Confiance en soi, bien-être physique et mental - les clés du travail sur soi

Modérateurs: animal, Léo

By samsam
#92952 Salut à tous,

En voyant l'intitulé de la question vous connaissez déja le thème que je vais aborder. La séduction est de nos jours quelque chose d'indispensable si l'on souhaite avoir une vie amoureuse épanouie. Finit le temps des mariages arrangés et des couples prédéfinis par les parents (et c'est tant mieux).

De plus aujourd'hui on a la chance de pouvoir accéder à des bases de connaissances énormes, des livres, des articles sur le net, des DVD, du coaching...BREF celui qui veut s'en sortir (dans la séduction) sait très bien que des gens peuvent l'aider.

Ainsi tout le problème se pose sur l'individu lui même, il n' y a plus d'excuses valables pour ne pas se prendre en main ! Pourquoi alors certaines personnes préfèrent le confort (traitre) de la vie "normale" où on stagne, où on "reste" comme avant ???

Pourquoi certains changent et d'autres pas ?
ByEquus
#92955 [quote="samsam"]Pourquoi certains changent et d'autres pas ?
Pour moi, ce n'est ni une question de connaissances, ni d'intellect, ni de culture mais une question d'émotions.
Une émotion en particulier : la peur.

... conjuguée avec le refoulement.

Dans notre éducation, celles des enfants d'aujourd'hui et celle de nos parents, et ce depuis très petit, on nous apprend à rentrer dans les rangs, à obéir, à faire ses devoirs, à apprendre par cœur des dates d'histoire, à se taire en classe même si le cours ne nous intéresse pas. Et si tu fais pas comme on te dit, tu morfles.

Alors, t'as ceux à qui on montrera un peu de respect et d'amour et qui pourront relativiser toute cette merde, et les autres qui auront appris à se ranger et courber l'échine.

Les premiers pourront s'épanouir, les seconds auront du mal à évoluer (et par les mécanismes du refoulement, ils ne sauront pas pourquoi non plus)
By samsam
#92956 C'est interessant ce que tu dis.

C'est vrai les émotions peuvent bloquer certaines personnes au point qu'elles préfèrent rester dans l'inconfort institutionnalisé que de s'affranchir de la peur et passer dans l'excitation de la nouveauté et de la découverte.

En fait le "changement" nécessite une sorte de révolution intérieure, la remise en cause de notre savoir exige de nous de l'humilité, un certain courage et une foi dans le "je vais vers le mieux."

Et je pense que plus on attend plus on se condamne. Quant on est jeune on est peut être plus enclin au changement mais quand l'age vient, il est de plus en plus difficile de se dire qu'on s'est trompé, reconnaitre qu'on a passé les 50 premieres années de sa vie à vivre par défaut, à partager sa vie avec quelqu'un qui s'est assis sur nous ça doit faire mal. Ici la remise en cause signifie "ok je me suis trompé pendant 50ans" dur dur à admettre.

On a peut être tendance à oublier que la verité existe au dela de nous, et que lorsqu'on l'a nie et elle ne nous nie pas... J'en viens à une évidence enorme, ON GAGNE TOUJOURS A ACCEPTER LA VERITE mais l'égo n'aime pas cet état de fait.

Finalement tout est toujours une question de travail sur soi, peu importe le thème abordé. Cela est d'autant plus vrai quand on parle de sujet tel que la séduction où c'est la question du "moi" connecté avec "l'autre". Si je ne suis même pas capable de me gerer un minimum moi même comment puis je gérer ce "moi même" avec les autres ? Soit je deviens un poids qui empoisonne la vie des autres car je veux que les autres me sauvent de moi meme soit je deviens une personne transparente et je me laisse "crever" dans un coin caché.

J'ai l'impression que séduire c'est s'impliquer, se mettre en avant dans l'optique d'une personne particulière et comme les femmes ont un radar extremement performant, la triche ne peut pas fonctioner Ad vitam æternam., je comprend donc qu' au lieu de tricher pour cacher ses défauts il faut mieux travailler sur ses défauts pour ne avoir à les cacher.

Séduire (au sens noble du terme) c'est devenir un homme meilleur. C'est peut être parce que la séduction implique tout cela que beaucoup de personne ne feront jamais le pas
By Greg
#92961 Pour moi, ce n'est ni une question de connaissances, ni d'intellect, ni de culture mais une question d'émotions.
Une émotion en particulier : la peur.

+1 ! Sans parler directement de séduction, mais peut-être plutôt d'épanouissement personnel, de bien-être au quotidien, je suis tout à fait d'accord.

Depuis 1 an 1/2, je ne suis pas un jour sans me rendre compte que la peur est ou était partout dans ma vie ou mon comportement. Peur de faire ce que j'aime ou veux vraiment, peur du jugement, du regard des autres, peur d'aborder, peur de s'affirmer.

