- Lun Fév 23, 2009 8:36 pm
#69178
Au commencement il y a un poème de Gérard de Nerval:
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau:
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait !
Mais non, - ma jeunesse est finie ...
Adieu, doux rayon qui m'a lui, -
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui !
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau:
A la main une fleur qui brille,
A la bouche un refrain nouveau.
C'est peut-être la seule au monde
Dont le cœur au mien répondrait,
Qui venant dans ma nuit profonde
D'un seul regard l'éclaircirait !
Mais non, - ma jeunesse est finie ...
Adieu, doux rayon qui m'a lui, -
Parfum, jeune fille, harmonie...
Le bonheur passait, - il a fui !
Ludi Magister