online où chez un disquaire. Ce post n’est pas une incitation au téléchargement car même si la plupart des droits d’auteurs de ses pièces sont aujourd’hui abolis, les musiciens qui les jouent en vivent plus difficilement que U2, ne l’oubliez pas. La meilleure solution est donc encore d’aller à des concerts et de découvrir en direct la puissance du vibrato d’un violon ou le frisson procuré par un chœur d’orchestre lâché à plein poumon. Et détrompez-vous, c’est beaucoup moins cher que ce que vous pensez, voire même souvent gratuit. Et tout sauf rébarbatif, vous l’aurez (j’espère) compris.
Les bons plans :
-Pour ceux qui sont raqués ou au milieu de la campagne loin de toute salle de concert, les Carrefours de Lodéon sur France Inter tous les jours de 16h à 17h. Frédéric Lodéon, violoncelliste et chef d’orchestre brillant (et prolixe), vous présente avec sa verve communicative l’état d’esprit des compositeurs et des œuvres écoutées. Une vraie mine d’or pour apprendre et entretenir sa curiosité sur le sujet. Je vous préviens, cette émission est source violente d’addiction, je n’assure pas le service après-vente en cas d’hospitalisation. Ca m’est déjà arrivé d’oublier une date parce que j’étais scotché à ma radio tellement ce mec est fort. Les podcasts sont disponibles ici ([url=http://www.radiofrance.fr/franceinter/em/carrefourdelodeon/]lien[/url]).
-Pour les parisiens de moins de 28 ans, le kiosque jeunes de la mairie : 2 sites à paris ([url=http://www.mairie03.paris.fr/mairie3/jsp/site/Portal.jsp?page_id=402]lien[/url]). S’y rendre le jour même, plein de concerts (de la musique de chambre à l’Opéra) pour un ou deux à un prix défiant toute concurrence, à savoir de 0€ à 3€. Et c’est valable pour n’importe quel spectacle. J’ai ainsi vu le Requiem de Chopin à Notre Dame, le concert de Tool au Zénith ou Le Dindon de Feydeau à la Comédie Française gratuitement.
-Tous les conservatoires d’arrondissement proposent d’assister gratuitement à leurs auditions hebdomadaires ou trimestrielles d’élèves. La qualité est aléatoire, mais c’est très agréable car en petit comité et on tombe souvent sur des petits génies très talentueux.
-Pour être sûr d’avoir de la qualité (toujours à petit prix), je vous conseille l’orchestre des grandes écoles (à Paris encore), qui fait au moins deux séries de concert par an et propose un programme professionnel de haut niveau (la b.o. du Seigneur des Anneaux d’Howard Shore par exemple cette saison [url=http://www.coge.org/article.php?id=programmation#automne]lien[/url])
-L’Unesco propose tous les deux mois des concerts à son siège à Paris en présence d’un grand soliste international (« Concert des nouveaux virtuoses », [url=http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=33893&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html]lien[/url]). La crème de la crème. Cher, mais votre comité d’entreprise peut vous refiler des places si vous lui demander.
Arch
Modifié en dernier par Arch le Dim Sep 02, 2007 4:31 pm, modifié 1 fois.