En dépassant cette peur, j'ai découvert un autre moi : plus fun, plus heureux, plus stable. Bref, je me suis mis à être vraiment moi. En découle une très agréable sensation de...liberté.
Avatar de l’utilisateur
By TANZAN
#92962 Pour moi, le fait que l'on se refuse à changer à deux raisons principales :

- La première est l'habitude, la routine, la certitude d'un résultat A pour un acte B (ex : si je prend ce chemin pour rentrer chez moi, je sais à quoi m'attendre...).


- La seconde tient au fait que l'on ne se rend pas toujours compte du "gain" offert par le changement, "je suis pour le changement si je suis convaincu que cela améliorera l'actuel".
By Colemann
#92970 Pour ma part, l'éducation que j'ai reçu à beaucoup influée sur ma vie actuelle.
J'ai été éduqué à la "tu rentres dans le moule" et "la sécurité, pas de risques mon fils".
J'ai passé ma tendre jeunesse à me battre avec mes parents pour pouvoir m'habiller comme je voulais et pouvoir faire les loisirs/sports que j'avais envi genre 2 ans de discussions acharnées pour pouvoir faire un stage d'une semaine de planche à voile !

J'ai un peu loupé ma vie professionnelle parce que je n'ai pas réussi à imposer à mes parents mes envies. Du coup j'ai un boulot correcte bien payé mais qui ne me correspond pas du tout.
Une sorte de boulot par défaut.
Je n'ai donc aucune intention de louper ma vie sentimentale et je cogite à bloc pour me rattraper niveau boulot.
Donc, quand on vous rabache une façon de vivre pendant 20 ans, pas facile de s'en sortir, pas facile d etre toujours en conflit avec sa famille qui vous prend pour un "excentrique", un homo parce qu'à 25 ans vous n'êtes pas marié et qui vous fusille au moindre faux pas.
Voilà je comprends que certains baissent les bras et renoncent à leurs rêves.
ByWicked
#92972 C'est un état d'esprit qu'il faut s'imposer tous les jours . Sortir de sa zone de confort, c'est pas facile et ça ne vient pas en claquant des doigts .

Ca démarre par des trucs qui peuvent paraître très bête. Changer de restaurants auxquels vous êtes habitués, découvrir de nouveaux endroits, aller dans des soirées où vous ne connaissez qu'une personne parmi 50 invités.

C'est relatif, tout comme la séduction . Faut pas viser les extrêmes dès le début . Avant de pouvoir aborder correctement et s'entrainer à créer du contact avec les gens, on a tous commencé à parler avec la commerçante, caissière de notre supermarché. C'est comme ça qu'il faut débuter et après c'est de l'escalade.
By samsam
#93012 Oui l'éducation c'est vraiment quelque chose de primordial. On part avec plus ou moins de retard (ou d'avance) selon ce qu'on a fait de nous! Ensuite une fois qu'on décide pour nous il faut réussir à corriger toutes les bétises qu'on a pu nous apprendre et c'est pas facile c'est sur. C'est réellement un combat contre ses mauvaises habitudes qui ne sont pas facile à changer comme nous le dit la psychologie comportementaliste.

Mais la touche positive de cela c'est que lorsqu'on "change" et qu'on devient réellement soi même et bien nos nouvelles pratiques se transforment en habitude et s'ancrent en nous avec la même vigueur que n'importe qu'elle autre habitude qu'on a pu ingérer dans l'enfance.

Je trouve, pour ma part, que se transformer vers un meilleur soi est quelque chose de difficile si on reste seul. La lecture, le savoir, les livres...tout ceci est très bien et peut nous faire prendre conscience de la route a adopter pour devenir meilleur mais s'entourer directement des gens qui peuvent vous apporter ces lumières me parait incoutournable.

Le plus traitre dans cet ensemble c'est sa zone de confort comme le dit Wicked. Inserer petit à petit un nouveau lieu, commencer à parler avec la commercante....ce sont des techniques d'escalades très vertueuses.

Finalement faut qu'il y est l'étincelle d'une démarche et sa peut prendre une ampleur qu'on imagine même pas.
By Axou
#93019 [Edit]
Modifié en dernier par Axou le Ven Sep 03, 2010 1:47 pm, modifié 1 fois.
By Valmont
#93036 Pour moi, il y a plusieurs raisons. Tout d'abord tout ceux qui refusent toute remise en question d'eux-même. Par exemple la fille ne veut pas d'eux, c'est de la faute de la fille, pas la leur. Il faut donc déjà commencer à prendre ses responsabilités.

