- Mar Fév 17, 2009 7:28 pm
#68630
Il y a environ 1 an est arrivée une nouvelle collègue, travaillant sous ma responsabilité directe. Je me suis rendu compte qu’elle me plaisait au mois de décembre.
J’ai 35 ans, agréable physiquement, plutôt gentil et un peu timide voire parfois AFC. Elle a 33 ans, jolie, réservée mais avec du caractère. Surtout, elle vit avec son copain depuis plus de 6 ans.
Il y a d’abord eu quelques regards appuyés des 2 cotés. N’osant l’aborder directement (même si je travaillais avec elle), je lui ai proposé un café après le boulot par mail. Refus.
Elle me plaisait vraiment, j’ai donc demandé à la voir en privé et lui ai dit que je craquais pour elle. Visiblement touchée, elle m’a dit que c’était trop compliqué pour elle étant en couple etc. Je n’ai pas insisté.
La semaine suivante, je lui propose un déjeuner avec elle par mail. Pas de réponse, mais le jour suivant je sens qu’elle est gênée (dans le bon sens).
Je passe à l’étape suivante et commence quelques contacts physiques : effleurements de la main, main sur le dos pour la faire passer devant moi. Surtout je décide de passer du temps à travailler avec elle : étant son supérieur direct ce n’est pas difficile de trouver des sujets. C’est là l’occasion de créer une certaine complicité, de passer de bons moments ensemble, même si ça reste dans le cadre du boulot.
Mi-décembre, j’apprends qu’elle a trouvé du boulot ailleurs et s’en va le 31 janvier, dure nouvelle pour moi car je commence à avoir des sentiments pour elle. D’autant plus que son départ (il reste alors 1 mois et demi, sans compter les congés de fin d’année) me met la pression.
Autre chose, je rentrais habituellement chez moi à moto, je décide de prendre les transports en commun, histoire de pouvoir rentrer avec elle le soir.
Un soir dans le métro, je lui caresse la main de manière plus appuyée que d’habitude, elle me demande d’arrêter, et là je lui dis qu’elle me plaît, elle est troublée, je lui propose que l’on se voit un soir et elle accepte un rendez-vous.
Le soir du rendez-vous nous prenons un verre dans une brasserie select. Là je pense que je ne suis pas très bon, la pression fait que je cherche surtout à la convaincre du sérieux de ma démarche, que je ne cherche pas juste un plan cul et que j’ai vraiment de l’intérêt pour elle. En fait je ne suis pas très bon surtout lorsque nous nous quittons et que je demande tout de suite un autre RDV (erreur !), et en plus je cherche à l’embrasser (elle se recule). Tout mauvais !
Bref les jours suivants on ne reparle plus de RDV, les contacts physiques reprennent, venant de moi ou d’elle. Nous prenons du plaisir à passer du temps ensemble, mais les seuls tête-à-tête qu’elle accepte sont ceux que nous avons lorsque nous rentrons en métro ensemble le soir.
Fin janvier approche, une galette des rois est organisée par la société, nous buvons pas mal de champagne, restons collés l’un à l’autre toute la soirée.
Puis nous prenons le métro ensemble, et là je perçois bien qu’elle attend quelque chose de moi : mais je ne sais pas quoi faire (essayer de la convaincre ne servirait à rien, et le métro n’est pas le meilleur endroit pour jouer ou kinoter) et finalement nous nous quittons ainsi.
Le lendemain elle me fait la tête (je m’en veux terriblement, j’ai vraiment raté le truc, surtout que l’alcool aidant elle était probablement plus réceptive !!!).
Je garde alors un air malheureux, espérant une réaction de sa part, laquelle vient finalement lorsqu’elle me demande si ça va. Je lui dis alors que cela m’ennuie qu’elle parte aussi vite. Son expression froide disparaît et elle semble touchée.
Le soir (c’est vendredi), métro, nous nous quittons, mais je me dis que je ne veux pas réitérer l’erreur de la veille : je la rattrape dans les couloirs du métro (je sais, ça fait un peu film romantique), et lui dis que je tiens à elle, que son départ me rend malheureux. Elle est d’abord surprise, mais elle semble attendrie. Malheureusement elle me répète que la situation est trop compliquée pour elle, qu’elle ne veut pas d’un amant, qu’elle ne me connaît pas assez pour prendre de risque. Je lui dis que je veux prendre le temps de nous connaître etc… Mais j’ai l’impression de tourner en rond. Pourtant elle ne part pas, attendant peut-être l’argument qui ferait mouche ? Me sentant à court d’argument, nous finissons par nous quitter.
