- Lun Sep 08, 2008 11:43 pm
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[size=150]Lundi 8 septembre 2008 – Première page de mon journal.[/size]
Je suis en train de changer, ce journal que j’aurais du commencer plus tôt me permettra d’avoir une vision plus nette de cette évolution.
La grande question que je me pose depuis quelques temps :
[quote]L’homme libre est il solitaire ?
J’aurai pu dire « L’homme libre est il condamné à être solitaire ? ».
Mais non, parce que je ne crois pas que la solitude soit une souffrance, je l’apprécie mais je ne suis pas encore capable de l’assumer.
J’entame à peine ma vingt-cinquième année.
Depuis presque 7 ans je fais parti d’un groupe d’amis plutôt sectaires qui n’aiment pas beaucoup que l’on s’échappe du cercle pour découvrir comment est la vie « ailleurs ».
Toutes ces années, nous étions rarement capable de faire quoi que ce soit les uns sans les autres.
A un moment cette impression rassurante de groupe soudé à la vie à la mort m’avait séduite.Ma vie il y a sept ans était plus intéressante qu’aujourd’hui, c’est sûrement ce qui m’avait permis à l’époque d’intégrer ce cercle si fermé.
Quel constat peut on en faire aujourd’hui ? Je n’ai qu’eux.
Au fil du temps j’ai négligé tous mes amis et connaissances, parfois même ma famille.
Cette prise de conscience n’est pas si récente, je devais me sortir de là, mais je n’étais pas capable d’assumer une telle impression de solitude instantanément. De plus, certains d’entre eux sont réellement des amis.
J’ai commencé à sortir sans le reste du groupe, en compagnie de 2 d’entre eux, qui sans vraiment se l’avouer ont aussi pris conscience que vivre pour soi est passionnant.
Rapidement, un sentiment que j’apparente à une sorte de jalousie naquit au seins du groupe. De mon coté j’affichait une confiance en moi et une joie de vivre grandissante. Petit à petit j’étais évincé du groupe, je n’étais pas toujours convié aux « activités communes » (beuverie chez l’un ou chez l’autre, suivit de l’habituelle soirée en boite, qui n’est rien d’autre qu’un prétexte pour boire ailleurs que chez soi.)
J’avais toujours le sentiments d’appartenir à mon groupe d’amis, mais pas dans leur esprit.Chaque vannes amicales que je sortais à l’un ou à l’autre étaient mal interprétées, je passais pour un gars arrogant.
De plus, je suis devenu le gars dangereux vis à vis des petites amies.
Je me suis toujours fait un point d’honneur à respecter ce principe là :
[quote]Jamais la copine ou l’ex d’un ami.
C’est à ce moment précis que j’ai compris que je n’étais plus un ami pour eux, ils doutent de ma capacité à respecter ce principe là.
Depuis le début de ma nouvelle vie sociale, je suis heureux de constater que mon téléphone sonne plus souvent, je rencontre de plus en plus de gens.
Je connais l’aboutissement de cette métamorphose :
[quote]Je dois être capable de vivre pour moi, seul.
Et il me tarde d’en être enfin capable.
Je suis en train de changer, ce journal que j’aurais du commencer plus tôt me permettra d’avoir une vision plus nette de cette évolution.
La grande question que je me pose depuis quelques temps :
[quote]L’homme libre est il solitaire ?
J’aurai pu dire « L’homme libre est il condamné à être solitaire ? ».
Mais non, parce que je ne crois pas que la solitude soit une souffrance, je l’apprécie mais je ne suis pas encore capable de l’assumer.
J’entame à peine ma vingt-cinquième année.
Depuis presque 7 ans je fais parti d’un groupe d’amis plutôt sectaires qui n’aiment pas beaucoup que l’on s’échappe du cercle pour découvrir comment est la vie « ailleurs ».
Toutes ces années, nous étions rarement capable de faire quoi que ce soit les uns sans les autres.
A un moment cette impression rassurante de groupe soudé à la vie à la mort m’avait séduite.Ma vie il y a sept ans était plus intéressante qu’aujourd’hui, c’est sûrement ce qui m’avait permis à l’époque d’intégrer ce cercle si fermé.
Quel constat peut on en faire aujourd’hui ? Je n’ai qu’eux.
Au fil du temps j’ai négligé tous mes amis et connaissances, parfois même ma famille.
Cette prise de conscience n’est pas si récente, je devais me sortir de là, mais je n’étais pas capable d’assumer une telle impression de solitude instantanément. De plus, certains d’entre eux sont réellement des amis.
J’ai commencé à sortir sans le reste du groupe, en compagnie de 2 d’entre eux, qui sans vraiment se l’avouer ont aussi pris conscience que vivre pour soi est passionnant.
Rapidement, un sentiment que j’apparente à une sorte de jalousie naquit au seins du groupe. De mon coté j’affichait une confiance en moi et une joie de vivre grandissante. Petit à petit j’étais évincé du groupe, je n’étais pas toujours convié aux « activités communes » (beuverie chez l’un ou chez l’autre, suivit de l’habituelle soirée en boite, qui n’est rien d’autre qu’un prétexte pour boire ailleurs que chez soi.)
J’avais toujours le sentiments d’appartenir à mon groupe d’amis, mais pas dans leur esprit.Chaque vannes amicales que je sortais à l’un ou à l’autre étaient mal interprétées, je passais pour un gars arrogant.
De plus, je suis devenu le gars dangereux vis à vis des petites amies.
Je me suis toujours fait un point d’honneur à respecter ce principe là :
[quote]Jamais la copine ou l’ex d’un ami.
C’est à ce moment précis que j’ai compris que je n’étais plus un ami pour eux, ils doutent de ma capacité à respecter ce principe là.
Depuis le début de ma nouvelle vie sociale, je suis heureux de constater que mon téléphone sonne plus souvent, je rencontre de plus en plus de gens.
Je connais l’aboutissement de cette métamorphose :
[quote]Je dois être capable de vivre pour moi, seul.
Et il me tarde d’en être enfin capable.