Séduction & dynamiques sociales : articles, analyses et questions

Modérateurs: animal, Léo

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By HighwayToHeaven
#109422 Spikemen, mes respects du jour.

J'aimerais aujourd'hui vous poser une question qui n'a apparemment jamais été soulevée (en tout cas je n'ai pas trouvé de sujet semblable, pas même sur d'autres forums de séduction) Cela fait près de 5 ans maintenant que je côtoie les membres de la Communauté et devant la diversité des avis je me décide à ouvrir le débat ici.

Question simple s'il en est mais qui, si l'on se connaît bien (ou au contraire pas tellement) et si l'on y réfléchit un minimum, peut devenir... assez embarrassante...

"Pourquoi séduisez-vous ?"

Je ne demande pas "pourquoi séduire", ni comment, ni qui, ce sont des sujets traités, surtraités et retraités. Non, là je demande le POURQUOI, puisque finalement toute préoccupation peut se réduire à ce simple mot ; et surtout VOTRE raison, -dans la mesure de la discrétion- et non pas celles qu'on peut apprendre via la Communauté.

Quelle est la raison qui vous a poussé à (apprendre à) séduire ? La seule qui en vaille la peine pour vous et en vue de laquelle vous consacrez autant de temps et d'énergie ?
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By animal
#109423 Pour avoir le choix et ne pas me contenter de la fille que j'aurais par défaut, en ne faisant pas d'effort, parce qu'elle correspond plus ou moins au cahier des charges, et qui, à défaut de me rendre pleinement heureux, ne me rendra pas malheureux.

Bref, pour être avec une fille que j'ai choisi. Et avec ce que j'ai appris ici, j'ajoute "pour être avec une fille qui, elle aussi, m'a choisi".
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By kero
#109424 C'est une jolie question, que tu poses là. On se pose peu la question, et pourtant elle est d'autant plus importante que la réponse à cette question conditionne le reste. Les raisons profondes qui poussent à séduire ont une part très importante dans la manière dont on s'y prend ensuite et donc, au fond, dans la nature, la logique des relations qu'on crée ...

En ce qui me concerne, je me suis "lancé" pour une très mauvaise raison. Remplir un méchant vide sentimental créé par une rupture très difficile d'une histoire de longue date. Deux ruptures en fait, puisque j'ai été balloté (quitté) par celle pour qui j'avais laissé une histoire de longue date. Mauvais jeu, mauvaise donne, mauvais calcul.

Avec le temps, j'ai fini par comprendre à quel point c'était une mauvaise démarche, car au lieu de régler un problème, elle ne fait qu'en créer d'autres. Qu'il vaut mieux se reconstruire, plutôt que s'enfoncer dans la recherche de femmes (et parfois, d'autres trucs, plus ou moins orthodoxes). La chose mal gérée amène à ce que même la conquête d'une magnifique femme ne vous apèse que pour quelques heures.

On peut vivre la séduction comme un junkie sa came.

Et en ce moment m'apparait plus que jamais l'importance de travailler avant tout et toujours sur les fondations de sa propre vie, et de ne pas aborder la séduction comme une fuite (ce qu'elle est parfois, ce qu'elle a pu être pour moi). Car on se met dans la position de faire dépendre son propre bonheur de quelqu'un d'autre.

Je sais que les choses que je dis sont, dans une certaine mesure, et pour beaucoup ici, des banalités, mais certaines vérités, on ne les comprend vraiment que lorsqu'on les ressent dans ses tripes. S'agit pas non plus de me plaindre sur mon sort, mais je suis certain que beaucoup se lancent là dedans dans une logique similaire de comblage d'un vide. Et je suis aussi certain de ne pas être le premier ni le dernier à avoir expérimenté le côté pervers que ça peut avoir. Alors, autant partager ces très profondes réflexions :wink:
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By Transcendantal
#109429 Séduire, parce que la vie, les rapports humains, l'homme en général (au sens de "homo") c'est ma passion.
Séduire, parce que tout dans les rapports humains est séduction : quand on se fait des amis, pour le travail, les études, et évidemment les femmes.
(Apprendre à) séduire, pour développer mon aisance sociale, passer du bon temps avec des filles belles et intéressantes (=qui me plaisent), et ne pas cotoyer des gens par défaut, des gens qui me vident de mon énergie.
Séduire, pour prendre sa vie en main et revendiquer sa liberté.

Tout simplement.
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By itjustbegun
#109437 Pour créer du lien social. Pour être une inspiration, pour lancer des projets dignes de ce nom.
Pour l'aventure, en somme.
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By Elan
#109440 Pour moi le verbe séduire va forcément avec un complément d'objet direct.

Je suis heureux de pouvoir séduire une fille qui m'intéresse ou au moins me dire que ma tentative n'est pas celle d'un gros lourdeau, et que si refus il y a c'est qu'elle n'est pas intéressée.

Être serein à ce sujet permet d'être moins dépendant des choix des autres aussi, plutôt que rester avec quelqu'un qui ne nous plaît plus, ou chercher à emballer tout le monde : on sait qu'on pourra le faire le jour où on en croisera une qui sort du lot.

Paradoxalement, ça permet pour moi surtout de se consacrer à autre chose, puisque j'ai appris à repérer et surtout à saisir les opportunités aussi dans le domaine de la séduction. De fait je me suis surtout rendu compte que je préférai définitivement être seul que mal accompagné, ce qui n'est pas sans conséquences sur la légèreté de mes démarches !
ByAlligator
#109477 La raison qui m'a poussé à apprendre à séduire> Une fille que je voulais pas rater.
By R.Rusty
#109492 Le message de Kero fait écho dans mon crâne.

