Les belles femmes peuvent-elles rendre leurs hommes sereins?

- Ven Aoû 02, 2013 1:09 pm #136474 [quote="Murakami"]J'ai fini par me dire qu'un homme n'oublie jamais son premier (seul) amour naïf. Celui où tu fais toutes les conneries imaginables en pensant que c'est magique et que ça marche tout seul, celui qui te pousse à te poser des questions (après la catastrophe), celui surtout qui devrait tous nous pousser à ne plus refaire les mêmes erreurs.
Celui qui nous amène ici...

"Qui ose gagne"

- Ven Aoû 02, 2013 1:24 pm #136476 [quote="BelAmant"][quote="Murakami"]J'ai fini par me dire qu'un homme n'oublie jamais son premier (seul) amour naïf. Celui où tu fais toutes les conneries imaginables en pensant que c'est magique et que ça marche tout seul, celui qui te pousse à te poser des questions (après la catastrophe), celui surtout qui devrait tous nous pousser à ne plus refaire les mêmes erreurs.
Celui qui nous amène ici...

Je le crois aussi...

- Sam Aoû 03, 2013 12:23 am #136507 [quote="Elan"]Les conditions de la fidélité me semblent aller bien au delà du physique de la demoiselle.
Elan, ai-je dit que c'était la seule condition ? Je dis juste que le physique est une des choses essentielles.
[quote="Elan"]Et encore une fois, le physique ça n'a qu'un temps.
Oui, mais tout est relatif, les femmes ne sont pas toutes égales devant le temps, ça dépend de l'âge de l'un et de l'autre, ça dépend de ce qu'on aime absolument et de ce sur quoi on ferme les yeux.

[quote="Maurice"]un homme n'aurait qu'un amour, celle qu'il n'aura justement jamais pour la vie
N'importe quoi

- Sam Aoû 03, 2013 2:51 pm #136523 +1 Piano.

Maurice, tu m'effraies là, je crois que justement, quand on fréquente le site "où l'on choisit la pilule rouge", on s'affranchit de ce genre de croyance.
On peut avoir un déchirement, une situation où l'on a tellement agit de travers qu'il est vital pour sa santé sentimentale de se remettre en question, de là à l'idéaliser les causes du regret, il y a un grand pas.

J'ai été en relation avec une femme pendant 5 ans, et je peux dire que je n'ai jamais vécu depuis quelque chose de pareil que le début de cette relation. Maintenant, elle a pris 10 ans et au moins autant de kilos.
Autant j'ai le plus grand respect pour elle et pour ce que nous avons vécu, autant l'idée même de lui rouler une pelle me rebute, alors qu'elle m'a souvent relancé depuis notre séparation.

- Dim Aoû 04, 2013 2:38 pm #136580 Ne sois pas effrayé UnfixedCat. Je donne des impressions, des sensations, des sentiments. Parfois, je pense comme toi, parfois j'ai la nostalgie de ce que j'ai vécu avec cette femme, encore, même si j'ai connu l'enfer ensuite...

C'est sans doute crétin, stupide, totalement en contradiction avec le Savoir distillé dans ce site, mais je ne peux pas nier que parfois, je continue de ressentir ce que me valent vos remarques.

Je sors d'une cure de désintoxication... Une très longue cure. Une goutte me ferait retomber peut-être.
Pourquoi est-ce que certains retombent dans la drogue très facilement et pourquoi d'autres en sont totalement dégoûtés et ne retoucheront jamais à elle alors que le Savoir distillé est le même ? Je n'en sais rien. Affaire de tempérament, peut-être ? (Quelque chose qu'in fine, nous ne savons pas s'il est vraiment réformable). Affaire de comportement ? C'est possible aussi.

Ceci étant, je vais très bien, et je suis dans une période légère, estivale, comme l'état d'esprit de mes partenaires qui se succèdent actuellement, sans que ce soit ce que je veuille nécessairement : mais étant à beaucoup de niveau dans une phase de transition de mon existence, ça ne me semble pas illogique que je ne fasse guère que des rencontres transitoires.

J'accepte parfaitement que Piano dise "n'importe quoi" par rapport à la réflexion de cette amie : c'est une vision romantique de la vie guère épanouissante, je le crains.

