- Jeu Mar 14, 2013 6:08 pm
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[quote]"La matière organique est la part de la matière formée des êtres vivants végétaux, animaux, ou micro-organismes. Elle se distingue du reste de la matière - minérale -, à plusieurs titres, notamment une faible proportion dans l'univers et une évolution rapide au sein de cycles où elle passe par des étapes de décomposition" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Matiere_organique)
Il parait que les blogueuses très actives reçoivent régulièrement des demandes de contact sur Facebook, des invitations à dîner, des culottes, des déclarations d’amour, ou carrément des propositions à le faire (l’amour). Je n’ai aucune preuve à l’appui de cette affirmation, sinon une intuition : c’est probablement vrai.
Et pourtant, dans la réalité, j’en connais finalement assez peu, voire plus aucune : mes deux seules rencontres avec des professionnelles du blogging ont tourné court. La première fois c’était pour un dîner organisé par Joe, le webmestre de CommeunCamion. Il avait invité cette rédactrice de mode parfaitement inconnue de tous sauf de ses lectrices. J’ai oublié son nom, son prénom, et aussi son visage, mais pas sa manière éhontée de refuser de se lever pour aller saluer les convives installés de l’autre côté de la table, sous prétexte que celle-ci était longue et qu’il lui aurait fallu quitter ses amies l’espace d’un instant. Il y a des femmes qui, à ne concevoir que d’être toujours fourrées ensemble, donneraient envie d'acquiescer à Michel Constnace*.
L’autre, dont le pseudonyme était aussi la couleur de ses cheveux, tenait un blog d’histoires personnelles véridico-érotiques dans lequel, chaque semaine, de banales soirées débutées avec des anonymes rencontrés sur Internet finissaient, à l’issue d’une indescriptible tension sexuelle, par une pénétration vaginale dans le taxi qui les ramenaient à l’un de leurs deux appartements. Ou a minima par un intense travail bucal de la jeune fille en question pour éviter au garçon l’implosion tant son désir en fusion semblait ne plus pouvoir être contenu dans l'étroite limite de son pantalon.
Invitée à co-animer un de mes ateliers Intense pour nous dévoiler les secrets d’un tel pouvoir d’attraction, j’ai fait la connaissance d’une jeune fille fragile et gentiment auto-destructrice dont il était clair que les photos d’elles sur Internet avaient été sévèrement recadrées pour ne laisser voir que la partie la plus sympathique de son anatomie, et avec laquelle je ne parvenais vraiment pas à concevoir de me livrer à une étreinte brutale derrière une porte cochère. J’étais le seul, apparemment.
Je ne serais néanmoins pas si surpris que bon nombre de ces propositions (acceptées ou refusées) soient vrais, l’homme ayant toujours un peu de courage en réserve pour surmonter le sordide de la rencontre nocturne réelle (duperie du maquillage, mensonges inhérents au flirt, cigarettes accompagnant le verre de vin avant que celui-ci ne finisse irrémédiablement renversé sur votre tapis, émanations de bière fermentée si la scène a lieu dans un bar, vomi**, etc.) quand la simple idée du coït - ou de ce qui s’en rapproche - est en vue.
Bref, la sociologie de la déclaration anonyme est assez simple : les hommes ne prennent la peine d’écrire qu’aux femmes qui écrivent déjà qu’elles aiment les hommes.
Sans pouvoir ni fortune ni casier judiciaire, n’entrant dans aucune des catégories mentionnées ci-dessus, je ne reçois donc ni invitations à dîner, ni billets d’avion, ni culottes, mais s’il y a quelque chose que j’ai beaucoup entendu ces derniers mois, c’est «à quand le prochain récit de rencontre ?» Vous l'aurez deviné, la réponse est donc : maintenant.
L’histoire qui va suivre s’est étalée sur 24h, pas une de plus, mais elle compte tant d’étapes que c’eut pu être une semaine complète. Elle est récente (comptez quelques étés de cela), et une fois n’est pas coutume elle n'a pas eu lieu en ville mais sur une île dite "de vacance", au milieu du mois le plus vacant : août. Bref, tout pour sombrer dans le cliché, mais vous avez de la chance je déteste ça alors de cliché il n'y aura pas.
Tout avait commencé dans une cacophonie indescriptible, que je ne vais donc pas décrire pour aller directement à ce qu'il y a toujours de plus intéressant dans une histoire : les personnages.
Ceci est donc l'histoire d'une fille qui était assise et ne voulait pas se lever.
