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Modérateurs: animal, Léo

By jazzitup_
#183120 Au feeling t'en fais pas trop. Le spectacle c'est clairement un truc très personnel auquel elle t'invite. Bon signe.

Elle fera pas monter la température tant qu'elle ne se sent pas désirable. Continue comme ça jusqu'au rendez-vous.

Embrasser avec une quadruple fracture ? N'y pense mêwme pas, pose ça comme barrière, et explique lui que vous allez devoir vous dire avec les mains tout ce que vous ne pourrez pas dire avec un baiser.

Truc : tu n'es pas obligé de toucher ses lèvres pour simplement échanger ta respiration avec la sienne.
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By la mouche
#183121 [quote]Truc : tu n'es pas obligé de toucher ses lèvres pour simplement échanger ta respiration avec la sienne.
:mrgreen:

Merci de ta réponse, je vais valser tranquillement jusqu'au 31
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By la mouche
#183330 J'ai suivi le conseil de jazzitup, jusqu'à arriver à cette fameuse soirée du 31 octobre. J'étais en plein rush pour un contrat, je pars au dernier moment, au point d'arriver un peu en retard. Elle m'attend à la sortie du métro, j'avais oublié combien je la trouvais belle, elle a la sorte d'élégance que seules ont les cavalières.

Plus le temps passe, plus je vais vers des Femme Femme dont le signe d'intérêt le plus flagrant, c'est la considération qu'elles ont pour moi. Lorsqu'une femme admet que votre temps a de l'importance, lorsqu'elle remercie avec sincérité pour l'aide que vous lui apporter parfois, lorsque sa politesse se teinte d'empathie.

Elle est comme ça avec moi. On arrive à la salle de spectacle, l'endroit est sublime, un grand chapiteau aux murs tapissés de marionnettes toutes plus belles que les autres, de tableaux de chevaux, de tentures colorés... Le sol est recouvert d'une mosaïque de tapis. Le romantisme de l'endroit est immanent, surtout lorsqu'on se retrouve, à la fin du spectacle, presque seul. Elle m'offre le diner (alors qu'à cause de son opération, elle ne peut pas mâcher) et on se déplace vers le feu de palettes qu'ils ont allumé à l'extérieur. Il fait chaud au milieu d'une nuit froide.

On finit par se faire dégager gentiment, entre minuit et une heure. On va chez moi et il se passe ce qui doit se passer.

En regardant cette relation avec un peu de recul, je me rend compte que j'ai développé un genre. Presque malgré moi. Plus le temps passe, plus je n'attire qu'une unique catégorie de femme au détriment de toutes les autres. A un point presque hallucinant : c'est blanc ou noir, oui ou non. Mais quand c'est oui, c'est un oui fort, ferme, régulier. Ce que je perds en quantité, je le gagne en intensité.
Au début j'en souffrais. Peu de femmes correspondent à ce genre, il faut prendre son mal en patience, attendre parfois des mois (malgré de nombreuses rencontres) pour en croiser une. J'ai essayé les coups d'un soir, les relations pour attendre, je finissais dans un état de déprime tel qu'il m'arrivait d'agir comme un salaud par manque absolu de considération pour l'autre. L'homme qui ne rappelle pas après une nuit passée n'est pas un homme obsédé par le sexe, c'est quelqu'un de désespéré de ne pouvoir avoir que du cul alors qu'il désirait plus. A force, on arrête, on se contente de flirter pour le plaisir, sans jamais aller plus loin. Juste pour se maintenir.

Mais quelle joie lorsqu'une femme qui nous convient frappe à la porte.
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By la mouche
#183749 "T'y connais rien en fait"

J'ai entendu cette phrase lors d'un de mes premiers flirts. J'avais 19 ans, j'étais un jeune garçon qui s'intéressait tardivement aux femmes qu'il considérait alors comme un truc passablement ennuyeux ne nécessitant pas plus d'attention qu'une vidéo de chat. Inutile de vous dire que ça n'a pas marché, cette phrase est une condamnation qui transformait la moindre de mes maladresses en sourire de mépris. Ce que j'ai la haïr.

Puis j'ai oublié, je ne l'ai plus jamais entendu, elle est passée.

1an, 2ans, 5 ans. Jusqu'à la semaine dernière. A la fin d'une soirée, nous sommes un petit groupe, dehors; à l'abri du vent mais quand même au froid. J'avais remarqué depuis quelques minutes ses magnifiques escarpins en daim couleur crème. Je rêvais de la prendre habillé de ces seules chaussures et je concentrais le peu d'énergie qui me restait à aller vers ce but.