Je suis dans une phase très observatrice (et re-constructrice) de mon existence concernant les rapports hommes / femmes, et concernant ma propre vie. Je vous lis beaucoup, chacun d'entre vous. Même si je suis parfois mordant sur certains thèmes, vous noterez que j'évite de vous juger en tant que personnes sur les événements que vous vivez et qui d'ailleurs ne m'affectent en rien. J'essaye de comprendre plutôt, m'enrichissant au contact de vos expériences et de vos réflexions - et je suis sans doute bien plus lent que nombre d'entre vous (l'âge, que voulez-vous !).

Je suis plus virulent concernant certains aspects théoriques abordés qui m'intéressent et qui sont parfois développés de ci, de là. La confrontation permettant par ailleurs de confirmer, de nuancer ou (plus rarement dans mon cas présent) d'infirmer des conceptions relativement nouvelles pour moi et très différentes de ce que je pouvais penser il y a 10 ans.

Je me demande si ce que je viens de dire n'aurait pas sa place plutôt dans ma "présentation", plutôt que de barber le monde avec tout ça, mais tant pis, c'est bel et bien une réponse à UnfixedCat (et accessoirement à Piano). Ceci étant, je crois que je vais l'ajouter à ma présentation.

- Dim Aoû 04, 2013 3:07 pm #136585 Animal et Piano, je retiens votre idée :
L'insécurité de l'homme (qui se sentirait illégitime) peut aussi être un facteur qui le met mal à l'aise.

Et Rose m'avait justement dit une fois « les plus belles se comportent comme des boudins face au challenge ».

Pour le physique on est tous d'accord, c'est un seuil à passer quoi qu'il se passe.

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
[...]
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;
[...]
Tu seras un Homme, mon fils.

- Lun Sep 09, 2013 12:48 pm #137524 Maurice, penser qu'il n'y aurait eu qu'un amour dans sa vie, celui qu'on a loupé, c'est renforcer idéologiquement un mécanisme où on s'accroche au passé pour d'une part avoir une identité par la souffrance, et d'autre part, empêcher toute nouvelle rencontre pouvant potentiellement remettre en cause ce schéma. Voilà un début de développement de ce "n'importe quoi"... Ce n'est pas un "n'importe quoi" léger, "il ne s'y connaît pas", c'est plutôt un "attention danger, surtout ne tombez pas dans le piège". Je m'arrête là car c'est un quand même HS.

John, les insécurités de l'homme sont une composante, j'en verrais une autre : le piège de l'ego. Vouloir une "très belle femme" devrait être "une très belle femme à nos propres yeux" et pas "une très belle femme reconnue telle quelle". Vouloir par exemple une mannequin, une actrice ou une danseuse, c'est se gaver l'ego en s'identifiant à un "homme de la classe supérieure" de par la "qualité de sa copine", c'est avoir "mieux que les autres", etc. Laisser son ego sélectionner la personne c'est se condamner à un "amour" de faible qualité, fait uniquement de l'alternance dans le cycle plaisir / souffrance, que qui évidemment ne peut pas rendre serein. Les 2 composantes sont valables avec toutes les femmes, reconnues belles ou pas, comme à toutes les choses auxquelles l'ego s'attache. Je dis bien "chose" et pas "personne" car c'est de la chosification de l'amour. L'ego peut chosifier à cause de la beauté reconnue de la personne, mais aussi pour plein d'autres raisons. Là où c'est plus délicat avec une femme reconnue belle, c'est qu'elle a plus qu'une autre, un à priori beaucoup plus intense qu'on est avec elle que pour son physique ou se la péter. Certaines en jouent tellement qu'elles tombent dans le piège de la facilité, ce sont celles qu'il faut oublier, et ce sont d'ailleurs souvent celles que tu vas rencontrer en étant dès le départ dans la démarche "je veux une des plus belles femmes du monde". Les autres en jouent quand ça les arrange mais restent à la recherche de cet "autre chose", et seront plus promptes à voir une motivation intéressée chez l'homme et non pas de l'amour. Il ne faut pas chercher à rencontrer une femme reconnue comme très belle, mais plutôt avoir le courage d'aborder, quand l'occasion se présente, une femme que l'on trouve très belle. Voilà par exemple pourquoi savoir quel est son type de femme idéale physiquement (notamment, hein...), plutôt que de baver devant n'importe quelle mannequin, est signe de maturité et donc de plus de potentiel d'être serein avec elle : parce qu'avant tout c'est à nos yeux qu'elle est belle.