- Ven Jan 27, 2012 9:15 am
#118279
Pour moi, face à un mensonge, le point de rupture, la frontière entre acceptable et innaceptable est simple : Est-ce que ça me nuit?
La question qui me vient ensuite est la suivante : puis-je le gérer?
Ensuite, c'est la qualification autour de mensonge par sa motivation : exemple : utilitariste, calomnieux, embellissement, ommission, manipulation, jeu de dupe.
Pour développer :
La séduction est un jeu de dupe, une partie de poker, une succession de (petits) mensonges et de manipulations réciproquement consenties socialement par les parties en présence.
C'est un jeu normalisé consciemment ou inconsciemment, mais normalisé tout de même.
Une barrière, une LMR, un faux-prétexte (voir un DVD ensemble chez moi/elle), dire qu'on en veut pas l'embrasser alors que c'est exactement ce que l'on va faire dans l'instant qui suit sont autant de petits mensonges entre la forme déclarative et l'intention.
Un soutien-gorge est un mensonge, un porte-jarettelle est un mensonge, des talons sont un mensonge si on croit que l'on ne doit dire QUE la stricte vérité nue et que rien d'autre n'est honorable.
Ne pas gérer le mensonge, le refuser, c'est manquer d'intelligence ou s'occulter une part de la réalité.
C'est se priver de la sublimation, du plus qui ajoute.
Ne pas vouloir accepter la déception d'après la découverte d'un mensonge, c'est ne rien risquer, ne rien tenter, ne rien gagner.
C'est vivre dans un monde plat, rassurant parce que rassuré, sans discernement puisque tout est "vrai" (#valid argument 0-1), sans tonalité, sans couleur, sans goût, sans saveur et surtout...sans soi-même.
Refuser ou nier le mensonge, c'est nier toute la saveur des relations humaines et leur relief.
Par rapport à un absolu où il y aurait zéro mensonge, c'est pour cette raison que tout le monde ment, aprce que tout le monde se lève le matin en espérant vivre "quelque chose".
La question qui me vient ensuite est la suivante : puis-je le gérer?
Ensuite, c'est la qualification autour de mensonge par sa motivation : exemple : utilitariste, calomnieux, embellissement, ommission, manipulation, jeu de dupe.
Pour développer :
La séduction est un jeu de dupe, une partie de poker, une succession de (petits) mensonges et de manipulations réciproquement consenties socialement par les parties en présence.
C'est un jeu normalisé consciemment ou inconsciemment, mais normalisé tout de même.
Une barrière, une LMR, un faux-prétexte (voir un DVD ensemble chez moi/elle), dire qu'on en veut pas l'embrasser alors que c'est exactement ce que l'on va faire dans l'instant qui suit sont autant de petits mensonges entre la forme déclarative et l'intention.
Un soutien-gorge est un mensonge, un porte-jarettelle est un mensonge, des talons sont un mensonge si on croit que l'on ne doit dire QUE la stricte vérité nue et que rien d'autre n'est honorable.
Ne pas gérer le mensonge, le refuser, c'est manquer d'intelligence ou s'occulter une part de la réalité.
C'est se priver de la sublimation, du plus qui ajoute.
Ne pas vouloir accepter la déception d'après la découverte d'un mensonge, c'est ne rien risquer, ne rien tenter, ne rien gagner.
C'est vivre dans un monde plat, rassurant parce que rassuré, sans discernement puisque tout est "vrai" (#valid argument 0-1), sans tonalité, sans couleur, sans goût, sans saveur et surtout...sans soi-même.
Refuser ou nier le mensonge, c'est nier toute la saveur des relations humaines et leur relief.
Par rapport à un absolu où il y aurait zéro mensonge, c'est pour cette raison que tout le monde ment, aprce que tout le monde se lève le matin en espérant vivre "quelque chose".