- Sam Aoû 15, 2009 1:29 pm
#80695
[size=150][color=red]Budapest by night[/color][/size]
Budapest c’est folklo, surtout quand fraichement débarqué de l’aéroport vous tombez sur un taxi qui se plante de district et vous conduit en plein dans la zone industrielle à l’abandon. Par la fenêtre les jolis quartiers font petit à petit place aux ordures déversées dans la rue, chiens errants, personnages sortis d’Hostel et usines désaffectées.
Shiva est en bad, bad de chez bad, ce qui fait beaucoup marrer son pote qui n’a pas peur de grand-chose et trouve qu’une usine de métallurgie abandonnée ca fait un super décor pour faire des photos. Mais bon, le taxi se rend compte de son erreur et nous amène finalement au bon endroit. Ouf.
2e bad, l’appartement loué est en fait un hotel pourrave situé à coté d’une voie ferré et d’une route, à 20 minutes de taxi du centre ville (35 euros la course), et en guise d’appart une chambre minuscule chacun, j’ai déjà vu de la pub mensongère mais là c’est franchement du foutage de gueule. Heureusement le lendemain à force de retourner la ville à la recherche d’hotels décents nous tombons sur une agence qui nous loue un très bel appart à 40e la nuit à 5 minutes du centre ville, JACUZZI 3 PERSONNES, et Burger King au pied de l’immeuble, just the whole package quoi.
Jamais 2 sans 3, à peine le contrat signé pour notre nouveau chez nous et les bagages récupérés du no man’s land que l’agence nous rappelle en catastrophe : coupure d’eau dans le quartier pour la semaine à venir, il faut déménager. Visite de 2 nouveaux apparts, nous terminons dans un 120 m² en plein milieu de la rue piétonne, au cœur de la ville et avec juste des femmes magnifiques partout où l’œil peut se poser, âpres négociations avec la proprio, nous obtenons la semaine à 41€ la nuit au lieu de 50, à deux asiatiques contre elle, la proprio a tenu 15 minutes avant de céder, le négoce c’est juste génétique chez nous. Et puis on avait plus de jacuzzi merde quoi
Les vraies vacances commencent enfin, et histoire de remercier Gaïa de nous avoir enfin lâché la grappe après nous avoir bien fait galérer, nous prenons la décision de trinquer en son nom à coup de chope de bière d’un litre.
Un alcoolique trouvera toujours une raison à la con pour se mettre la tête à l’envers.
On se balade alcoolisés in Budapest by night et on finit dans un petit pub sympa ou on passe au litre et demie chacun, photos et vidéos irracontables s’enchaînent, fous rires permanents et dialogues sans queue ni tête, sans nous en rendre compte nous émanons une énergie qui ne passe pas inaperçue, la joie d’avoir l’appart que nous avons après la galère vécue, les lieux enchanteurs et 3 grammes sous chaque aisselle, le bonheur irradie par tous les pores de nos peaux et nous le communiquons sans faire exprès aux tables autour de nous.
C’est lors d’un aller aux toilettes (le litre et demie de bière c’est juste sans pitié) que j’aperçois une jeune brune qui lève les yeux vers moi et me sourit, et que je me rends compte de cette énergie que nous communiquons (sa copine et elles sont quand même à 3 tables derrière nous), mais cela doit attendre, car Shiva doit juste méchamment aller pisser.
A mon retour je vais vers mon pote
« Hé vazy j’ai une super idée paske chuis même pas bourré, ya des meufs derrière jvais aller leur causer et toi tu vas me filmer » « nan nan j’te filme paaaaas, stro compliqué laisse moi shiva » « SI TU VAS FILMER, si t’es mon pote tu me filme pendant le rateau probable que jvais mprendre et tu fais pas chiieeeeeer » « nan j’le frai pas crève, laisse moi me noyer dans mon verre » « men fous jy vais, ouiiiiii, j’en ai rien à foutre »
Même pas une seconde d’hésitation, je marche d’un pas (mal) assuré vers leur table et leur sort le 1er truc qui me vient à l’esprit : le jealous girlfriend. Je le modifie juste dans l’instant pour parler d’un pote qui n’a pas pu venir à Budapest avec nous parce la copine jalouse et tutti quanti, les filles réagissent plutôt bien, me disent qu’elle est folle etc, je prends une chaise et me pose avec elles.
