Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

By Sobre n' Soft
#90984 [quote]A chacun son curseur, moi en soirée famille plus un ami d'un cousin, j'ai mis les holà quand cet "ami" disait à ma copine qu'elle avait un visage déjà vu dans un film porno, qu'elle était de l'Est etc.

Là, c'est une insulte grave.
Un type qui, sous tes yeux, à une soirée en présence de ta famille, compare ta copine à une actrice porno, tu te lèves, tu le prends par le col, et tu le dégages.

Mais quelqu'un qui tente de la séduire, dans un lieu qui s'y prête, doit simplement comprendre qu'elle est avec toi.
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By wu-weï
#90993 [quote="Piano"]car vouloir faire le dur et le sûr de soi alors qu'on ne l'est pas, et avoir de plus en plus peur, ça va se voir et donner une image d'insécurité encore plus grande. Genre le mec qui verdit à vue d'oeil en lorgnant

On est bien d'accord.
Mais, parce qu'il y a un mais, nous venons ici pour nous améliorer.
et pour reprendre les propos de Stéphane dans ce même forum,
Commences aujourd'hui à penser (et à agir) comme l'homme que tu veux devenir demain.

Les insécurités.

D'où viennent-elles?
D'abord de soi, son histoires, ses manques, ses "angoisses".
La peur d'être abandonné, la peur de ne pas être aimé, de ne pas être accepté, d'être rejeté et que sais-je encore?
Agir comme cro-magon qui se poste devant sa grotte pour que "l'intrus" n'y pénètre pas est archaïque et trahit cette peur.
Ensuite, agir ainsi, c'est "compenser" cette peur.
C'est vivre avec et ne rien résoudre. C'est une fuite.

Alors oui, je comprends que quand on ne se sent pas de taille à lutter contre quelque chose, on se replie. Je suis le premier à le faire. C'est même parfois de l'intelligence.
Mais ce n'est pas parce que l'on n'est pas capable à un moment qu'il faut se tenir un discours d'excuse.
C'est justement quand on identifie une difficulté qu'il faut s'interroger : comment la résoudre?
...Et trouver les moyens, puis se les donner. Et agir en ce sens parce que toute la masturbation intellectuelle du monde ne sert à rien si elle n'est pas suivie d'action.

[quote]Le chien qui aboit mais ne mord pas fait moins de dégats que l'eau qui dort.
(proverbe chinois)

Je vais vous dire une chose pour l'avoir fait (dans le rôle de l'amant et aussi du cocu) : si votre copine veut vous tromper, elle a besoin de 20 minutes isolée avec un autre type dans la pièce d'à-côté, dans le jardin, dans le garage pendant un BBQ, un soir dans la voiture où elle se fait raccompagner par un collègue.
Le pire, c'est qu'excitée par son aventure, elle se montrera peut-être encore plus chaude avec vous le soir même.
C'est dur?
C'est la vie.
Life is unfair.

Donc, psychoter en permanence ne solutionnera rien.
Il faut être capable d'accepter que ce que l'on a un temps, on peut le perdre.
Donc, comprendre qu'une fin de relation n'est pas forcément la confirmation d'une croyance et angoisse inconsciente de ne pas pouvoir être aimé (de ne pas mériter comme je l'ai écrit dans mon journal), d'être rejeté, etc.

C'est là qu'intervient le développement personnel et le travail sur soi.
Et j'en reviens à l'interview que Stéphane a donné à Omega TV où il dit qu'un homme capable de démarrer une relation (ou de ne pas le faire, de se laisser choisir par une femme qui veut bien de lui - et quand on ne choisit pas, on subit sa vie) d'y mettre fin n'a pas peur de devoir perdre.
Plus loin dans l'interview, l'idée est qu'un homme qui a confiance en son capacité à séduire se montre souvent plus fidèle, parce que plus confiant. (Revisionnez l'interview)

Et c'est là que je fais la liaison avec la deuxième source d'insécurité :
La femme avec qui vous êtes en relation.

Celui qui choisit la femme avec qui il est en relation, le fait selon des critères et des goûts qui lui conviennent.

Or, quand vous me dites que vous avez peur de la voir se faire séduire par un autre homme dans une soirée, c'est que vous ne choisissez pas une femme qui vous convient.
Donc, vous subissez ce non-choix. Un choix par défaut, donc.
Un junk-choix.

