- Lun Mai 30, 2011 6:24 pm
#109460
[quote="kero"]Je te signale que dans mon intervention initiale je ne parle pas de geeks. Je signale que plein d'hommes passent pas moins de temps devant un ordi.
Tu en tires la conclusion que j'inclues les geeks asociaux nolife. Ne tenons pas compte du geek ultra-asocial, alors.
Est-ce que tu comprends que ca intéresse probablement personne ici de faire la distinction entre geek, no life, ou "homme collé à son pc des heures et des heures"?
Et encore une fois, tu compares ce qui n'est pas comparable et pire, tu m'en fais un reproche - Le monde à l'envers. Pour finir, mon message ci-dessus est parfaitement cohérent car il compare des personnes de catégorie socio-culturo-professionnelle i-den-tique. Et il me semble, que ce que je constate dans mon environnement social est relativement proche de ce qui intéresse l'auteur du topic. Tu nous dis que c'est pas un comportement spécifiquement féminin, je te réponds que tu parles d'un autre comportement et d'une autre catégorie d'individu, qui est donc hors sujet.
En effet, dans la catégorie d'individu qui nous intéresse on peux constater une forte tendance chez les femmes à passer du temps plus que de raison sur fb, asw, bbm et co. - En revanche, chez la même catégorie de personne masculine, tout cela et l'ordinateur en général est beaucoup, beaucoup moins présent. En général un groupe d'amis est de catégorie socio-culturo-professionnelle proche - Dès lors, c'est au sein de cette catégorie que les comportements divergents nous intéressent.
Alors oui, il y a des geek, ou ce que tu appelles des "no life chez les hommes et ce que je vois simplement comme "homme collé à son pc des heures et des heures" - Mais pas tant dans la catégorie à laquelle on s'intéresse, ou alors au mieux, c'est l'exception qui confirme la règle => HS.
Donc maintenant qu'on a isolé la réflexion à la catégorie qui nous intéresse (femmes et hommes confondus), on peux commencer à chercher des explications.. On a été plusieurs à parler de l'age, ca parait une piste pertinente. Pas seulement pour une question de génération, mais aussi car plus on s'éloigne de l'adolescente (une fille de 20ans en est encore rudement proche), plus on a en principe une vie remplie et un réseau dense - Ou la communication virtuelle deviens secondaire. En même temps, on a aussi des responsabilités professionnelles croissantes (bon, si on bosse aux 35h c'est sur, c'est différent) qui sont plus exigeantes - Ce qui nous amène à être plus selectif dans la manière à utiliser notre temps libre. Et par ailleurs, la vie personnelle est souvent plus présente également et peut devenir familiale.
Puis on pourrait aussi creuser une autre axe, des études tendent à confirmer que les femmes communiquent plus que les hommes, du moins, qu'elles ressentent plus le besoin de communiquer, de s'exprimer, de parler,.. Sans aller jusqu'à la préhistoire ou les femmes gardaient le feu entre elles et les hommes allaient chasser, on peut simplement admettre cette tendance sur laquelle il y a déjà eu des études. Dès lors, il est possible que les NTIC (Nouvelles Technologues de l'Information et de la Communication) démultiplient cela, en donnant la possibilité de communiquer en permanence.
Après, il y a un autre axe qui pourrait être intéressant, c'est éventuellement ce que ca cache sur le plan psychiatrique. Est-ce que ce besoin parfois presque maladif de devoir être présent sur les réseaux sociaux (en anglais on utilise le terme
overconnected) cache un profond mal être, une crainte de la solitude? Est-ce un besoin d'exister aux yeux des autres, d'être vu, d'attirer l'attention (de toujours mettre des photos, même les plus inintéressantes, des pseudos idiots, etc.)? Chez les personnes qui ont ce comportement de manière très marquée, quel est leur profil psychologique?
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Complètement d'accord avec Elan, il s'agit d'une règle de politesse élémentaire, comme ne pas décrocher au téléphone pendant un rdv, ou alors, faire au plus court. Ca en revanche, ce serait éliminatoire à mon humble avis.