- Jeu Nov 25, 2010 2:38 am
#102301
Bonjour,
j'essaierai de vous exposer mon cas de la manière la plus objective possible:
Je suis en relation longue depuis 3 ans sur paris, pour tout les deux ce fut notre première relation longue.
La dite fille est partie en province pour étudier (une formation en alternance de 3 ans), Ce départ a été très mal préparé du point de vue de notre futur commun. Nous avons "profité" au maximum du laps de temps qu'il nous restait, je l'ai aider à déménager, j'étais présent à l'état des lieux, j'ai découvert avec elle sa nouvelle ville, mais nous n'avons jamais oser aborder le futur, laissant les problèmes à plus tard "se disant que ce n'est pas si loin ni si long".
Les problèmes sont arrivés et plutôt des gros.
Nous avions jusqu'à la Toussaint réussit à se voir toutes les 2 semaines. Enfin arriva la Toussaint: là elle me dit clairement que je l'ai manqué énormément, et me dit après le sexe que cette fois ci c'était vraiment spéciale (ce qui près 3 ans est assez appréciable). Elle doit me quitter pour voir sa mère qui viens à paris une fois par an.
On se revoit à un diner d'anniversaire chez sa famille où je passerait un horrible et long moment, très souvent révolté par les propos et l'ambiance. Je la quitte en faisant la gueule, en glissant un mot sur le fait de se revoir avant son départ (elle approuve). Je pars rejoindre des amis et m'y emmerde profondément, mon moral n'étant pas au beau fixe.
S'enchainent des appels où j'ai un mojo de flan et lui demande quand elle sera disponible, elle me répondra soit sèchement soit vaguement. Finalement elle m'appelle le dernier jour s'excusant du fait qu'elle ne parviendra pas à trouver du temps, à cause de devoirs.
Là comme un con, je décide de bouder, je me dis que je me suis fais chier à reconduire des nanas prêtes à se faire sauter depuis 2 mois et que elle ne trouve pas un aprem' pour nous: je pique une colère boudeuse de môme.
1 jour après qu'elle soit rentré elle m'envoie un texto pour s'excuser. Je ne réagit pas, restant sur ma bouderie.
3 jour après elle m'envoie un "je pense à toi" accompagné d'un souvenir qui nous est commun. Je reste dans cet état d'esprit de merde et reste muet.
Me calmant petit à petit, je mets mes problèmes de coeur et mafrustration de coté et ne finit par l'appeler que 2 semaines plus tard. Oui c'est tard.
Vaguement conscient de ma connerie, je fais pourtant comme si de rien n'était, parlant de banalités. Je finis par lui proposer de venir à mon tour dans les jours qui viennent. Elle reste sans réaction. Je commence à lui demander si elle a un avis,en insistant pour savoir ce qu'elle pense. Elle finit par me dire qu'elle ne sait plus trop où elle en est dans ses sentiment pour moi, qu'en ce moment cette relation la rend triste et ne lui permet pas de se concentrer sur sa nouvelle vie en province. Que peut être qu'on devrait se voir moins souvent, faire des pauses et attendre chaque vacances ou peut être même arrêter cette relation. Je m'excuse de ne pas l'avoir appeler plus tôt, commence alors à élever la voix pour lui arracher une vérité qui me ferait mal, au point de la faire fondre en larme. Je la quitte en disant que je ne sais quoi penser avec un sec "salut".
Le lendemain je la rappelle, l'esprit au clair et au calme. Lui disant que j'ai mal réagit, qu'elle a droit d'avoir des doutes car on ne s'est pas suffisamment vu et exprimé ses derniers temps mais qu'on devait essayer tout de même.
Elle approuve, mais ne souhaite pas que je vienne chez elle dans l'immédiat, qu'elle viendra bientôt si possible (elle a des examens).
Une semaine passe où l'on s'appelle chacun une fois : on échange des banalités sur le quotidien, j'essaie de créer de l'enthousiasme sans un très grand succès je l'avoue, j'y croyais moyennement aussi.
Enfin hier, elle me rappelle après un appel de ma part raté. On échange de nouveaux des banalités, jusqu'à que je la relance sur sa prochaine venue. Et là elle en profite pour me dire qu'elle ne veut pas venir et en profite pour lâcher: "je veux qu'on arrête notre relation".