Le lundi arrive : dernière semaine avant son départ !
Jusqu’au mercredi, jeu du « je suis proche » puis « plus distant » qui fonctionne plutôt. Nombreux contacts physiques.
Mais pour moi la pression monte : plus que quelques jours ! Ce qui est stupide, rien de pire que la pression dans ce domaine… Toujours rester cool…
Le mercredi soir, métro, énorme erreur : je ne résiste plus, je l’embrasse, un peu contre son gré, un peu bourrin quoi…Elle me demande ce qui m’a pris, je lui explique que normalement j’ai besoin de temps mais que là je me suis monté la tête tout seul à cause de son départ approchant.
Le lendemain je décide de faire profil bas, d’ailleurs elle semble m’en vouloir. Je laisse une boite de chocolat discrètement sur son bureau, avec un petit mot pour m’excuser. Je ne lui parle pas, la laisse rentrer seule en métro.
Le lendemain, c’est jeudi, avant dernier jour. A midi nous déjeunons entre collègues, elle se place en face de moi. Je l’ignore totalement. A la fin du repas, son genou effleure le mien. Coïncidence ? Cela se reproduit à 4 reprises, c’était donc voulu.
L’après-midi je prends un café seul, elle me rejoint, me demandant si j’étais à l’origine de la boite de chocolat, d’une voix très douce. Nous reparlons de la situation, mais encore une fois on tourne en rond et j’ai l’impression de répéter les mêmes choses et elle aussi. Je ne parviens décidemment pas à trouver le truc, et me dis que j’aurais dû être plus proche physiquement, mais dans le lieu de travail pas simple.
Vendredi, dernier jour. Je suis vraiment à court d’idée, et à vrai dire un peu épuisé.
Coup de théâtre elle prétexte un problème de photocopieuse et nous nous rendons dans la petite salle où se trouve la photocopieuse : endroit idéal car clos. Là contact physique à fond, prétextant la manipulation de la photocopieuse, nos corps restent collés, nous nous effleurons : tension sexuelle intense. Puis nous repartons.
Je reviens travailler avec elle, et elle me dit, hors contexte, que je « réfléchis trop ». Ce qui est vrai, mais je perçois là un vrai signal, et, 1 heure plus tard, elle prétexte A NOUVEAU un problème de photocopieuse. Je la suis bien sûr : contacts physiques, corps qui se frôlent, je la prends par la taille et me rapproche d’elle pour tenter de l’embrasser, elle se recule…J’ai encore mal géré le truc…Ai-je été trop impatient, aurais-je dû lui parler, la mettre en confiance, jouer davantage ? Probablement.
Toujours est-il qu’ensuite, tout ce que j’ai trouvé à dire était que je voulais avoir de ses nouvelles dans son nouveau job, et je lui ai donné mon adresse mail perso…
En partant elle m’a fait la bise froidement, je sentais bien qu’elle m’en voulait VRAIMENT…
Depuis elle a pris 2 semaines de vacances, et cette semaine elle a commencé son nouveau job.
J’aimerais la revoir, mais :
- mon échec du dernier jour fait-il que c’est définitivement cuit ?
- s’il y a encore une chance que je puisse arriver à mes fins (car je tiens vraiment à elle cela va sans dire, sinon une situation aussi compliquée m’aurait fait « nexter » illico), quel prétexte puis-je utiliser pour reprendre contact avec elle ?
- dois-je la jouer « amical » (du genre « tiens comment ça se passe dans ton nouveau boulot etc. », plus direct (« ça te dis un café, tu me raconteras tes vacances etc.. ») ou carrément direct (« j’ai beaucoup pensé à toi ces dernières semaines et j’aimerais que l’on se voie »)
Je sais que je lui plais (plaisais ?), le problème est que, si j’ai fait certaines choses comme il fallait, j’ai aussi fait pas mal d'erreurs… Mais jusqu’au dernier jour j’ai l’impression qu’elle m’a laissé ma chance. Si elle n’était pas partie, j’aurais pris le temps de la séduire « normalement » sans pression !
