- Lun Nov 23, 2015 7:17 pm
#174837
J’avais 25 ans, peu d’expériences des relations hommes femmes, aucune de celles que j’avais vécues n’avaient été une réussite. Marine avait mon âge biologique et une bonne dizaine d’années d’avance en termes de maturité. Des rencontres fortuites aux rendez-vous organisés, j’ai été séduit par cette jeune femme à la foi brillante et simple et je peux affirmer sans équivoque que je lui ai plu. Malgré mes maladresses, tous les signaux ont plusieurs fois été au vert et ma plus grosse erreur fût de ne jamais me lancer. Après avoir gravi ensemble les premières marches d’un escalier, nous nous sommes retrouvés à la porte d’une relation dont j’étais le seul à détenir la clé. Je n’ai jamais eu le courage d’en faire l’usage et c’est donc assez logiquement que nous avons pris nos distances. J’ai manqué d’autres occasions après celle-ci, mais aucune ne m’a laissé autant de frustration, il m’arrive encore de penser à Marine même 6 ans après.
Aujourd’hui, elle a repris contact via un réseau social. Je ne sais pas précisément quels sentiments l’animent, mais il est assez aisé d’imaginer sa situation : à 32 ans elle ne s’est pas réalisée dans sa vie de femme, de mère ou peut-être les deux… Pour répondre à cette question, il me suffirait d’accepter son invitation virtuelle et je ne doute pas qu’une conversation s’engagerait quelques temps plus tard. Mais je suis en couple depuis 4 ans avec Julie et accepter cette reprise de contact est à la fois un acte anodin et un doigt dans l’engrenage. Les esprits les plus simplistes diront que mon couple bat de l’aile, la question ne se pose pourtant pas en ces termes. Comment comparer une histoire vécue emprunte de réalité avec une histoire fantasmé emprunte de promesse ? Comment savoir si ma frustration est davantage celle d’une douleur d’égo ou d’un rendez-vous manqué ? Agir en « homme» dans cette situation est-ce avoir la force de tenir choix et à ses engagements ou accepter le risque de l’aventure…
Je clic (ajouter Marine à mes contacts) ou je passe (je ne connais pas Marine)… Que feriez-vous ?
Aujourd’hui, elle a repris contact via un réseau social. Je ne sais pas précisément quels sentiments l’animent, mais il est assez aisé d’imaginer sa situation : à 32 ans elle ne s’est pas réalisée dans sa vie de femme, de mère ou peut-être les deux… Pour répondre à cette question, il me suffirait d’accepter son invitation virtuelle et je ne doute pas qu’une conversation s’engagerait quelques temps plus tard. Mais je suis en couple depuis 4 ans avec Julie et accepter cette reprise de contact est à la fois un acte anodin et un doigt dans l’engrenage. Les esprits les plus simplistes diront que mon couple bat de l’aile, la question ne se pose pourtant pas en ces termes. Comment comparer une histoire vécue emprunte de réalité avec une histoire fantasmé emprunte de promesse ? Comment savoir si ma frustration est davantage celle d’une douleur d’égo ou d’un rendez-vous manqué ? Agir en « homme» dans cette situation est-ce avoir la force de tenir choix et à ses engagements ou accepter le risque de l’aventure…
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