- Dim Oct 30, 2011 7:08 pm
#114656
[quote="Safari"]Après c'est vrai il y a l'assurance maladie. La mienne est à 145 CHF, sans complémentaire évidemment. Je crois que c'est quasi impossible de faire moins.
Et à ce prix, t'as une couverture de merde, avec une franchise de combien? 600.-? 800.-?
[quote="Safari"]En Suisse il n'existe pour le moment pas de salaire minimum légal
Encore heureux, ca marche très bien comme ca et il serait suicidaire de suivre ces propositions démagogiques qui flingueraient l'économie (les 6 semaines de vacances obligatoires, sont carrément hors compétition tellement c'est stupide et irresponsable). Et là aussi, pour éviter d'être malhonnête, il conviendrais que tu précises qu'il existe des conventions. Par exemple un stage, ne peux pas être payé moins de 2168.- par mois à 42h. Elles sont comment, les conditions d'un stage, en France?
[quote="Safari"]Entre vivre en Suisse et vivre en France, au niveau pouvoir d'achat (assurances normales, impôts etc..tout charges comprises), il n'y a franchement, franchement et encore franchement, pas photo.
Cette partie perds toute pertinence dès les premiers mots, vu que tu considères la Suisse comme un ensemble homogène. Alors que les disparités sont considérables entre les cantons, rien qu'au niveau fiscal.
Et non, c'est tout à fait faux, pour les classes modestes voir même moyenne-basse, il fait mieux de vivre en France qu'en Suisse.
Une famille modeste, dans le canton du Jura par exemple est taxée à un peu plus de 40%. Soit plus qu'en France, à condition de vie égale, ou au moins, équivalent. Mais à cela, se rajoute le cout de la vie plus élevé et surtout l'assurance maladie (et ca se chiffre, pour une famille). Alors qu'en France, une famille modeste est gavée d'allocations, paye très peu d’impôts, à des accès aux crédits incomparables (on peut parler du taux des emprunts en Suisse...) et paye pas un centime d'assurance maladie. Et en plus, en cas de chômage, la prise en charge est plus forte qu'en Suisse, surtout lorsque le temps dure (ce qui est d'ailleurs une mauvaise chose, car ca n'incite pas à retrouver du travail).