J'ai longtemps pensé Séduction comme pansement.
Pouvoir pansé des blesssures profondes avec X femmes à l'aide d'une carapace d'humour, d'audace et de vêtements bien coupés...
Dans un passé pas si lointain, je me sentais terriblement seul après ébats.

Aujourd'hui, je tente de trouver un équilibre plus sain en visant plus haut un certain épanouissement personnel et risquer de le partager.
Donc réponse à la question: dénicher une femme avec qui je pourrais envisager d'être vulnérablement naïf et rêveur.
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By ElBoriquitto
#109536 Au début, pour être armé face à la peur de l'inconnu.
Puis, ça a été pour devenir ce que je veux être, pouvoir être celui qui décide de ce qui arrive dans ma vie.
By Bishop
#109541 [size=150]Tentative d'abstraction :[/size]

On aura tous des raisons différentes mais je postule qu'en fait, on a des raisons similaires. Seulement ça dépend de quelle cause on parle :

Je pense qu'on a tous une cause objective : j'entend par là un intérêt pratique à un moment donné dans une situation donnée. Séduire la fille avec la minijupe bleu lors de la soirée pub écossais. Séduire son employeur lors d'un entretient, ou encore séduire dans un but de compréhension du monde. > Tout cela relève pour moi d'une cause objective.

Ensuite, je pense qu'on a tous une cause subjective : j'entend par là le fait de combler un vide. Un vide qui peut tout aussi bien être l'absence d'emploi, un manque d'affection ou encore la chaleur d'un vagin. Par la main, l'Homme arrive facilement à contrôler des objets. La main saisit facilement un verre d'eau par exemple pour l'amener à la bouche. Par contre, quand il s'agit de contrôler un autre être humain et notamment une femme pour procréer, l'outil manuel ne suffit pas en 2011 si j'ose dire, il est nécessaire d'avoir un outil intellectuel. C'est la séduction. Après qu'il s'opère de manière consciente ou inconsciente, c'est une autre chose. :wink:

Enfin, je pense qu'on a tous une cause finale : j'entend par là que lorsque l'on exerce de manière consciente ou inconsciente la seduction, on y prend plaisir. Que ce soit dans la réussite ou dans l'échec, on passe forcément par des moments d'adrénaline, par des moments de bonhneur intense (mojo), auxquels on devient addict. Or, l'homme est un joueur. Finalement on ressent énormément de plaisir et la séduction ne s'exerce plus que comme un jeu plus ou moins permanent.

Pour moi, concrêtement, je dirai que dans un intérêt pratique, je ne savais jamais quoi dire à la fille qui me plaisait au lycée. Ma gorge devenait sèche. Mon haleine s'éloignait à dix mille lieue de l'idée que je me faisais de l'eucalyptus et le silence emportait le tout bien emballé dans une suite d'ambiguitée à Marrakech. Je vous laisse deviner la suite. Un manque s'instaure. Le remède s'est incarné pour moi dans la seduction. C'est un soin social selon moi avant de devenir un jeu. Une fois guéri, nous n'avons plus qu'a jouer. Jouons.
By UnfixedCat
#109793 Salut, l'ami :wink:

Pour moi, c'est simple, je me rappelle que tout petit j'avais envie d'être ami avec quasiment tous mes petits camarades, c'était quelque chose de très vivant en moi.
J'étais aussi souvent amoureux des filles, je les trouvais déjà fascinantes, dans leur différence, dans leur grâce et dans leur complexité.

Puis j'ai "subi" des adultes qui m'ont enseigné la peur de l'autre, en général, ainsi que des principes frustrants et imbéciles. Il m'on éteint.

Et la séduction, pour moi, c'est la recherche perpétuelle de mon état "naturel", c'est la plus grande conquête et la plus belle revanche sur la vie, la plus belle thérapie aussi.

Aux abords d'un lit bien habité, je me dis que sans avoir connu la pire obscurité, je ne pourrais pas me sentir tellement béni d'avoir trouvé la lumière.
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By Pierre
#109799 [quote="UnfixedCat"]J'étais aussi souvent amoureux des filles, je les trouvais déjà fascinantes, dans leur différence, dans leur grâce et dans leur complexité.


Je ressens exactement l'inverse de ce que tu viens d'écrire.

J'ai du mal à croire à la complexité féminine. Il suffit de consulter l'agenda de l'une d'entre elle ou de feuilleter un magazine féminin (Biba, Glamour, Marie Claire...) pour s'en rendre compte.

La complexité : c'est l'idée que l'homme se fait de la femme.
By Rose Selavy
#109800 Je ne sais plus qui disait que si l'on trouve les femmes mystérieuses, c'est simplement pour se justifier d'en rêver.
By UnfixedCat
#109802 pas faux. Y a qu'a voir ce qu'elles lisent, écoutent, et ce à quoi elles s’intéressent. Les seules que je connaisse qui soient érudites dans une quelconque discipline, ont abandonné une part de leur féminité.

je veux parler du mystère que constituait pour moi (et tellement d'autres) le moyen de les mettre efficacement à l'horizontal.
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By kero
#109804 Les femmes ont forcément un côté mystérieux, dès lors qu'elles ne fonctionnent pas tout à fait comme nous les mecs. Le mystère est juste dans cet écart, qu'on approche parfois un peu, qu'on comprend parfois théoriquement, mais qui nous sépare tout de même toujours d'un point de vue émotionnel.

Qui oserait dire, par exemple, qu'une femme vit sa sexualité de la même manière qu'un homme ?