Ensuite: "je n'arrive plus à me projeter dans le futur avec toi"
"Dans l'immédiat je ne souhaite pas être dans tes bras"
"j'ai plus l'impression de t'aimer comme un ami"
J'enchaine de mon coté les bourdes, en voilà dans le désordre:
<<
-on ne s'est même pas revu depuis la dernière fois comment tu peux tirer ce genre de conclusion
-on a pratiquement vécu ensemble durant 3 ans, on a construit quelque chose, tu ne nous donne même pas une chance?
-proche l'un de l'autre nous sommes heureux, on a eu la preuve que nous aimons vivre ensemble tu ne t'en souviens pas?
-on a pas parler assez de notre futur, mais à présent on va le faire
-tu t'es fait tout ses idées toute seule dans ton coin en quelque semaines, sans même savoir si une fois ensemble ce serait ainsi
>>
On peut dire que je gesticulais dans une piscine de mélasse que je m'étais faite sur mesure. On a finalement convenue qu'on se verrait quand elle viendra à paris le 10.
Je suis très attaché à cette fille et à mon sens sans cette épisode et cette maudite distance, nous n'avons aucune raison de nous séparer d'une telle manière: dans 3 mois il se peut qu'elle revienne à paris, ou que je la rejoigne pour un stage et nous ne sommes absolument pas condamné à vivre avec cette distance.
J'imagine qu'à la lecture de ceci beaucoup pourrait conclure que cette relation est vouée à crever. Reste que dans l'immédiat il est sur que nous devons nous revoir et j'aimerai faire ce qui est possible pour redresser cette situation que je n'ai jamais connu auparavant.
Je me demande par exemple si je dois débarquer chez elle avant la date fixé ou encore si je dois la chercher à la gare le jour de son arrivée ou attendre le jour d'après. Je ne sais pas non plus à quel point je dois être avenant physiquement, si je dois l'appeler et quand.
Du fait des multiples bourdes que j'ai faites, j'ai clairement perdu toute spontanéité dans ma gestion de cette situation. Conscient de ma perte de contrôle j'ai décidé d'écrire exhaustivement ici ma situation, afin d'avoir l'analyse de personnes plus éclairées.
En vous remerciant de votre lecture
R de V
j'essaierai de vous exposer mon cas de la manière la plus objective possible:
Je suis en relation longue depuis 3 ans sur paris, pour tout les deux ce fut notre première relation longue.
La dite fille est partie en province pour étudier (une formation en alternance de 3 ans), Ce départ a été très mal préparé du point de vue de notre futur commun. Nous avons "profité" au maximum du laps de temps qu'il nous restait, je l'ai aider à déménager, j'étais présent à l'état des lieux, j'ai découvert avec elle sa nouvelle ville, mais nous n'avons jamais oser aborder le futur, laissant les problèmes à plus tard "se disant que ce n'est pas si loin ni si long".
Les problèmes sont arrivés et plutôt des gros.
Nous avions jusqu'à la Toussaint réussit à se voir toutes les 2 semaines. Enfin arriva la Toussaint: là elle me dit clairement que je l'ai manqué énormément, et me dit après le sexe que cette fois ci c'était vraiment spéciale (ce qui près 3 ans est assez appréciable). Elle doit me quitter pour voir sa mère qui viens à paris une fois par an.
On se revoit à un diner d'anniversaire chez sa famille où je passerait un horrible et long moment, très souvent révolté par les propos et l'ambiance. Je la quitte en faisant la gueule, en glissant un mot sur le fait de se revoir avant son départ (elle approuve). Je pars rejoindre des amis et m'y emmerde profondément, mon moral n'étant pas au beau fixe.
S'enchainent des appels où j'ai un mojo de flan et lui demande quand elle sera disponible, elle me répondra soit sèchement soit vaguement. Finalement elle m'appelle le dernier jour s'excusant du fait qu'elle ne parviendra pas à trouver du temps, à cause de devoirs.
Là comme un con, je décide de bouder, je me dis que je me suis fais chier à reconduire des nanas prêtes à se faire sauter depuis 2 mois et que elle ne trouve pas un aprem' pour nous: je pique une colère boudeuse de môme.
1 jour après qu'elle soit rentré elle m'envoie un texto pour s'excuser. Je ne réagit pas, restant sur ma bouderie.
