- Lun Oct 14, 2013 12:51 pm
#139079
[quote="Synchronn"]Pas encore vu mais apparemment les amateurs de F1 ne s'y retrouvent pas.
Bon, oui et non.
Le tour de chauffe est ignoré, ce qui est plutôt gênant.
L'accident de Lauda sent la synthèse. Ceci étant la tendance à dériver des voitures est réelle à cette époque, notamment par l'usure des pneus dont la gestion est bien compliquée à l'époque.
Mais je crois que le but n'est pas de faire un compte-rendu réaliste de la saison 1976 (même si tous les événements décrits s'y sont réellement passés), mais de montrer l'opposition frontale entre deux types de caractères qu'a toujours révélé la F1 : les "poètes géniaux plus ou moins têtes brûlées" et les "calculateurs rationnels" dans un cadre dangereux. On voit que malheureusement, notamment du fait de la règlementation depuis le milieu des années 90 et la mort de Senna, les premiers deviennent de moins en moins présents sur la piste ou sont "castrés" par le règlement, les consignes, le politiquement correct qui lisse tout (on le voit aussi au tennis).
En ce sens, le film sublime la seule réalité pour atteindre à l'essence de ce qui fascine (ou fascinait) dans ce sport.
Cette sublimation est clairement montrée dans le film où l'on a constamment des extraits télévisés des retransmissions.
Pour simplifier (par exemple, je n'ignore pas que le pilotage agressif d'Alonso pourrait le faire rentrer dans la première catégorie et qu'il se situe vraiment entre deux).
Les pilotes "poètes" : Hunt, Villeneuve père et fils, Keke Rosberg, Mansell, Senna, Alesi, Montoya, Hamilton, Raïkonnen.
Les pilotes "rationnels" : Stewart, Lauda, Piquet, M Schumacher (son frère appartenait clairement à la première catégorie), Hakkinen, Button, Alonso, Vettel.
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