Mais cela ne suffit pas. On vit dans une société qui vise souvent le très court terme. C'est en théorie très facile de perdre du poids, mais ça signifie qu'il faudra se refuser certaines choses. Il s'agit aussi souvent aussi d'éviter ce qui peut être désagréable, ce qui demande le moindre effort. Combien prennent l'ascenseur pour monter un étage, alors que ça serait plus simple de prendre l'escalier (et bénéfique pour la santé) ? Mais ceci demande un effort...
Avatar de l’utilisateur
By TANZAN
#93038 L'intervention de Valmont m'a fait penser a quelque chose. C'est la "fameuse" anecdote des bonbons que les enfants connaissent si bien : ils ont le choix, soit d'avoir un petit nombre de bonbons immédiatement, soit d'en avoir une plus grande quantité s'ils attendent sagement. :P

Concrètement, si les enfants en bas-âge privilégie la première option (celle du plaisir immédiat), une étude a démontré que les sujets plus âgé préféraient attendre afin d'augmenter leur satisfaction le moment venu.


Il semblerait que nôtre société veuille nous infantiliser (le plaisir immédiat primant sur son report) et par la-même nous empêche d'assumer une certaine frustration parfois nécessaire à l'obtention de nos objectifs.
Avatar de l’utilisateur
By kero
#93039 Deux remarques à propos de ce sujet:

1) Lorsqu'on critique l'éducation qui a été la "notre" (étant entendu, une éducation qui a fait de nous des sortes de masses informes sans volonté et sans couilles, et je caricature à peine l'idée qui est sous-entendue dans ce discours de manière générale, non seulement dans ce topic), ce n'est là que le produit de la vision que la société contemporaine a construit du comportement considéré comme "normal". Par conséquent, il ne faut oublier que cette éducation "mollassonne" a aussi fait de nous des êtres qui peuvent évoluer en société (dire merci, bonsoir, serrer une main, ouvrir la porte à une dame ou à l'occasion, lui offrir des fleures). Il en résulte que s'il est bien de s'élever au-dessus de la masse, ce n'est que parce que nous avons a priori reçu une éducation qui est celle de la masse (enfin, une éducation "normale", même si en +/- bien selon les cas). En d'autres termes, notre éducation mollassonne est la condition sine qua non pour la possibilité que certains se donnent de s'élever "au dessus de la masse". Ce qui m'amène au point deux.

2) La force de ceux qui font le choix de changer (ou du "mieux", en général), c'est l'existence d'une masse de gens qui font du surplace (ou du "moins"). Après tout, autant ne pas s'en plaindre. C'est cynique, mais incontournable. Tout n'est, après tout, qu'affaire de concurrence et compétition.
By FastForward
#93041 Ce sujet est très intéressant, parce qu'il concerne beaucoup d'entre nous. C'est le thème du changement, et comment le mettre en oeuvre.
Nombreux membres ici ont certainement envie de changer mais n'y arrivent pas ou peu. Et encore ici nous sommes des individus qui ont déjà un pied dans la démarche. Le reste des gens a probablement envie aussi de changer mais n'a rien fait pour.

Je ne suis pas encore assez éclairé sur ce sujet pour pondre de bonnes réponses, mais j'ai peut être quelques billes à donner.
Le changement ne se passe généralement pas parce qu'il se heurte à des résistances. Ces résistances proviennent d'une représentation du monde que l'on a construite, ce n'est pas la réalité, la réalité n'existe d'ailleurs pas vraiment. Ces représentations forment un système qui nous conduit à agir d'une certaine manière, avoir des bons ou mauvais comportements (bon ou mauvais par rapport à ce que l'on désir, non pas une morale ou éthique). Changer c'est donc d'abord changer ses représentations. Mais si on tente de les détruire, ça ne fonctionnera pas parce que le système est menacé. Il est donc préférable de d'agir différemment en recardant nos représentations. Il convient également de comprendre quelle est l'utilité pour nous d'avoir de mauvais comportements ou mauvaises représentations. Si j'ose pas aborder, c'est un mauvais comportement, mais il a l'utilité de me préserver du rejet potentiel et de ne pas me faire ressentir la honte et la dévalorisation de moi.
Parfois seul il nous est impossible de changer parce que nos représentations ne sont pas recardées. Il faut donc se faire aider par l'extérieur, comme par exemple un thérapeute, un ami qui se représente les choses différemment, un bon coach, un bon lair, etc.
Avatar de l’utilisateur
By Pier-Yves
#93042 Simplement pour orienter le débat, demandez-vous pourquoi vous vous avez changé.

Qu'est-ce qui a fait qu'à un moment dans votre vie, vous êtes passé d'une situation A à une situation B ? Pas forcément un évènement en particulier, mais un contexte, une démarche...
By hitman
#94344 En ce qui me concerne la curiosité

du genre "tient et si je faisait ça" "tient ça a l'air sympa d'aller la bas" "tient je ferait bien (peu importe quoi) voir ce que ça donne"