Prétextant un intérêt tout professionnel, je les lui prends (nous étions tous assis) et je les examine avant de les lui remettre dans un geste que je voulais d'une totale précision et d'un grand érotisme. Ma main glisse un peu, la pointe du pied n'est pas allez assez au fond de la chaussure et le bord arrière du daim bute maladroitement sur son talon. Ca ressemble à un baiser où les dents s'entrechoquent. Ou a une main moite qui caresse un visage.

La phrase tombe "Tu n'y connais rien en fait".
La même formulation, la même intonation, 7 ans plus tard. Je ne sais toujours pas réagir. Je la regarde dans les yeux et sourit comme un con.


Je ne sais pas trop quoi en penser. Jusqu'à ce moment, les signes étaient plutôt au vert, elle me regardait droit dans les yeux lorsque je lui ai caressé le mollet avant de tenter de remettre la chaussure. Nous étions les deux seuls célibataires et elle est restée assez tard dans la soirée. Mais à partir de ce moment, c'était mort. Je ne comprends pas ce qui se passe dans leur tête dans ce genre de moment et je ne sais pas comment y réagir. Est-ce que c'est un truc pour me faire réagir et me forcer à faire un truc ultra couillu ? Est-ce que c'est la conséquence d'une suite de doutes qu'elle avait sur moi ?

Quelqu'un aurait des pistes ?
By Arnaud_H
#183760 Si je peux proposer un début d'analyse.

Tu prétextes un intérêt professionnel (ce qui sous entend que tu maîtrises ton sujet) pour au final faire une boulette.

C'est comme si tu proposes à une femme un massage et qu'au final t'es nul, tu fais ressentir de la déception => "t'y connais rien en fait"

De plus si cela vient d'une personne qui a de l'intérêt pour toi elle peut se sentir dupée (je pensais que tu savais faire ça, mais non en fait...)
By jazzitup_
#183761 Oui, mais le flirt est un jeu dont personne n'est dupe. Mieux que de souligner la maladresse, le problème est que cette phrase lève le jeu.

[quote]Tu n'y connais rien en fait

Chez le débutant (en particulier ceux nourris aux méthodes US), il y a un manque de cohérence entre l'attitude projetée et l'expérience réelle des femmes. C'est comme ça que je comprends la phrase dans la jeunesse de notre mouche.

Dans une soirée d'adultes ? Je ne sais pas.

D'ailleurs, la phrase est merdique et c'est difficile de répondre. A part, "attends, on va le refaire, question de principes", je ne vois pas.
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By pantin
#183764 Une des hypothèses parmi d'autres est que les chaussures ont une charge érotique importante (qui ont été pour toi ici une charge d'excitation+++, excitation assez incompatible avec une certaine adresse/précision) , ainsi une femme se donne souvent des indices à travers la manière dont on la déshabille (très importante, sur l'habileté des préliminaires et ce que pourrait donner la suite....

Elle semble t'avoir disqualifié, mais sur un mode cassant assez désagréable.

N'en fais pas une remise en cause majeure de toi-même.
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By pantin
#183767 la seule réponse que j'entrevois, un peu comme jazz, c'est de ne pas prendre au sérieux une remarque paralysante, qui tape dans la faille comme les nanas savent faire, et qui sur le fond te pète ta confiance puis de répondre sur un mode de dérision, de judo mental (exagérer la direction dans laquelle la personne veut te pousser)
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By la mouche
#183768 [quote="Arnaud_H"]C'est comme si tu proposes à une femme un massage et qu'au final t'es nul, tu fais ressentir de la déception => "t'y connais rien en fait"
[quote="jazzitup_"]Chez le débutant (en particulier ceux nourris aux méthodes US), il y a un manque de cohérence entre l'attitude projetée et l'expérience réelle des femmes. C'est comme ça que je comprends la phrase dans la jeunesse de notre mouche.
Pas faux. Dans les deux cas, je m'étais à chaque fois un peu survendu. C'est un exercice intéressant pour se mettre à l'épreuve.

[quote="pantin"]ainsi une femme se donne souvent des indices à travers la manière dont on la déshabille (très importante, sur l'habileté des préliminaires et ce que pourrait donner la suite....
Ouais, c'est à ça que ça ressemblait. A un mauvais baiser. Un truc qui dit à la femme que la gradation physique ne sera pas des plus agréables.