Beaucoup réfutent le matos américain, moi j’ai toujours bien aimé et une fois de plus la copine jalouse a fait mouche, je sais pas si elle a jamais vraiment existé mais on est quelques uns sur la planète à lui devoir 3 ou 4 cierges.
La discussion se lance, je parle de choses très simples, me présente, dit qu’on vient d’arriver, 2 mots sur nos galères d’appart, mon esprit est juste très très embrumé, mais je n’y accorde pas d’importance.
Après avoir passé les 2 dernières années à beaucoup bosser sur mon kung fu et mes vies sociale et professionnelle, je suis revenu sur le g.ame en changeant un peu d’optique. Je ne cherche plus à apprendre de nouvelles routines, j’ai choisi de focaliser mon jeu sur le langage non verbal. Je n’accorde que peu d’importance à ce que je dis, ce qui me permet d’être facilement détaché et de faire rire, je joue beaucoup avec mon regard et mon sourire tout en faisant du contact physique, j’arrive à avoir un bon langage corporel dans presque toutes les situations et joue beaucoup sur le flux de mes paroles et les variations d’intonation. Après si de temps en temps j’ai une routine qui me revient en tête je la sors, mais c’est devenu assez aléatoire, ce qui est pas plus mal finalement, les conversations scriptées ca a jamais trop été mon délire.
Et le gros avantage de tout ca, c’est que même total bourré ca reste jouable
La discussion prend bien, des questions personnelles me sont posées, je leur demande de me traduire en hongrois u are cute, are u a good cook et do you want to marry me, ca les fait juste super marrer (pensée du moment : « ouiiiiiiiiiiii chuis ptetre déchiré mais j’ai bossé l’article de Jibril dans l’avion, tu fais pas le poids ABDIQUE ET DONNE MOI TA CULOTTE »)
Elles me demandent de quelle origine est mon pote qui se marre bien dans son coin (et a fini par enclencher l’appareil pour filmer), inspiration du moment, je repense à comment Spike m’avait intégré dans une conversation avec une fille au fumoir. A voix haute je m’adresse à lui : « hey W, what country are u from already ?” “What? And you pretend to be my friend? I’m from Taïwan asshole!” Eclat de rire général aux tables alentours, mon pote prend nos 2 bières et vient se joindre à la conversation. Avoir un meilleur ami qui comprend naturellement la dra.gue et les dynamiques sociales c’est juste terrible, pas besoin de se concerter, les bonnes actions lui viennent naturellement.
Les filles voient donc débarquer un asiatique de 1m90 et 100 kilos de muscles à leur table, je ne pense pas qu’elles s’y attendaient en arrivant à ce pub, et quand on n’a pas l’habitude ca fait son effet.
Je travaille celle à ma gauche, je dois m’y reprendre à 3 fois juste pour qu’elle accepte de me donner sa main pour que je lui lise les lignes, ok, toi t’es trop timide j’vais bosser sur ta copine plutôt.
On raconte comment on s’est connus au kung fu avec mon pote, c’est une histoire qui a toujours beaucoup d’impact et nous met tous deux en valeur, ma nouvelle cible répond qu’elle pratique le katana depuis un an, alors je lui sors du Swingcat « really ? flex ur arm for me » elle contracte son biceps, je tâte et valide « yea, not bad ! u can be my partner in crime » elle rit, j’improvise sur un bras de fer « show me your strenght » elle pousse de toutes ses forces, mon bras ne bouge pas, je plonge un regard moqueur dans ses yeux et fait un demi sourire « is that all u got ? come on girl, that’s weak !! » elle me tape sur le bras, haha, maintenant je sais que tu me kiffes tu vois. Allez, on escalade.