Je ne pense pas que l'on vienne sur SpikeSeduction uniquement pour apprendre (ou ré-apprendre comme ça a été mon cas) à coucher avec des filles. Je pense que l'on vient ici pour aller plus loin que ça.

De temps en temps, je relis des posts des anciens, des réponses d'aide personnalisée.
Parfois, je regrette qu'ils ne postent plus. Ils sont repris une vie normale.
Mais ils vous auraient dit la même chose, et certainement dans des termes plus durs.
Mais ce n'est pas en nivelant par le bas et en trouvant des excuses que l'on tire l'ensemble vers le haut. Des gens hors de ce site, que nous côtoyons dans notre quotidien le font tous les jours.


Alors oui, tous sur ce forum ne sommes pas au même stade d'avancement et de développement. Mais qui pourrait nous en b.lâmer? Celui qui ne fait rien?
J'ai aussi fait des junk-choix. J'en fait encore. J'en ferai encore.
Le but, c'est quand même d'en faire de moins en moins, non?


Alors un embryon de réponse à la question du début?

Concernant l'insécurité qui vient de la copine qui peut être combiné avec les insécurité qui viennent de soi :
Dans une bonne relation, on entretient une bonne connexion, un bon rapport, un vrai lien.
J'ai vu des femmes et des hommes qualifiés de coureurs et de croqueuses devenir fidèles parce qu'ils vivaient une bonne relation avec une bonne connexion et un bon entretien de l'attrait dans la relation.
Ils ne souffraient pas de leur fidélité.
Elle n'était pas subie.
Elle était choisie.
Ce n'était pas un junk-choix.
D'ailleurs, ce n'était même pas un choix: c'était une évidence!

Quand on est vraiment amoureux d'une femme (ou d'un homme), on s'en fout des autres.
Un homme ou une femme qui est ouvert et sociable n'a pas la même attitude, le même langage corporel que quelqu'un de disponible (et qui n'est absolument pas lié au fait d'être en relation ou pas).
C'est d'ailleurs une croyance limitante de penser que parce que quelqu'un est en relation, il n'est pas disponible.
C'est une croyance de petit garçon nourrit par les schémas tout faits du couple et des relations...et de gentil frustré, accessoirement.
Il y a des célibataires, seuls, qui ne sont pas disponibles quand bien même ils croiraient avoir envie de ne plus l'être.
Apprendre à le détecter fait partie du cold-reading et de la lecture des signes d'intérêts.
On peut avoir envie de converser avec quelqu'un sans avoir envie de se laisser ou de séduire. Ca se voit, ca se lit. C'est évident.

Et quand on a confiance en sa capacité à séduire, on ne tente pas de saisir une opportunité qui se présente "pour se rassurer" ou bien, c'est qu'au fond, on n'a pas cette assurance.


Voilà, quand on comprend ces quelques principes, qu'on arrive à vivre en harmonie avec, on ne se pose pas la question de savoir si on doit se poster autour de sa copine pour faire le guet.



:wink:
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By Andrea
#90998 [quote]On peut avoir envie de converser avec quelqu'un sans avoir envie de se laisser ou de séduire. Ca se voit, ca se lit. C'est évident.

D'accord avec tout le reste, mais pas avec ça. Je me suis fait piéger une fois (comme tout le monde certainement) par une fille très jolie et très sympa, mais surtout sublimée par son bonheur.
Elle rayonnait tellement que le moindre contact avec elle plongeait dans une sensation de félicité extrêmement semblable à celle qui vient d'un jeu de séduction réussi.

Il m'a fallu du temps, de la compréhension, l'honnêteté de reconnaître finalement qu'elle se comportait pareil avec tout le monde - et accessoirement aussi l'information subsidiaire de l'existence de son copain fournie par un tiers - pour enfin me rendre compte que non, elle n'était pas éblouie par ma virilité et mes beaux yeux mais juste heureuse.

Et à mon avis, l'erreur est beaucoup plus commune qu'on pourrait le croire, d'autant que pas mal de gens ont plus de difficultés que cela pour lire la psychologie et les signes.

Quand je dis "du temps", je parle de quelques conversations en cours et à la cafet' assortie d'une (pseudo)-date, ce qui correspond à peu près à une semaine de fac. Mais quand même, j'avais été vachement long à tilter.