- Dim Juin 12, 2011 1:44 am
#109814
J'ai plutôt l'impression que tous aucun que nous sommes, hommes ou femmes, on a la fichue tendance à penser que l'autre est compliqué, et a fortiori quand l'autre n'est pas de notre sexe. En fait, c'est juste dans notre tête. On trouve l'autre compliqué, mais la raison est que tout simplement on n'est pas l'autre, on n'est pas dans sa tête (sans parler de l'expérience qui joue) : on n'a pas tous les paramètres.
Si on pouvait lire dans les pensées de l'autre, on se rendrait compte que les choses ne sont pas si compliquées. Avec un peu d'efforts, tout nous serait cohérent et logique.
Mais non. La conscience (humaine) de soi a ce mystère qu'elle seule peut éclaircir, mais avec l'aide des autres. On ne peut pas se suffire à soi-même, ou c'est la mort. D'où l'idée de séduire : pour aller vers l'autre, et a fortiori vers la femme pour les raisons que l'on connaît, car c'est la condition pour percer le mystère de sa propre conscience (et par là-même avoir une vie pleine) : "Je suis devenu une question pour moi-même" (Saint-Augustin). Finalement le vrai mystère, c'est soi-même, celui qui est "jeté à l'existence" (Heidegger) et qui a un nombre incalculable d'interactions à gérer, et surtout à bien gérer.
D'ailleurs c'est pas moi qui le dis : n'attendez pas de savoir séduire les femmes pour être heureux ; soyez heureux par ce que vous faites, par ce que vous êtes, soyez heureux par vous-mêmes. Et après, et seulement après, vous pourrez être séduisant et donc séduire l'élue de votre coeur ou d'un petit peu plus bas que votre coeur.
Si on pouvait lire dans les pensées de l'autre, on se rendrait compte que les choses ne sont pas si compliquées. Avec un peu d'efforts, tout nous serait cohérent et logique.
Mais non. La conscience (humaine) de soi a ce mystère qu'elle seule peut éclaircir, mais avec l'aide des autres. On ne peut pas se suffire à soi-même, ou c'est la mort. D'où l'idée de séduire : pour aller vers l'autre, et a fortiori vers la femme pour les raisons que l'on connaît, car c'est la condition pour percer le mystère de sa propre conscience (et par là-même avoir une vie pleine) : "Je suis devenu une question pour moi-même" (Saint-Augustin). Finalement le vrai mystère, c'est soi-même, celui qui est "jeté à l'existence" (Heidegger) et qui a un nombre incalculable d'interactions à gérer, et surtout à bien gérer.
D'ailleurs c'est pas moi qui le dis : n'attendez pas de savoir séduire les femmes pour être heureux ; soyez heureux par ce que vous faites, par ce que vous êtes, soyez heureux par vous-mêmes. Et après, et seulement après, vous pourrez être séduisant et donc séduire l'élue de votre coeur ou d'un petit peu plus bas que votre coeur.