J’allume le contact physique, un peu le genou, un peu le bras, un peu la nuque, toujours très léger et très bref, et de temps en temps en appuyant le regard, elle ne me repousse pas et commence à me toucher en retour, pendant ce temps mon pote parle photographie avec la copine, cool, ils ont trouvé un intérêt commun. Il montre son coté artiste et sa culture dans ce domaine, ce qui me met aussi en valeur par association.
Il doit être 2h du mat, elles se recommandent une tournée, on est donc plus que validés, sinon elles se seraient barrées depuis longtemps, et histoire de dire qu’on aime bien la décadence nous on entame le 2e litre de bière. C’est le lendemain en se battant avec nos cheveux qui poussaient à l’intérieur qu’on s’est demandé pourquoi il fallait qu’on fasse toujours n’importe quoi quand on sort. Mais en même temps on n’est pas meilleurs potes pour rien.
Les yeux chauffent et le contact physique aussi, les regards se font plus appuyés, les rires fréquents, j’ai beau être déchiré comme jamais je sens que ya moyen de conclure dans la soirée, je propose un free fight à la fille dans notre nouvel appart gigantesque, elle ne dit pas non, l’idée est plantée, je change de sujet et commence à embrasser ma 4e pinte de la soirée. C’est elle qui relancera plusieurs fois par la suite qu’elle veut se battre avec moi.
A partir de là j’étais juste trop au fond pour me souvenir de l’heure ou on est partis et de la fin des dialogues, mais on a fait la clôture du bar, la copine n’est pas venue parce que finalement trop timide, je ramène la petite brune avec un « on va se battre à la maison et tu fais pas le poids ». Ayant quitté le bar je la vois debout pour la première fois : elle a un joli visage, sans plus, mais un corps magnifique (le standard d’ici sur la morphologie est juste dix fois supérieur à ce qu’on voit en France), 1m75, dans les 50 kg avec des seins très droits et un cul de black. J’aime.
Sur le coup je ne le savais pas, mais à l’heure ou j’écris ce FR, j’ai eu le temps de constater qu’il n’est pas rare de croiser des modèles dans la rue, et quand je dis modèles je ne prononce pas ce mot au hasard, les hongroises sont une ethnie complètement irréelle, et le plus beau c’est que cela est tellement commun dans ce pays qu’elles sont très réceptives à de l’abordage en street (pas encore testé les boîtes). Je verrai si je ferais des récits sur le street que j’ai fait ici, mais bon comme ces jours là j’étais pas bourré je trouve ca moins drôle à raconter.
Anyway, retour à la fin de la rencontre, on la ramène à l’appart, mon pote prend l’ascenseur, nous l’escalier dans le noir, je la plaque sans violence mais fermement contre le mur et vais pour l’embrasser, elle me dévore juste la bouche. Shiva aime beaucoup ca.
Arrivé à l’appart, la fille est inquiète, alors on se pose et on parle gentiment pour la rassurer, mon ami a le don de savoir naturellement mettre les gens à l’aise et moi je pompe de la sagesse à Spike et Jibril depuis 3 ans, elle se rassure très vite. Dix minutes plus tard mon pote va se coucher et nous souhaite une bonne nuit, elle le fut.
La conclusion de cette histoire (je ne dis pas morale parce que je n’en vois pas vraiment dans ce récit) c’est qu’il n’y a pas besoin d’être outrageusement beau et musclé pour séduire des belles slaves dans leur environnement (j’ai quand même entendu ca 3 fois avant mon départ, à se demander pourquoi le ga.me a été inventé si ce n'est pas pour nous donner un avantage sur les playboys), et qu’on peut même se permettre d’être plein comme une barrique. Sauf que ca peut vous poser des problèmes pour atteindre l’orgasme, mais ca c’est une autre histoire
Budapest c’est folklo, surtout quand fraichement débarqué de l’aéroport vous tombez sur un taxi qui se plante de district et vous conduit en plein dans la zone industrielle à l’abandon. Par la fenêtre les jolis quartiers font petit à petit place aux ordures déversées dans la rue, chiens errants, personnages sortis d’Hostel et usines désaffectées.
