- Dim Déc 04, 2011 11:49 am
#116008
Bonjour,
Je souhaite partager avec vous quelques observations sur certains points que j'observe dans certains articles et qui sont sources de biens des interrogations, je vais commencer par une notion très basique.
Je me rends compte qu’une chose est honnie au plus haut point parmi les différents articles lu ici et ailleurs : la « Zone ami » ou « friend zone ».
Il s’agit du pire ennemi du jeune homme soucieux de plaire si j’en crois les informations recueillies.
D’après ce que j’en ai compris, elle se définit comme une modification, voire une position ab initio, d’une émotion aboutissant à une asexualisation d’une relation. Ce qui ne semble pas un mal en soi selon moi (non je n’ai pas envie de coucher avec toutes les femmes de mon entourage, je veux des amiEs aussi).
Néanmoins, si elle est subie, elle sera évidemment porteuse d’une certaine souffrance et on ne peut le nier.
Mais j’ai l’impression que tout le monde est unanime pour considérer qu’une fois que l’on est considéré comme un ami, il est impossible (ou très difficile) de changer de statuts.
Pourtant, mes petites expériences me poussent à m’interroger sur ce concept que j’ai peut-être mal compris.
Au fond, qu'est-ce qui empêche de bons amis de devenir plus un jour ?
Je suis ami avec une fille depuis plus de 30 ans. Forcément, dans ce laps de temps assez important, il y a eu des moments où nous avons quelque peu « fauté » dans notre amitié.
Par moment il est évident qu’elle veut plus, parfois c’est moi, ok, on est rarement synchronisé, mais ça n’empêche pas des moments de tendre intimité. Une coupe ratée ou au contraire particulièrement flatteuse, ou quelques kilos pris pendant les fêtes changeant alors du tout au tout la relation, et pas forcément dans le sens attendu !
Il s’est même posé la question de franchir le pas et de se mettre vraiment ensemble il y a quelques années.
Je crois que c’était peut-être trop tôt, nos familles sont proches, les complications nombreuses, nous avions encore des choses à vivre, et en cas d’échec, les conséquences seraient tellement difficiles à prévoir, que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Je sais néanmoins que l’idée n’est pas totalement abandonnée. Elle a refait surface il y a quelques mois. Renforcée encore par le fait que nous sommes arrivés tous deux à un âge ou l’absence de conjoint et d’enfants devient inquiétante (surtout pour elle, les hommes n’ont pas vraiment de problèmes avec ça), mais je l’avais exclue, car j’étais plongé dans une belle, mais brève relation décrite au paragraphe suivant.
Après quelques mois heureux, je suis tombé dans la « zone amie » d’une femme qui me plaisait vraiment beaucoup : extrêmement brillante, volontaire, travailleuse acharnée, très belle, sûr d’elle, sympa (quoique franchement tyrannique et colérique par moment), dynamique (je dirai même trop bourrine à mon goût, surtout au lit). Peut-être pas le grand Amour de ma vie, les émotions ne se sont pas vraiment mise en place, mais assurément le meilleur choix que j’aurais pu faire si je cherchais la mère de mes enfants.
Oui, j’ai étais un peu contraint à l’amitié, c’est elle qui a rompu, mais un attachement reste présent des deux côtés. Je veux dire, est-ce vraiment la même chose entre un « euh… t’es cool, mais je préfère qu’on soit seulement ami » et un « je tiens énormément à toi, je suis dans une phase compliquée de ma vie et je ne veux pas te retenir de vivre des choses intéressantes, mais il est hors de questions que je te perde parce que tu es trop précieux à mes yeux » ?
Certes, c’est un constat d’échec d’une relation dans les deux cas, mais cette dernière version ne rend-elle pas plus possible une vision de l’amitié très proche, intense, qui peut évoluer comme dans le premier cas ?
Si au départ on est attiré l’un par l’autre, et que pour une raison X ou Y, les sentiments passent facilement de l’attirance physique à la relation platonique, pourquoi serait-ce plus difficile dans l’autre sens ? J’avoue que d’un point de vue abstrait, ça ne me semble pas faire beaucoup de sens… Je peux me tromper, et j’aimerai votre avis.
Mais avant cela, je souhaiterai énoncer un troisième cas.
Je travaille régulièrement chez mon plus gros client en raison du volume de données à traiter et des nombreuses réunions nécessaires depuis environ un mois.
Sur place, je passe près d’une ravissante comptable dont le parfum m’envoûte littéralement.
Nous parlons quotidiennement, sortons souvent, alors il est rapidement devenu évident pour notre entourage professionnel direct que quelque chose se passait ou allait se passer (n’étant pas fan des relations sur un lieu de travail, j’essaye néanmoins de mettre un peu de distance, mais passons).
Le point important c’est qu’au cours de nos petites discussions, elle confesse avoir l’obligation absolue de devenir amie avec un homme afin d’apprendre à le connaître avant d’envisager une relation avec lui, et m’a confirmé à plusieurs reprises que l’intégralité de ses relations ont débuté par… une simple amitié.
J’ai vaguement détaillé le contexte au cas où quelque chose m’échapperait.
Mais j’ai l’impression que la « zone amie » est quand même quelque chose de très protéiforme et qu’elle n’est pas forcément néfaste comme je peux le lire par-ci, par-là.
J’y vois en tout cas pas mal de contradictions.
Alors, la « zone amie » est-elle vraiment l’enfer sur terre ? Y-a-t-il des subtilités qu’il conviendrait de préciser dans sa définition ?