Merci pour vos conseils avisés !
J’ai 35 ans, agréable physiquement, plutôt gentil et un peu timide voire parfois AFC. Elle a 33 ans, jolie, réservée mais avec du caractère. Surtout, elle vit avec son copain depuis plus de 6 ans.
Il y a d’abord eu quelques regards appuyés des 2 cotés. N’osant l’aborder directement (même si je travaillais avec elle), je lui ai proposé un café après le boulot par mail. Refus.
Elle me plaisait vraiment, j’ai donc demandé à la voir en privé et lui ai dit que je craquais pour elle. Visiblement touchée, elle m’a dit que c’était trop compliqué pour elle étant en couple etc. Je n’ai pas insisté.
La semaine suivante, je lui propose un déjeuner avec elle par mail. Pas de réponse, mais le jour suivant je sens qu’elle est gênée (dans le bon sens).
Je passe à l’étape suivante et commence quelques contacts physiques : effleurements de la main, main sur le dos pour la faire passer devant moi. Surtout je décide de passer du temps à travailler avec elle : étant son supérieur direct ce n’est pas difficile de trouver des sujets. C’est là l’occasion de créer une certaine complicité, de passer de bons moments ensemble, même si ça reste dans le cadre du boulot.
Mi-décembre, j’apprends qu’elle a trouvé du boulot ailleurs et s’en va le 31 janvier, dure nouvelle pour moi car je commence à avoir des sentiments pour elle. D’autant plus que son départ (il reste alors 1 mois et demi, sans compter les congés de fin d’année) me met la pression.
Autre chose, je rentrais habituellement chez moi à moto, je décide de prendre les transports en commun, histoire de pouvoir rentrer avec elle le soir.
Un soir dans le métro, je lui caresse la main de manière plus appuyée que d’habitude, elle me demande d’arrêter, et là je lui dis qu’elle me plaît, elle est troublée, je lui propose que l’on se voit un soir et elle accepte un rendez-vous.
Le soir du rendez-vous nous prenons un verre dans une brasserie select. Là je pense que je ne suis pas très bon, la pression fait que je cherche surtout à la convaincre du sérieux de ma démarche, que je ne cherche pas juste un plan cul et que j’ai vraiment de l’intérêt pour elle. En fait je ne suis pas très bon surtout lorsque nous nous quittons et que je demande tout de suite un autre RDV (erreur !), et en plus je cherche à l’embrasser (elle se recule). Tout mauvais !
Bref les jours suivants on ne reparle plus de RDV, les contacts physiques reprennent, venant de moi ou d’elle. Nous prenons du plaisir à passer du temps ensemble, mais les seuls tête-à-tête qu’elle accepte sont ceux que nous avons lorsque nous rentrons en métro ensemble le soir.
Fin janvier approche, une galette des rois est organisée par la société, nous buvons pas mal de champagne, restons collés l’un à l’autre toute la soirée.
Puis nous prenons le métro ensemble, et là je perçois bien qu’elle attend quelque chose de moi : mais je ne sais pas quoi faire (essayer de la convaincre ne servirait à rien, et le métro n’est pas le meilleur endroit pour jouer ou kinoter) et finalement nous nous quittons ainsi.
Le lendemain elle me fait la tête (je m’en veux terriblement, j’ai vraiment raté le truc, surtout que l’alcool aidant elle était probablement plus réceptive !!!).
Je garde alors un air malheureux, espérant une réaction de sa part, laquelle vient finalement lorsqu’elle me demande si ça va. Je lui dis alors que cela m’ennuie qu’elle parte aussi vite. Son expression froide disparaît et elle semble touchée.
Le soir (c’est vendredi), métro, nous nous quittons, mais je me dis que je ne veux pas réitérer l’erreur de la veille : je la rattrape dans les couloirs du métro (je sais, ça fait un peu film romantique), et lui dis que je tiens à elle, que son départ me rend malheureux. Elle est d’abord surprise, mais elle semble attendrie. Malheureusement elle me répète que la situation est trop compliquée pour elle, qu’elle ne veut pas d’un amant, qu’elle ne me connaît pas assez pour prendre de risque. Je lui dis que je veux prendre le temps de nous connaître etc… Mais j’ai l’impression de tourner en rond. Pourtant elle ne part pas, attendant peut-être l’argument qui ferait mouche ? Me sentant à court d’argument, nous finissons par nous quitter.