Shiva est en bad, bad de chez bad, ce qui fait beaucoup marrer son pote qui n’a pas peur de grand-chose et trouve qu’une usine de métallurgie abandonnée ca fait un super décor pour faire des photos. Mais bon, le taxi se rend compte de son erreur et nous amène finalement au bon endroit. Ouf.
2e bad, l’appartement loué est en fait un hotel pourrave situé à coté d’une voie ferré et d’une route, à 20 minutes de taxi du centre ville (35 euros la course), et en guise d’appart une chambre minuscule chacun, j’ai déjà vu de la pub mensongère mais là c’est franchement du foutage de gueule. Heureusement le lendemain à force de retourner la ville à la recherche d’hotels décents nous tombons sur une agence qui nous loue un très bel appart à 40e la nuit à 5 minutes du centre ville, JACUZZI 3 PERSONNES, et Burger King au pied de l’immeuble, just the whole package quoi.
Jamais 2 sans 3, à peine le contrat signé pour notre nouveau chez nous et les bagages récupérés du no man’s land que l’agence nous rappelle en catastrophe : coupure d’eau dans le quartier pour la semaine à venir, il faut déménager. Visite de 2 nouveaux apparts, nous terminons dans un 120 m² en plein milieu de la rue piétonne, au cœur de la ville et avec juste des femmes magnifiques partout où l’œil peut se poser, âpres négociations avec la proprio, nous obtenons la semaine à 41€ la nuit au lieu de 50, à deux asiatiques contre elle, la proprio a tenu 15 minutes avant de céder, le négoce c’est juste génétique chez nous. Et puis on avait plus de jacuzzi merde quoi
Les vraies vacances commencent enfin, et histoire de remercier Gaïa de nous avoir enfin lâché la grappe après nous avoir bien fait galérer, nous prenons la décision de trinquer en son nom à coup de chope de bière d’un litre.
Un alcoolique trouvera toujours une raison à la con pour se mettre la tête à l’envers.
On se balade alcoolisés in Budapest by night et on finit dans un petit pub sympa ou on passe au litre et demie chacun, photos et vidéos irracontables s’enchaînent, fous rires permanents et dialogues sans queue ni tête, sans nous en rendre compte nous émanons une énergie qui ne passe pas inaperçue, la joie d’avoir l’appart que nous avons après la galère vécue, les lieux enchanteurs et 3 grammes sous chaque aisselle, le bonheur irradie par tous les pores de nos peaux et nous le communiquons sans faire exprès aux tables autour de nous.
C’est lors d’un aller aux toilettes (le litre et demie de bière c’est juste sans pitié) que j’aperçois une jeune brune qui lève les yeux vers moi et me sourit, et que je me rends compte de cette énergie que nous communiquons (sa copine et elles sont quand même à 3 tables derrière nous), mais cela doit attendre, car Shiva doit juste méchamment aller pisser.
A mon retour je vais vers mon pote
« Hé vazy j’ai une super idée paske chuis même pas bourré, ya des meufs derrière jvais aller leur causer et toi tu vas me filmer » « nan nan j’te filme paaaaas, stro compliqué laisse moi shiva » « SI TU VAS FILMER, si t’es mon pote tu me filme pendant le rateau probable que jvais mprendre et tu fais pas chiieeeeeer » « nan j’le frai pas crève, laisse moi me noyer dans mon verre » « men fous jy vais, ouiiiiii, j’en ai rien à foutre »
Même pas une seconde d’hésitation, je marche d’un pas (mal) assuré vers leur table et leur sort le 1er truc qui me vient à l’esprit : le jealous girlfriend. Je le modifie juste dans l’instant pour parler d’un pote qui n’a pas pu venir à Budapest avec nous parce la copine jalouse et tutti quanti, les filles réagissent plutôt bien, me disent qu’elle est folle etc, je prends une chaise et me pose avec elles.