Merci!
Je souhaite partager avec vous quelques observations sur certains points que j'observe dans certains articles et qui sont sources de biens des interrogations, je vais commencer par une notion très basique.
Je me rends compte qu’une chose est honnie au plus haut point parmi les différents articles lu ici et ailleurs : la « Zone ami » ou « friend zone ».
Il s’agit du pire ennemi du jeune homme soucieux de plaire si j’en crois les informations recueillies.
D’après ce que j’en ai compris, elle se définit comme une modification, voire une position ab initio, d’une émotion aboutissant à une asexualisation d’une relation. Ce qui ne semble pas un mal en soi selon moi (non je n’ai pas envie de coucher avec toutes les femmes de mon entourage, je veux des amiEs aussi).
Néanmoins, si elle est subie, elle sera évidemment porteuse d’une certaine souffrance et on ne peut le nier.
Mais j’ai l’impression que tout le monde est unanime pour considérer qu’une fois que l’on est considéré comme un ami, il est impossible (ou très difficile) de changer de statuts.
Pourtant, mes petites expériences me poussent à m’interroger sur ce concept que j’ai peut-être mal compris.
Au fond, qu'est-ce qui empêche de bons amis de devenir plus un jour ?
Je suis ami avec une fille depuis plus de 30 ans. Forcément, dans ce laps de temps assez important, il y a eu des moments où nous avons quelque peu « fauté » dans notre amitié.
Par moment il est évident qu’elle veut plus, parfois c’est moi, ok, on est rarement synchronisé, mais ça n’empêche pas des moments de tendre intimité. Une coupe ratée ou au contraire particulièrement flatteuse, ou quelques kilos pris pendant les fêtes changeant alors du tout au tout la relation, et pas forcément dans le sens attendu !
Il s’est même posé la question de franchir le pas et de se mettre vraiment ensemble il y a quelques années.
Je crois que c’était peut-être trop tôt, nos familles sont proches, les complications nombreuses, nous avions encore des choses à vivre, et en cas d’échec, les conséquences seraient tellement difficiles à prévoir, que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Je sais néanmoins que l’idée n’est pas totalement abandonnée. Elle a refait surface il y a quelques mois. Renforcée encore par le fait que nous sommes arrivés tous deux à un âge ou l’absence de conjoint et d’enfants devient inquiétante (surtout pour elle, les hommes n’ont pas vraiment de problèmes avec ça), mais je l’avais exclue, car j’étais plongé dans une belle, mais brève relation décrite au paragraphe suivant.
Après quelques mois heureux, je suis tombé dans la « zone amie » d’une femme qui me plaisait vraiment beaucoup : extrêmement brillante, volontaire, travailleuse acharnée, très belle, sûr d’elle, sympa (quoique franchement tyrannique et colérique par moment), dynamique (je dirai même trop bourrine à mon goût, surtout au lit). Peut-être pas le grand Amour de ma vie, les émotions ne se sont pas vraiment mise en place, mais assurément le meilleur choix que j’aurais pu faire si je cherchais la mère de mes enfants.
Oui, j’ai étais un peu contraint à l’amitié, c’est elle qui a rompu, mais un attachement reste présent des deux côtés. Je veux dire, est-ce vraiment la même chose entre un « euh… t’es cool, mais je préfère qu’on soit seulement ami » et un « je tiens énormément à toi, je suis dans une phase compliquée de ma vie et je ne veux pas te retenir de vivre des choses intéressantes, mais il est hors de questions que je te perde parce que tu es trop précieux à mes yeux » ?
Certes, c’est un constat d’échec d’une relation dans les deux cas, mais cette dernière version ne rend-elle pas plus possible une vision de l’amitié très proche, intense, qui peut évoluer comme dans le premier cas ?
Si au départ on est attiré l’un par l’autre, et que pour une raison X ou Y, les sentiments passent facilement de l’attirance physique à la relation platonique, pourquoi serait-ce plus difficile dans l’autre sens ? J’avoue que d’un point de vue abstrait, ça ne me semble pas faire beaucoup de sens… Je peux me tromper, et j’aimerai votre avis.
Mais avant cela, je souhaiterai énoncer un troisième cas.
Je travaille régulièrement chez mon plus gros client en raison du volume de données à traiter et des nombreuses réunions nécessaires depuis environ un mois.
Sur place, je passe près d’une ravissante comptable dont le parfum m’envoûte littéralement.
Nous parlons quotidiennement, sortons souvent, alors il est rapidement devenu évident pour notre entourage professionnel direct que quelque chose se passait ou allait se passer (n’étant pas fan des relations sur un lieu de travail, j’essaye néanmoins de mettre un peu de distance, mais passons).
Le point important c’est qu’au cours de nos petites discussions, elle confesse avoir l’obligation absolue de devenir amie avec un homme afin d’apprendre à le connaître avant d’envisager une relation avec lui, et m’a confirmé à plusieurs reprises que l’intégralité de ses relations ont débuté par… une simple amitié.
J’ai vaguement détaillé le contexte au cas où quelque chose m’échapperait.
Mais j’ai l’impression que la « zone amie » est quand même quelque chose de très protéiforme et qu’elle n’est pas forcément néfaste comme je peux le lire par-ci, par-là.
J’y vois en tout cas pas mal de contradictions.
Alors, la « zone amie » est-elle vraiment l’enfer sur terre ? Y-a-t-il des subtilités qu’il conviendrait de préciser dans sa définition ?
Merci!