Le lundi arrive : dernière semaine avant son départ !
Jusqu’au mercredi, jeu du « je suis proche » puis « plus distant » qui fonctionne plutôt. Nombreux contacts physiques.
Mais pour moi la pression monte : plus que quelques jours ! Ce qui est stupide, rien de pire que la pression dans ce domaine… Toujours rester cool…
Le mercredi soir, métro, énorme erreur : je ne résiste plus, je l’embrasse, un peu contre son gré, un peu bourrin quoi…Elle me demande ce qui m’a pris, je lui explique que normalement j’ai besoin de temps mais que là je me suis monté la tête tout seul à cause de son départ approchant.
Le lendemain je décide de faire profil bas, d’ailleurs elle semble m’en vouloir. Je laisse une boite de chocolat discrètement sur son bureau, avec un petit mot pour m’excuser. Je ne lui parle pas, la laisse rentrer seule en métro.
Le lendemain, c’est jeudi, avant dernier jour. A midi nous déjeunons entre collègues, elle se place en face de moi. Je l’ignore totalement. A la fin du repas, son genou effleure le mien. Coïncidence ? Cela se reproduit à 4 reprises, c’était donc voulu.
L’après-midi je prends un café seul, elle me rejoint, me demandant si j’étais à l’origine de la boite de chocolat, d’une voix très douce. Nous reparlons de la situation, mais encore une fois on tourne en rond et j’ai l’impression de répéter les mêmes choses et elle aussi. Je ne parviens décidemment pas à trouver le truc, et me dis que j’aurais dû être plus proche physiquement, mais dans le lieu de travail pas simple.
Vendredi, dernier jour. Je suis vraiment à court d’idée, et à vrai dire un peu épuisé.
Coup de théâtre elle prétexte un problème de photocopieuse et nous nous rendons dans la petite salle où se trouve la photocopieuse : endroit idéal car clos. Là contact physique à fond, prétextant la manipulation de la photocopieuse, nos corps restent collés, nous nous effleurons : tension sexuelle intense. Puis nous repartons.
Je reviens travailler avec elle, et elle me dit, hors contexte, que je « réfléchis trop ». Ce qui est vrai, mais je perçois là un vrai signal, et, 1 heure plus tard, elle prétexte A NOUVEAU un problème de photocopieuse. Je la suis bien sûr : contacts physiques, corps qui se frôlent, je la prends par la taille et me rapproche d’elle pour tenter de l’embrasser, elle se recule…J’ai encore mal géré le truc…Ai-je été trop impatient, aurais-je dû lui parler, la mettre en confiance, jouer davantage ? Probablement.
Toujours est-il qu’ensuite, tout ce que j’ai trouvé à dire était que je voulais avoir de ses nouvelles dans son nouveau job, et je lui ai donné mon adresse mail perso…
En partant elle m’a fait la bise froidement, je sentais bien qu’elle m’en voulait VRAIMENT…
Depuis elle a pris 2 semaines de vacances, et cette semaine elle a commencé son nouveau job.
J’aimerais la revoir, mais :
- mon échec du dernier jour fait-il que c’est définitivement cuit ?
- s’il y a encore une chance que je puisse arriver à mes fins (car je tiens vraiment à elle cela va sans dire, sinon une situation aussi compliquée m’aurait fait « nexter » illico), quel prétexte puis-je utiliser pour reprendre contact avec elle ?
- dois-je la jouer « amical » (du genre « tiens comment ça se passe dans ton nouveau boulot etc. », plus direct (« ça te dis un café, tu me raconteras tes vacances etc.. ») ou carrément direct (« j’ai beaucoup pensé à toi ces dernières semaines et j’aimerais que l’on se voie »)
Je sais que je lui plais (plaisais ?), le problème est que, si j’ai fait certaines choses comme il fallait, j’ai aussi fait pas mal d'erreurs… Mais jusqu’au dernier jour j’ai l’impression qu’elle m’a laissé ma chance. Si elle n’était pas partie, j’aurais pris le temps de la séduire « normalement » sans pression !
Merci pour vos conseils avisés !