3 jour après elle m'envoie un "je pense à toi" accompagné d'un souvenir qui nous est commun. Je reste dans cet état d'esprit de merde et reste muet.
Me calmant petit à petit, je mets mes problèmes de coeur et mafrustration de coté et ne finit par l'appeler que 2 semaines plus tard. Oui c'est tard.
Vaguement conscient de ma connerie, je fais pourtant comme si de rien n'était, parlant de banalités. Je finis par lui proposer de venir à mon tour dans les jours qui viennent. Elle reste sans réaction. Je commence à lui demander si elle a un avis,en insistant pour savoir ce qu'elle pense. Elle finit par me dire qu'elle ne sait plus trop où elle en est dans ses sentiment pour moi, qu'en ce moment cette relation la rend triste et ne lui permet pas de se concentrer sur sa nouvelle vie en province. Que peut être qu'on devrait se voir moins souvent, faire des pauses et attendre chaque vacances ou peut être même arrêter cette relation. Je m'excuse de ne pas l'avoir appeler plus tôt, commence alors à élever la voix pour lui arracher une vérité qui me ferait mal, au point de la faire fondre en larme. Je la quitte en disant que je ne sais quoi penser avec un sec "salut".
Le lendemain je la rappelle, l'esprit au clair et au calme. Lui disant que j'ai mal réagit, qu'elle a droit d'avoir des doutes car on ne s'est pas suffisamment vu et exprimé ses derniers temps mais qu'on devait essayer tout de même.
Elle approuve, mais ne souhaite pas que je vienne chez elle dans l'immédiat, qu'elle viendra bientôt si possible (elle a des examens).
Une semaine passe où l'on s'appelle chacun une fois : on échange des banalités sur le quotidien, j'essaie de créer de l'enthousiasme sans un très grand succès je l'avoue, j'y croyais moyennement aussi.
Enfin hier, elle me rappelle après un appel de ma part raté. On échange de nouveaux des banalités, jusqu'à que je la relance sur sa prochaine venue. Et là elle en profite pour me dire qu'elle ne veut pas venir et en profite pour lâcher: "je veux qu'on arrête notre relation".
Ensuite: "je n'arrive plus à me projeter dans le futur avec toi"
"Dans l'immédiat je ne souhaite pas être dans tes bras"
"j'ai plus l'impression de t'aimer comme un ami"
J'enchaine de mon coté les bourdes, en voilà dans le désordre:
<<
-on ne s'est même pas revu depuis la dernière fois comment tu peux tirer ce genre de conclusion
-on a pratiquement vécu ensemble durant 3 ans, on a construit quelque chose, tu ne nous donne même pas une chance?
-proche l'un de l'autre nous sommes heureux, on a eu la preuve que nous aimons vivre ensemble tu ne t'en souviens pas?
-on a pas parler assez de notre futur, mais à présent on va le faire
-tu t'es fait tout ses idées toute seule dans ton coin en quelque semaines, sans même savoir si une fois ensemble ce serait ainsi
>>
On peut dire que je gesticulais dans une piscine de mélasse que je m'étais faite sur mesure. On a finalement convenue qu'on se verrait quand elle viendra à paris le 10.
Je suis très attaché à cette fille et à mon sens sans cette épisode et cette maudite distance, nous n'avons aucune raison de nous séparer d'une telle manière: dans 3 mois il se peut qu'elle revienne à paris, ou que je la rejoigne pour un stage et nous ne sommes absolument pas condamné à vivre avec cette distance.
J'imagine qu'à la lecture de ceci beaucoup pourrait conclure que cette relation est vouée à crever. Reste que dans l'immédiat il est sur que nous devons nous revoir et j'aimerai faire ce qui est possible pour redresser cette situation que je n'ai jamais connu auparavant.
Je me demande par exemple si je dois débarquer chez elle avant la date fixé ou encore si je dois la chercher à la gare le jour de son arrivée ou attendre le jour d'après. Je ne sais pas non plus à quel point je dois être avenant physiquement, si je dois l'appeler et quand.
Du fait des multiples bourdes que j'ai faites, j'ai clairement perdu toute spontanéité dans ma gestion de cette situation. Conscient de ma perte de contrôle j'ai décidé d'écrire exhaustivement ici ma situation, afin d'avoir l'analyse de personnes plus éclairées.
En vous remerciant de votre lecture
R de V