Beaucoup réfutent le matos américain, moi j’ai toujours bien aimé et une fois de plus la copine jalouse a fait mouche, je sais pas si elle a jamais vraiment existé mais on est quelques uns sur la planète à lui devoir 3 ou 4 cierges.
La discussion se lance, je parle de choses très simples, me présente, dit qu’on vient d’arriver, 2 mots sur nos galères d’appart, mon esprit est juste très très embrumé, mais je n’y accorde pas d’importance.
Après avoir passé les 2 dernières années à beaucoup bosser sur mon kung fu et mes vies sociale et professionnelle, je suis revenu sur le g.ame en changeant un peu d’optique. Je ne cherche plus à apprendre de nouvelles routines, j’ai choisi de focaliser mon jeu sur le langage non verbal. Je n’accorde que peu d’importance à ce que je dis, ce qui me permet d’être facilement détaché et de faire rire, je joue beaucoup avec mon regard et mon sourire tout en faisant du contact physique, j’arrive à avoir un bon langage corporel dans presque toutes les situations et joue beaucoup sur le flux de mes paroles et les variations d’intonation. Après si de temps en temps j’ai une routine qui me revient en tête je la sors, mais c’est devenu assez aléatoire, ce qui est pas plus mal finalement, les conversations scriptées ca a jamais trop été mon délire.
Et le gros avantage de tout ca, c’est que même total bourré ca reste jouable
La discussion prend bien, des questions personnelles me sont posées, je leur demande de me traduire en hongrois u are cute, are u a good cook et do you want to marry me, ca les fait juste super marrer (pensée du moment : « ouiiiiiiiiiiii chuis ptetre déchiré mais j’ai bossé l’article de Jibril dans l’avion, tu fais pas le poids ABDIQUE ET DONNE MOI TA CULOTTE »)
Elles me demandent de quelle origine est mon pote qui se marre bien dans son coin (et a fini par enclencher l’appareil pour filmer), inspiration du moment, je repense à comment Spike m’avait intégré dans une conversation avec une fille au fumoir. A voix haute je m’adresse à lui : « hey W, what country are u from already ?” “What? And you pretend to be my friend? I’m from Taïwan asshole!” Eclat de rire général aux tables alentours, mon pote prend nos 2 bières et vient se joindre à la conversation. Avoir un meilleur ami qui comprend naturellement la dra.gue et les dynamiques sociales c’est juste terrible, pas besoin de se concerter, les bonnes actions lui viennent naturellement.
Les filles voient donc débarquer un asiatique de 1m90 et 100 kilos de muscles à leur table, je ne pense pas qu’elles s’y attendaient en arrivant à ce pub, et quand on n’a pas l’habitude ca fait son effet.
Je travaille celle à ma gauche, je dois m’y reprendre à 3 fois juste pour qu’elle accepte de me donner sa main pour que je lui lise les lignes, ok, toi t’es trop timide j’vais bosser sur ta copine plutôt.
On raconte comment on s’est connus au kung fu avec mon pote, c’est une histoire qui a toujours beaucoup d’impact et nous met tous deux en valeur, ma nouvelle cible répond qu’elle pratique le katana depuis un an, alors je lui sors du Swingcat « really ? flex ur arm for me » elle contracte son biceps, je tâte et valide « yea, not bad ! u can be my partner in crime » elle rit, j’improvise sur un bras de fer « show me your strenght » elle pousse de toutes ses forces, mon bras ne bouge pas, je plonge un regard moqueur dans ses yeux et fait un demi sourire « is that all u got ? come on girl, that’s weak !! » elle me tape sur le bras, haha, maintenant je sais que tu me kiffes tu vois. Allez, on escalade.