[size=150]A suivre, épisode 2 : viens danser[/size]
* Eliopé et les zèbres
** Vrai surtout chez les très jeunes filles. Avant 22-23 ans, une soirée n’est réussie qu’accompagnée de son vomi, sans quoi subsiste toujours un arrière goût de ne pas profiter assez
Pour être prévenu de la parution du prochain chapitre, cliquez sur "surveiller ce sujet" en bas de l'écran
[quote]"La matière organique est la part de la matière formée des êtres vivants végétaux, animaux, ou micro-organismes. Elle se distingue du reste de la matière - minérale -, à plusieurs titres, notamment une faible proportion dans l'univers et une évolution rapide au sein de cycles où elle passe par des étapes de décomposition" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Matiere_organique)
Il parait que les blogueuses très actives reçoivent régulièrement des demandes de contact sur Facebook, des invitations à dîner, des culottes, des déclarations d’amour, ou carrément des propositions à le faire (l’amour). Je n’ai aucune preuve à l’appui de cette affirmation, sinon une intuition : c’est probablement vrai.
Et pourtant, dans la réalité, j’en connais finalement assez peu, voire plus aucune : mes deux seules rencontres avec des professionnelles du blogging ont tourné court. La première fois c’était pour un dîner organisé par Joe, le webmestre de CommeunCamion. Il avait invité cette rédactrice de mode parfaitement inconnue de tous sauf de ses lectrices. J’ai oublié son nom, son prénom, et aussi son visage, mais pas sa manière éhontée de refuser de se lever pour aller saluer les convives installés de l’autre côté de la table, sous prétexte que celle-ci était longue et qu’il lui aurait fallu quitter ses amies l’espace d’un instant. Il y a des femmes qui, à ne concevoir que d’être toujours fourrées ensemble, donneraient envie d'acquiescer à Michel Constnace*.
L’autre, dont le pseudonyme était aussi la couleur de ses cheveux, tenait un blog d’histoires personnelles véridico-érotiques dans lequel, chaque semaine, de banales soirées débutées avec des anonymes rencontrés sur Internet finissaient, à l’issue d’une indescriptible tension sexuelle, par une pénétration vaginale dans le taxi qui les ramenaient à l’un de leurs deux appartements. Ou a minima par un intense travail bucal de la jeune fille en question pour éviter au garçon l’implosion tant son désir en fusion semblait ne plus pouvoir être contenu dans l'étroite limite de son pantalon.
Invitée à co-animer un de mes ateliers Intense pour nous dévoiler les secrets d’un tel pouvoir d’attraction, j’ai fait la connaissance d’une jeune fille fragile et gentiment auto-destructrice dont il était clair que les photos d’elles sur Internet avaient été sévèrement recadrées pour ne laisser voir que la partie la plus sympathique de son anatomie, et avec laquelle je ne parvenais vraiment pas à concevoir de me livrer à une étreinte brutale derrière une porte cochère. J’étais le seul, apparemment.
Je ne serais néanmoins pas si surpris que bon nombre de ces propositions (acceptées ou refusées) soient vrais, l’homme ayant toujours un peu de courage en réserve pour surmonter le sordide de la rencontre nocturne réelle (duperie du maquillage, mensonges inhérents au flirt, cigarettes accompagnant le verre de vin avant que celui-ci ne finisse irrémédiablement renversé sur votre tapis, émanations de bière fermentée si la scène a lieu dans un bar, vomi**, etc.) quand la simple idée du coït - ou de ce qui s’en rapproche - est en vue.
Bref, la sociologie de la déclaration anonyme est assez simple : les hommes ne prennent la peine d’écrire qu’aux femmes qui écrivent déjà qu’elles aiment les hommes.
Sans pouvoir ni fortune ni casier judiciaire, n’entrant dans aucune des catégories mentionnées ci-dessus, je ne reçois donc ni invitations à dîner, ni billets d’avion, ni culottes, mais s’il y a quelque chose que j’ai beaucoup entendu ces derniers mois, c’est «à quand le prochain récit de rencontre ?» Vous l'aurez deviné, la réponse est donc : maintenant.
L’histoire qui va suivre s’est étalée sur 24h, pas une de plus, mais elle compte tant d’étapes que c’eut pu être une semaine complète. Elle est récente (comptez quelques étés de cela), et une fois n’est pas coutume elle n'a pas eu lieu en ville mais sur une île dite "de vacance", au milieu du mois le plus vacant : août. Bref, tout pour sombrer dans le cliché, mais vous avez de la chance je déteste ça alors de cliché il n'y aura pas.
Tout avait commencé dans une cacophonie indescriptible, que je ne vais donc pas décrire pour aller directement à ce qu'il y a toujours de plus intéressant dans une histoire : les personnages.
Ceci est donc l'histoire d'une fille qui était assise et ne voulait pas se lever.
[size=150]A suivre, épisode 2 : viens danser[/size]
* Eliopé et les zèbres
** Vrai surtout chez les très jeunes filles. Avant 22-23 ans, une soirée n’est réussie qu’accompagnée de son vomi, sans quoi subsiste toujours un arrière goût de ne pas profiter assez
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