[quote="pantin"]répondre sur un mode de dérision, de judo mental (exagérer la direction dans laquelle la personne veut te pousser)
Je tenterai coup la prochaine fois, dans 7 ans :mrgreen:

Merci pour vos réponses !
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By la mouche
#187732 Ça fait un moment que je n'ai pas publié ici, j'ai eu des histoires mais pas assez ratées pour que ça vaille le coup d'être raconté :mrgreen:
Plus généralement, je sors d'une période de stagnation qui a duré presque un an. J'avais envie de bouger, ma situation, que je trouvais jusqu'alors presque parfaite, devenait pesante. Ce qui est atteint est détruit comme dirait l'autre.

Bref, j'ai décidé de déménager, de quitter la ville dans laquelle j'ai grandi, Paris, pour aller vivre à Rennes. Ça correspond à tout ce que j'ai envie de faire : commencer des études en psychologie, faire plus de voile, avoir un atelier et savourer l'esprit frondeur et indépendant d'une des régions les plus cools de France. Le soucis maintenant, c'est le comment. D'où ce message.

Comme j'ai passé les 4 dernières années de ma vie à vivre seul, j'ai envie de me remettre à la colocation. En plus ça aidera ma socialisation pendant les débuts. Du coup, ça devient tout de suite plus galère :
- la plupart des colocations sympas sont harcelées de demandes et vu que je suis pas du coin et que je connais pas grand monde à Rennes (j'ai quelques amis, mais ça reste léger), j'ai pas grand chose à apporter du point de vue vie sociale.
- Je me dis qu'on pourrait chercher un appart à plusieurs, mais avant ça il faut rencontrer des gens qui cherchent aussi (mes potes ont déjà leurs apparts) et avec qui j'ai envie de vivre ce qui me renvoie à la case : "il faut que je rencontre plus de monde".
- Quand une annonce sympa sort, il faut répondre vite et pouvoir faire une visite assez rapidement donc c'est dur d'être dans l'optique : "je vais y aller un week-end et faire toutes les visites". On est souvent obligé d'aller sur place et d'espérer que des annonces pertinentes soient postées. Sauf que cette situation passive est particulièrement énervante pour moi.

Bref, pour ceux qui ont été dans ce genre de situation, comment vous avez fait pour trouver l'endroit de vos rêves ? Vous avez loué un appart pourri pour un mois histoire de pouvoir faire les visites ? Vous avez fait des A/R à répétition ? Est-ce qu'il y a des moyens plus intelligents de chercher (en sachant que j'ai quasi pas de réseau sur place) ?

Bref, je suis preneur de conseil et d'idées. J'en ai marre d'attendre près du téléphone comme un ado de 15 ans.

Merci
By jazzitup_
#187733 Quel est ton timing ?

Si l'hiver redevient confiné, avec l'anxiété et l'énervement d'un deuxième round de mesures, t'as meilleur temps de sécuriser une solution temporaire maintenant, et de chercher une autre colloc plus tard. Arrange-toi que ta solution temporaire ait un "défaut" que tu puisses mettre en avant quand tu chercheras autre chose, sans créer du drama avec tes anciens collocs. Ou bien tu mentionnes spécifiquement que tu cherches pour une durée de 3-6 mois.

Le côté parisien qui se met au vert peut jouer en ta défaveur, si tu arrives en même temps qu'une charrette d'exilés de la capitale. Ce point peut s'accentuer avec l'hiver, encore une fois.

D'une manière générale, en t'établissant sur place, tu paies un ticket d'entrée et tu montres ton investissement dans la communauté. Et puis tout le monde en a marre du online omniprésent. Rencontre les gens.

Autre piste : tu passes un WE à Rennes, tu t'arranges avec tes potes qu'ils t'invitent à des fêtes ou te fassent rencontrer des gens, tu mentionnes ton projet et demande des infos sur le marché (et évidemment si les gens te trouvent cool, ils te mettront en contact).

Quelle est ta "concurrence" ? Si tu te remets aux études, et que tu es plus âgé que la moyenne des étudiants, plus ton énergie sympa, c'est un avantage dans des colloc où les gens ont déjà commencé une vie pro.
By jazzitup_
#187734 (un peu décousu et j'ai pas une expérience immense de la colloc. Ah si, j'ai eu un colloc ancien enfant soldat, c'était marrant).