J’allume le contact physique, un peu le genou, un peu le bras, un peu la nuque, toujours très léger et très bref, et de temps en temps en appuyant le regard, elle ne me repousse pas et commence à me toucher en retour, pendant ce temps mon pote parle photographie avec la copine, cool, ils ont trouvé un intérêt commun. Il montre son coté artiste et sa culture dans ce domaine, ce qui me met aussi en valeur par association.
Il doit être 2h du mat, elles se recommandent une tournée, on est donc plus que validés, sinon elles se seraient barrées depuis longtemps, et histoire de dire qu’on aime bien la décadence nous on entame le 2e litre de bière. C’est le lendemain en se battant avec nos cheveux qui poussaient à l’intérieur qu’on s’est demandé pourquoi il fallait qu’on fasse toujours n’importe quoi quand on sort. Mais en même temps on n’est pas meilleurs potes pour rien.
Les yeux chauffent et le contact physique aussi, les regards se font plus appuyés, les rires fréquents, j’ai beau être déchiré comme jamais je sens que ya moyen de conclure dans la soirée, je propose un free fight à la fille dans notre nouvel appart gigantesque, elle ne dit pas non, l’idée est plantée, je change de sujet et commence à embrasser ma 4e pinte de la soirée. C’est elle qui relancera plusieurs fois par la suite qu’elle veut se battre avec moi.
A partir de là j’étais juste trop au fond pour me souvenir de l’heure ou on est partis et de la fin des dialogues, mais on a fait la clôture du bar, la copine n’est pas venue parce que finalement trop timide, je ramène la petite brune avec un « on va se battre à la maison et tu fais pas le poids ». Ayant quitté le bar je la vois debout pour la première fois : elle a un joli visage, sans plus, mais un corps magnifique (le standard d’ici sur la morphologie est juste dix fois supérieur à ce qu’on voit en France), 1m75, dans les 50 kg avec des seins très droits et un cul de black. J’aime.
Sur le coup je ne le savais pas, mais à l’heure ou j’écris ce FR, j’ai eu le temps de constater qu’il n’est pas rare de croiser des modèles dans la rue, et quand je dis modèles je ne prononce pas ce mot au hasard, les hongroises sont une ethnie complètement irréelle, et le plus beau c’est que cela est tellement commun dans ce pays qu’elles sont très réceptives à de l’abordage en street (pas encore testé les boîtes). Je verrai si je ferais des récits sur le street que j’ai fait ici, mais bon comme ces jours là j’étais pas bourré je trouve ca moins drôle à raconter.
Anyway, retour à la fin de la rencontre, on la ramène à l’appart, mon pote prend l’ascenseur, nous l’escalier dans le noir, je la plaque sans violence mais fermement contre le mur et vais pour l’embrasser, elle me dévore juste la bouche. Shiva aime beaucoup ca.
Arrivé à l’appart, la fille est inquiète, alors on se pose et on parle gentiment pour la rassurer, mon ami a le don de savoir naturellement mettre les gens à l’aise et moi je pompe de la sagesse à Spike et Jibril depuis 3 ans, elle se rassure très vite. Dix minutes plus tard mon pote va se coucher et nous souhaite une bonne nuit, elle le fut.
La conclusion de cette histoire (je ne dis pas morale parce que je n’en vois pas vraiment dans ce récit) c’est qu’il n’y a pas besoin d’être outrageusement beau et musclé pour séduire des belles slaves dans leur environnement (j’ai quand même entendu ca 3 fois avant mon départ, à se demander pourquoi le ga.me a été inventé si ce n'est pas pour nous donner un avantage sur les playboys), et qu’on peut même se permettre d’être plein comme une barrique. Sauf que ca peut vous poser des problèmes pour atteindre l’orgasme, mais ca c’est une autre histoire
Modifié en dernier par ShivaSpace le Mer Sep 16, 2009 3:20 pm, modifié 3 fois.
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