- Sam Sep 24, 2011 5:36 pm
#113432
Le problème du nice guy, est qu'il est traversé par des affect tristes. Etre gentil, c'est être un mou, un sans avis. Alors, on peut s'en sortir en définissant ce qui nous plaît pas, mais c'est resté dans une spiral pessimiste (et tomber dans le travers du connard). Mieux vaut connaitre ce qui nous plaît, afin de rester dans un cercle vertueux dans les affects positifs.
1° Garde l'esprit ouvert et ta curiosité.
2° Les mots nous construisent. Si on te propose quelque chose que tu n'as jamais essayé, dis oui. Il faut donc apprendre à dire "oui" mais avec le coeur et non "ouai, pourquoi pas". Musicalement, le oui monte, le ouai descend. Pourquoi ? Pour montrer que l'intention de l'autre te fait réellement plaisir et lui démontrer qu'il ne fait pas une erreur. Le corollaire, c'est de ne plus dire "merci" la tête baissée ou alors de refuser un bien matériel. On ne refuse pas le verre de l'amitié ! (ou des chips ou quoi que ce soit qui n'est pas dangereux). Un simple merci est certes poli, mais ça ne fait pas plaisir à ton interlocuteur, ni à toi même. Une bonne remarque "Bordel de dieu que c'est bon ! C'est toi qui l'a fait ? T'es un vrai petit chef ! " vaut tous les "merci" du monde. Le commerçant dit merci et passe au client suivant. Tu n'es pas un vendeur, donc effectivement, il faut savoir recevoir avant de donner.
3° Utilise d'abord tes sens. Concentre toi sur tes sens.
4° Une fois que tu as engrangé quelques expériences, demande toi pourquoi tu as apprécié telles ou telles choses. Il faut que tu mettes des mots précis sur ce qui te plaît, sur ce que tu as ressenti, à l'aide d'un dico s'il le faut. Ca fait très rédaction de collège, mais avoir un grand panel de vocabulaire c'est avoir un grand panel d'émotion.
5° Au bout d'un moment, il faudra peut être commencer à décliner quelques offres. Avec des regrets, c'est beaucoup mieux car en effet, il y a de quoi regretter de ne pas pouvoir vivre un nouvel événement. Mais le regret n'est pas de la culpabilité. Il faut que tu t'évacues ce mauvais sentiment de ta tête . Il n'apporte rien, si ce n'est des malheurs.
6° Tu seras tenter de faire table rase de tes amitiés. Je le déconseille. Au lieu de ça, remet les compteur à zero, et donne les bon points ou les mauvais points.
7° Quand quelqu'un nous fait une crasse, les gens ont deux réactions:
I) Ils ne disent rien, mais font de la médisance derrière le dos de la personne. La relation pourrit jusqu'au grand clash.
II) Ils disent directement ce qu'ils pensent. L'inconvénient de cette méthode c'est qu'on est vite taxé de grande gueule (parfois à raison). Et puis surtout, au lieu de ne toucher qu'une personne, cela touche aussi le groupe. Qui n'a jamais annulé un RDV à la dernière minute ? S'il l'engueule pour ça, il aurait bien pu dire la même chose de moi ...
J'ai une solution intermédiaire. Mettre de la distance à chacune des crasses avec la personne. D'ami intime, il deviendra un ami, ensuite une connaissance et s'il réellement il va trop loin à un simple inconnu. (Ne jamais sous estimé le pouvoir d'un "Bien" bref et incisif qui coupe tout contact).
Et quand réellement ça dépasse toutes bornes on peut revenir au point II).
Peu de chose nous met hors de nous. La plupart de temps, on a affaire à des non évènement qui nous agacent, mais dont on oublie la teneur la minute suivante. Alors autant ne pas leur donner trop d'importance dès le début et savoir les éviter.
Une fois tout ceci fait, tu auras une plus grande connaissance de ce qui te plaît ou pas, et surtout une amplitude d'émotion bien plus étendue vers le haut. Il te viendra naturel de refuser, et dire non puisque par contraste tu sauras ce qui ne te conviendra pas et ainsi affirmer ta personnalité, et le tout en douceur. La vie est trop courte pour s'emmerder à définir précisément et directement ses mauvais cotés.
Au début tu en feras beaucoup trop et ça sonnera. Tant mieux. Il faut savoir s'obliger à être heureux pour le devenir et le temps aidant, cela deviendra beaucoup plus naturel.
PS: Ceci n'est que suggestif. Cela marche pour moi, sans que je bute souvent sur des difficultés ou les limites. Je te laisse seul juge pour savoir si cela te convient, ou non.